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mercredi 16 octobre 2024

Sur ton fil...

 

Celui qui pénètre le mystère du vivant
Sans épingler plus que nécessaire
Ah les jolis papillons sur la planchette !
Histoire de décrire un réel
Celui-ci marche sur un fil

Je le vois...





lundi 30 septembre 2024

Mille grelots

 

J'aime ton rire
Il est celui du petit enfant
Émerveillé, agitant un hochet
Invisible.

Magique ! 

 

 

 

dimanche 29 septembre 2024

Sans frontières...

 

Sans frontières
Je le sens frémir ton lac
Même quand ta bouche est cousue
Et que la mienne parle trop.

 

 
Magali Cazo
 

mardi 17 septembre 2024

Et ton sourire...


Aimer, c'est ça
Regarde !
Aimer
C'est ne jamais cesser
De connaître
Ne jamais cesser
De se réjouir.
 
 

 

Ce matin...

 

Ce matin...
Je ne suis pas venue te demander, juste…
Tu sais quand la côte est dure
Et que tu rencontres un ami marcheur
Qui lui aussi en chie, et bien, tout simplement
Ils s’assoient un peu au bord du chemin.
Voilà ce que je suis venue faire ce matin.

 

Merci à Ron 

 


 

lundi 2 septembre 2024

Je t'ai entendu...

 

Tu m'as appelée
Le sais-tu ?
Tout serré ici
Me suis débattue
Et puis...

Oui, l'intention a suffi
L'intention est tout.

Je t'ai entendu souffler dans ta flûte
Ta flûte en bambou
Celui que j'allais chercher
En des bosquets inaccessibles
En des mesures si particulières.

 

 
 Jean-Michel Petit
 

samedi 27 juillet 2024

Du bois

 

Au fond du bois, tu m'attendais
Au fond de ce bois, je venais.
 
Au loin ta fenêtre s'allumait
Cela se suffisait.

 

Déjà ici  

 

 


mercredi 29 mai 2024

En ma maison de l'île


Quand tu es là, l'air est si différent
La peau de cet abat-jour résonne
Comme celle du tambour.
  
Alors je te souhaite la bien venue
En mon sein trésaille l'éternel
Enfant à naître.
 
 
 
 

 

jeudi 16 mars 2023

Unique


Le moine errant, toujours le bien venu
Au bout d'un long chemin qui n'en finit pas.

Il a passé le pont, pénétré la petite plaine
Entre les bras de la montagne
Il approche, mon regard attentif.

Nous nous marions au couchant
Toute la nuit durant. 




mardi 8 décembre 2020

Récapitulation

 Faire exister l'autre en soi... c'est haute alchimie, c'est physique, juste tension entre ce qui est perçu au-dehors et les conditions internes. Vraiment je te sens approcher et je te sens t'éloigner, t'ouvrir et te fermer. Et cela dès les premiers moments de nos échanges. Au-delà de ce mouvement qui fait notre relation vivante (le vivant qu'est le flux entre ces deux portes qui ne cessent de s'ouvrir et de se fermer, naissance et mort), toucher l'inaltérable, ce qui ni ne meurt, ni ne naît.

C'est physique, c'est intense... travail de purification, de réouverture de canaux bouchés par le mensonge, celui dans lequel l'homme grandit. Ce corps n'est ni le mien, ni le tien.

Tu n'aimes pas que je dise ces choses-là, tes chiens de garde veillent. Mais il n'y a qu'une chose sur laquelle tu puisses me renseigner ce sont les conditions qui me permettent de t'approcher. Et oh combien je suis sensible à ces informations, mais aussi dans l'écoute de l'intention en moi.
Je le disais et c'est juste, cela est un sacré travail.

Toute une vie à ne sentir que des murs, des pierres sourdes, à entendre la plainte de ce qui gémit sous le joug et se met à hurler aussitôt que les prémices d'une possible libération approchent.
Qui sait que l'enfant, cet enfant, refusait de penser à cette poupée qu'elle savait ne pas trouver sous le sapin de la noël ? Et lorsqu'à force de déductions, de raisonnements par la logique elle sut que les adultes ne font que mentir sur la question du père noël et tout le reste, toutes leurs croyances vides par lesquelles ils tentent de s'attacher les enfants qu'ils suivent le même chemin qu'eux ! Enfin ce ne fut que ça jusqu'au moment au bout de ce chemin où j'avais tant marché, jusqu'à l'ultime de la désespérance, te rencontrer, toi.

