Affichage des articles dont le libellé est du passage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est du passage. Afficher tous les articles

jeudi 4 décembre 2025

mercredi 10 septembre 2025

Sans filet

 

Elle ne voulait pas sombrer au fond de  cet océan
Sombrer, corps et biens, corps et âme
Elle cherchait avec avidité un peu d'air à respirer
Comme ces poissons qui agonisent sur le pont
Sans que personne ne s'en soucie.

Amie inconnue, ne crains rien des profondeurs
Ne crains rien de la nuit, elle est éclairée de l'intérieur...
 
 
 
 

 
 

samedi 30 août 2025

Pourquoi ?

 

Pourquoi es-tu encore là ?
 
Tu ne le vois pas.
Parfois tu sens quelque chose
Mais tu ne le vois pas
Ce n'est pas moi qui passe
Ils sont nombreux
Vraiment nombreux...

 

Merci Anna
Qui sont-ils ?

Miche
Ce qui n'est pas communicable, dont chacun doit faire l'expérience...

Anna
La mort ?

Miche
Ah, ils lui ont donné ce nom...


 



mardi 8 juillet 2025

La vallée des larmes

 

En filigrane de nos histoires
Nos émotions telles des gouttes d'eau
Glissent sans bruit.
 
 

 



Il n'y a pas d'après.

 

Ce monde en toujours plus d'incohérences
Est-il besoin d'en citer ?
Tous nous sommes confrontés
A ces absurdités, méchancetés !

Ce monde est anxiogène
Pour les classes sociales non privilégiées
Une angoisse sourde, au chakra du cœur
Ni rejeter, ni accepter cette tension
Dans la non-séparation.

Au chakra du cœur, dans cette concentration
Un brasier
Le feu sans fumée, ni résidu
Il n'y a pas d'après.

 


dimanche 6 juillet 2025

Tu veux un petit souvenir ?

 

Là, où cela te fait des souvenirs
Voilà c'est ça !
Cela ouvre sur d'autres souvenirs
Plus profonds
Des souvenirs d'autres mondes.
 
 
 



lundi 26 mai 2025

De ton avenir


Cette tension dans l'inquiétude
Tendu, tendu, cela va-t-il rompre ?

L'avenir n'est pas déterminé par des événements
Mais par notre attitude face à ces événements.

Cela peut sembler facile, cela ne l'est pas vraiment
Cela peut nous sembler difficile, cela ne l'est pas.

 


 

vendredi 23 mai 2025

Rien d'autre à faire...

 

Le refus aura fait désespérance
Tendre les mains vers la lumière
Alors qu’il n’y a rien d’autre à faire que de vivre.
 
En soi, qui est au-delà du moi, se dit
Et s’entend la perfection du monde.

 


La maison du piton rouge


Cette maison est traversée par une ligne
De l'avant à l'arrière de cette maison deux mondes.

La ligne lorsque c'est l'esprit qui l'emprunte et l'on ferait mieux de dire que c'est la ligne qui fait cela puisqu'il y aura un glissement. Tu es ici et tu n'y es plus, puis tu reviens. Tu ne le sais pas mais tu as emprunté une ligne, je les appelle les lignes de fuite, non seulement parce que l'effet est bien celui-là, mais aussi parce que dans nombres de situations perçues éminemment dangereuses, elles se présentent.
Ce ne sont pas des tunnels, on ne se voit pas se déplacer en elles, on ne rencontre personne, on sait l'avant, l'après.
Ce ne sont pas des portes, on ne se voit pas pénétrer une autre dimension, d'autres paysages, une autre condition de lumière, on sait l'avant, l'après.
Pourtant dans cette maison, l'évidence que cette ligne, est aussi une porte entre deux mondes.


 
Alain Rappeneau 


dimanche 18 mai 2025

A la limite des contraintes...

 

« A la limite des contraintes qui font qu'on commence à percevoir une certaine liberté. »
Voilà, c'est ça. Cela émerge là.
En dessous qui est au-dessus
La densité est si forte !

L'homme éleveur de poulets en cage, et les lapins, et les cochons, et les vaches, etc. l'homme empoisonneur de la terre, et le consommateur, va disparaître. Ce niveau de densité est devenu tel que cela s'effondre en son centre, le collectif ainsi produit, et l'on a pu constater qu'il n'y a plus aucune possibilité de prise de conscience, de parole, à ce niveau-là.

