Elle
récitait ses vers
Aux
papillons et aux fleurs
C'est
ainsi qui lui poussa
Des
ailes...
Merci Anna
Qui
sont-ils ?
Miche
Ce
qui n'est pas communicable, dont chacun doit faire l'expérience...
Anna
La
mort ?
Miche
Ah,
ils lui ont donné ce nom...
Ce monde
en toujours plus d'incohérences
Est-il
besoin d'en citer ?
Tous nous
sommes confrontés
A ces
absurdités, méchancetés !
Ce monde
est anxiogène
Pour les
classes sociales non privilégiées
Une
angoisse sourde, au chakra du cœur
Ni
rejeter, ni accepter cette tension
Dans la
non-séparation.
Au chakra
du cœur, dans cette concentration
Un
brasier
Le feu
sans fumée, ni résidu
Il n'y a
pas d'après.
Cette tension dans
l'inquiétude
Tendu,
tendu, cela va-t-il rompre ?
L'avenir n'est pas
déterminé par des événements
Mais par notre
attitude face à ces événements.
Cela peut sembler
facile, cela ne l'est pas vraiment
Cela peut nous sembler
difficile, cela ne l'est pas.
Le refus aura fait
désespérance
Tendre les mains vers
la lumière
Alors qu’il n’y a
rien d’autre à faire que de vivre.
En soi, qui est
au-delà du moi, se dit
Et s’entend la
perfection du monde.
De
la peur à la paix
Les chuchotements
C'est
déjà la nuit
Même
dans le jour.
Une
vibration, l'obscurité se meut
Brouhaha
étouffé par une lourde tenture
Des
voix, déformées, mécaniques
Rythmes
saccadés, obscénités, hostilité
L'étrangeté
tente d'agiter la peur, le rejet
Mais
voilà, c'est un calme sans fond
Écouter...
Une
voix, deux voix se distinguent de la masse
Elles
se parlent, communiquent
Des
mots sont saisissables, seulement des mots
« Abondance,
et que, au-delà, de l'espace
Roulant
seul, messagers puissants... »
Le
discours se construit et cesse brusquement
Plus
tard il reprend...
Plus
que les voix, une présence, étrange
Ils
sont deux, les autres voix sont des échos
Illusion,
ambiance, des choses
Ils
sont deux et s'adressent à moi
Comme
ils sont doux, et précis, et stables
Je
n'ose pas parler, je me tais
Leur
paix me pénètre toute entière.
Un orage
a grondé au-dessus de l'île
Durant
des jours
Sans
jamais éclater vraiment
Juste
quelques épisodes de pluie
Violente.
Puis...
Un
son sourd, s'amplifiant
Sans
brusquerie, envahit l'espace
Jusqu'à
l'occuper tout entier.
Tout
s'est arrêté
Et
les animaux, et les bruits des humains
Je me retourne, tu es
là immense
Montagne sauvage,
parfumée
De couleurs, de sons,
des textures
Sensations...
Un coup de vent
Il faut aller
Naître et mourir,
Il arrive parfois
cette chose étrange et captivante
De voir à travers tes
cils, je suis petite créature
Au bord de ton œil
immense
Et derrière ce rideau
de fils courbes
Vibrants, la lumière.
Je m'approche, je
tente le passage
Au risque d'être
précipitée, hors de...
Il ne faut pas hésiter
Me voici passée.
Et bien, pour le corps ce n'est pas même chose
Que de douleurs !
Pourtant, dans l'acceptation
Se retrouver
Non accrochée mais souple
Des racines à la canopée.
Je
t'ai inventé, non à partir de rien
Effluves
rencontrant des attentes profondes
Non
pour quelques accomplissements
Passage,
passage !
Tout
est passage
Vers
un horizon jamais atteint
Que
la mort traverse
Sans
retour, sauf à se perdre
Dans
l'entre deux mondes.
Le prix du passage ,,,,
Tu le connais -toi le prix du passage ?
Ils
restent là, indécis, imprécis
Et pourtant tellement
entêtés
N'ont rien à dire
Pas même à murmurer.
Alors
je suis sortie
Sur le pas de la porte, le vent m'attendait.
Vibrante
paix, profonde et si légère
Abandon sans laisser aller
Un mot
pour souffler, vacuité.