« Vivant, il est vivant » je me répétais cela dans le doute encore. Alors l’Être est venu me dire que c'était bien toi que j'attendais. Retrouver le sens du vivant, dans la relation, ton sourire transparent, lumière.




lundi 7 décembre 2020

Cette corde qui vibre en toi...

 

En toi, il n'y a pas de vieille jeunesse
Tout est neuf, tous les temps en même temps.


T'écoutant, tu parlais de l'enfant... glissement

L'enfant est là

Glisser avec toi entre les mailles du filet et revenir.


Que s'est-il passé là-bas ?


Je ne me souviens pas, ou pas assez

Juste l'évidence que c'est « en ce lieu » que le monde ne cesse de se créer

De tous les possibles.


« En nous une infinité de mondes », c'est ce que tu vois. 


Déjà publié ici


Ton rire !

 

Tu joues la bête, celui qui ne sait pas, et dans la question que tu glisses-là

Un renseignement de grande importance

Ou encore tu agites la branche là-bas, tous se précipitent vers la branche

Toi tu n'as pas bougé d'un iota.


Ton rire !

Le trop plein de sérieux ne l'aime pas ce rire

Et pourtant en lui tu égrènes mille trésors de connaissance

Connaissance silencieuse


Ce n'est pas que tu sois avare de la transmettre !

Puissance du « non-faire »

Approfondir ce qui n'est pas un concept mais un art de vivre

C'est se rendre disponible à l'expérience.


L'expérience du « non-faire » que tu es.


Déjà publié ici 


mercredi 17 janvier 2018

De l'écriture...

Et voici l'écriture, elle convoque ...
Intuition ou révélation ?
Qu'importe !
Je sais maintenant
Je sais que quand tu n'aimes pas
Tu aimes encore
Je sais que rien, rien ne peut se perdre
Ni les larmes qu'il ne faut pas regretter
Ni les rires, pures éclats s’élevant au ciel
Oui, je sais l'essentiel
Alors merci, merci l'ami, d'avoir marché avec moi... 




jeudi 7 décembre 2017

"Celui-là"

Celui-là n'avait peur de rien
Ni du trop, ni du trop peu
Il faisait avec tout, en tout.

Celui-là était si doux
Dans son baiser
Souche, il était.

Jamais, il ne disait
Ce qui devrait être fait
Accueillant ce qui Est.

Magie de l'alchimie en soi.

Transmutation instantanée
Des forces contraires
En forces mariées.

Est-il mort celui-là ?

Sa trace est là
C'est elle que je hume
Sans peur et sans regret
Et je ne suis pas la seule
A faire ça.
 
 (déjà publié)
 
 
 

vendredi 13 janvier 2017

Trait dans un ciel d'azur

Mettre la charrue avant les bœufs, cela se fait dans l'ignorance de ce qui se passe en l'autre, de là où il en est, de son chemin qui n'est pas que de cette vie, les apparences sont si trompeuses !
Ainsi, elle n'avait pas besoin de lui, sa vie elle l'avait assumée seule, seule avec les enfants, seule avec l'homme déserteur, mort au bout de cet abandon, seule avec la mort pour compagne, seule elle avait marcher dans le froid, dans la pluie, dans la souffrance de la brûlure, seule elle avait atteint le bout du bout en un rendez-vous de l'au-delà. 
Alors vraiment le besoin de lui, n'était pas de ce niveau, et c'est bien parce que lui ne cessait de se dérober, de disparaître, de s'isoler dans son antre, c'était bien en réponse qu'elle se manifestait, que se faisait l'attente, le vent gémissant autour de la tour carrée, être là, qu'il le sache, trouver la juste distance qui n'étouffe pas, mais aussi n'abandonne pas. Voilà ce qu'elle faisait qui n'est pas « avoir besoin de. » au sens le plus réducteur de l'expression. 
 
Sa joie lorsqu'il était là, peu importe l'endroit, dans la cour, sous le chêne, au bord de la rivière, sa joie, elle, n'avait aucune limite, intact et neuve à chaque fois. Elle est de tous les temps en même temps.

mercredi 26 octobre 2016

Il s'était considérablement éloigné

Sallala, tu avais disparu
Non ce n'était pas naturel
Toi si doux, si disponible
Que t'était-il arrivé ?