Sans
frontières
Je
le sens frémir ton lac
Même
quand ta bouche est cousue
Et
que la mienne parle trop.
Ce matin...
Je ne suis pas venue
te demander, juste…
Tu sais quand la côte
est dure
Et que tu rencontres
un ami marcheur
Qui lui aussi en chie,
et bien, tout simplement
Ils s’assoient un
peu au bord du chemin.
Voilà ce que je suis
venue faire ce matin.
Tu m'as
appelée
Le
sais-tu ?
Tout
serré ici
Me suis
débattue
Et
puis...
Oui,
l'intention a suffi
L'intention
est tout.
Je t'ai
entendu souffler dans ta flûte
Ta flûte
en bambou
Celui que
j'allais chercher
En des
bosquets inaccessibles
En
des mesures si particulières.
Faire exister l'autre en soi... c'est haute alchimie, c'est physique, juste tension entre ce qui est perçu au-dehors et les conditions internes. Vraiment je te sens approcher et je te sens t'éloigner, t'ouvrir et te fermer. Et cela dès les premiers moments de nos échanges. Au-delà de ce mouvement qui fait notre relation vivante (le vivant qu'est le flux entre ces deux portes qui ne cessent de s'ouvrir et de se fermer, naissance et mort), toucher l'inaltérable, ce qui ni ne meurt, ni ne naît.
En
toi, il n'y a pas de vieille jeunesse
Tout est neuf, tous les
temps en même temps.
T'écoutant, tu parlais de l'enfant... glissement
L'enfant est là
Glisser avec toi entre les mailles du filet et revenir.
Que s'est-il passé là-bas ?
Je ne me souviens pas, ou pas assez
Juste l'évidence que c'est « en ce lieu » que le monde ne cesse de se créer
De tous les possibles.
« En nous une infinité de mondes », c'est ce que tu vois.
Tu joues la bête, celui qui ne sait pas, et dans la question que tu glisses-là
Un renseignement de grande importance
Ou encore tu agites la branche là-bas, tous se précipitent vers la branche
Toi tu n'as pas bougé d'un iota.
Ton rire !
Le trop plein de sérieux ne l'aime pas ce rire
Et pourtant en lui tu égrènes mille trésors de connaissance
Connaissance silencieuse
Ce n'est pas que tu sois avare de la transmettre !
Puissance du « non-faire »
Approfondir ce qui n'est pas un concept mais un art de vivre
C'est se rendre disponible à l'expérience.
L'expérience du « non-faire » que tu es.