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lundi 28 août 2023

L'autre, tout autre


Parce qu'elle a voulu, nous changer, nous diriger !
Je n'ai jamais voulu cela pour vous.

Oui, il m'est arrivé de vouloir par trop vous protéger
Mais j'ai travaillé au corps cette peur qui conduit
A vouloir changer, diriger, au nom de l'amour.



mardi 24 mars 2020

Ces peurs qui sont des fuites

Pour que "l'autre" ne soit pas une mise en danger
Pour ce "moi", ce connu que je reconnais être moi
Il me faut le faire semblable à moi
Ou encore me faire semblable à lui.

Je peux bien élargir les frontières
Ce sont toujours des frontières
Il est faux de penser que ce processus
A un fondement naturel
La question territoriale dans la nature

N'exclut que le trop plein de semblables.




Toyen - Le paradis des hommes noirs

samedi 9 février 2019

Du grain à moudre

L’autre n’est pas un absolu détachement
Il en est ainsi pour ce que je nomme l’Autre
Nommer c'est s'attacher. 



dimanche 26 août 2018

Ce désir de l'autre...

Le désir de l'autre te prend et te redépose un peu plus loin
C'est ainsi, ou alors c'est que tu ne rencontres jamais
Juste ce semblant des relations sociales codifiées, planifiées
Organisées dans le moindre détail, que surtout, surtout
Aucun changement ne puisse intervenir. 
 


                               Legend of the Holy Mountain 1926  Ivan Milev

Cet Autre ...

L'autre c'est un désir, Autre que le sien
Un désir alors que peut-être on n'en habite plus vraiment
Un désir puissant autre que le sien
Si non, c'est le même, le semblable, le pareil. 



dimanche 24 décembre 2017

Autre, il est resté tellement autre...

Écoute bien, quelque soit la personne qui s'exprime
Tu n'entendras parler que du changement de l'autre
Chacun dans son mirador pointant ici et là des fautes
Des manquements, en l'autre
Qu'il faudrait éduquer, redresser, éveiller
Ou encore la société qu'il faut révolutionner.


L'autre qu'on ne veut pas dans sa maison, dans sa ville
Dans son pays, ou alors il doit changer devenir identique
Mais à quoi ? Identique à quoi ?
A toi ?
Mais c'est ce qu'il est déjà.



Marcel van Luit  

vendredi 13 janvier 2017

Trait dans un ciel d'azur

Mettre la charrue avant les bœufs, cela se fait dans l'ignorance de ce qui se passe en l'autre, de là où il en est, de son chemin qui n'est pas que de cette vie, les apparences sont si trompeuses !
Ainsi, elle n'avait pas besoin de lui, sa vie elle l'avait assumée seule, seule avec les enfants, seule avec l'homme déserteur, mort au bout de cet abandon, seule avec la mort pour compagne, seule elle avait marcher dans le froid, dans la pluie, dans la souffrance de la brûlure, seule elle avait atteint le bout du bout en un rendez-vous de l'au-delà. 
Alors vraiment le besoin de lui, n'était pas de ce niveau, et c'est bien parce que lui ne cessait de se dérober, de disparaître, de s'isoler dans son antre, c'était bien en réponse qu'elle se manifestait, que se faisait l'attente, le vent gémissant autour de la tour carrée, être là, qu'il le sache, trouver la juste distance qui n'étouffe pas, mais aussi n'abandonne pas. Voilà ce qu'elle faisait qui n'est pas « avoir besoin de. » au sens le plus réducteur de l'expression. 
 
Sa joie lorsqu'il était là, peu importe l'endroit, dans la cour, sous le chêne, au bord de la rivière, sa joie, elle, n'avait aucune limite, intact et neuve à chaque fois. Elle est de tous les temps en même temps.