Cadeau du ciel intérieur !
Connaître (Voir) cette limite où l'on commence à percevoir, déjà l'absence de libre-arbitre, la conscience de nos conditions de vie. Et cela suffit, à ouvrir en soi, une porte, accès à un autre niveau de conscience. Dilatation du temps... se mouvoir doucement, lumière, intelligence, paysages libres.
 
 
 
 

 
 

jeudi 24 avril 2025

Des chuchotements


De la peur à la paix
Les chuchotements
C'est déjà la nuit
Même dans le jour.
 
Une vibration, l'obscurité se meut
Brouhaha étouffé par une lourde tenture
Des voix, déformées, mécaniques
Rythmes saccadés, obscénités, hostilité
L'étrangeté tente d'agiter la peur, le rejet
Mais voilà, c'est un calme sans fond
Écouter...
 
Une voix, deux voix se distinguent de la masse
Elles se parlent, communiquent
Des mots sont saisissables, seulement des mots
« Abondance, et que, au-delà, de l'espace
Roulant seul, messagers puissants... »
Le discours se construit et cesse brusquement
Plus tard il reprend...
 
Plus que les voix, une présence, étrange
Ils sont deux, les autres voix sont des échos
Illusion, ambiance, des choses
Ils sont deux et s'adressent à moi
Comme ils sont doux, et précis, et stables
Je n'ose pas parler, je me tais
Leur paix me pénètre toute entière.

 



mardi 15 avril 2025

Dans cet arrêt


Un orage a grondé au-dessus de l'île
Durant des jours
Sans jamais éclater vraiment
Juste quelques épisodes de pluie
Violente.

Puis...

Un son sourd, s'amplifiant
Sans brusquerie, envahit l'espace
Jusqu'à l'occuper tout entier.
Tout s'est arrêté
Et les animaux, et les bruits des humains

 


Marguerite Louis Blasingame 
 
 

mercredi 9 avril 2025

Au bord de ton œil (2)


Je me retourne, tu es là immense
Montagne sauvage, parfumée
De couleurs, de sons, des textures
Sensations...
 
Un coup de vent
Il faut aller
Naître et mourir,

 

 

Pano Montets
 

mardi 8 avril 2025

Au bord de ton œil

 
Il arrive parfois cette chose étrange et captivante
De voir à travers tes cils, je suis petite créature
Au bord de ton œil immense
Et derrière ce rideau de fils courbes
Vibrants, la lumière.
 
Je m'approche, je tente le passage
Au risque d'être précipitée, hors de...
Il ne faut pas hésiter
Me voici passée.

 

Nicolas Le Beuan Bénic


lundi 14 octobre 2024

Plus léger que l'air ...

 

Pour âme qui vit bien
A l'heure de la vieillesse
Toujours plus légère
S'envole.


Et bien, pour le corps ce n'est pas même chose
Que de douleurs ! 

Pourtant, dans l'acceptation
Se retrouver
Non accrochée mais souple
Des racines à la canopée.




 

vendredi 13 septembre 2024

Du passage

 

Je t'ai inventé, non à partir de rien
Effluves rencontrant des attentes profondes
Non pour quelques accomplissements
Passage, passage !

Tout est passage
Vers un horizon jamais atteint
Que la mort traverse
Sans retour, sauf à se perdre
Dans l'entre deux mondes.
 

 

 
W. C. Walker
 
 

mardi 28 mai 2024

mardi 12 mars 2024

Vacuité


Ils restent là, indécis, imprécis
Et pourtant tellement entêtés
N'ont rien à dire
Pas même à murmurer.

Alors je suis sortie
Sur le pas de la porte, le vent m'attendait.

Vibrante paix, profonde et si légère
Abandon sans laisser aller
Un mot pour souffler, vacuité.




Le passage

 
Il était trois heures et des poussières
Me suis levée, comme toutes les nuits
Et puis....

J'ai pensé que je me réveillais à nouveau
Un constat, je ne me souvenais pas
De m'être recouchée
Et c'était troublant...

Plus tard encore, devant le bol de café
L'évidence !
Suis partie et revenue en bordure de la conscience
Où ça ? Je ne sais pas.

Entre les toilettes et la chambre 
Un passage s'est ouvert...


Aube