La
ville dans son linceul de brume
L'écriture
libère,c'est un lâcher prise
Le
linceul, la brume...
Une longue nuit, et la ville qui ne s'endort pas.
La
ville dans son linceul de brume
L'écriture
libère,c'est un lâcher prise
Le
linceul, la brume...
Une longue nuit, et la ville qui ne s'endort pas.
Il suffit d’en
décider
La liberté précède,
on ne court pas après
Le chemin est en nous
Tantôt il nous lève
bien haut
Tantôt il nous fait
fouiller là où nous errons encore.
L’écriture a
participé de tout cela
En solitaire et dans
son partage
Elle a rempli son rôle
et je ne peux que remercier
De cet outil qui m'a
été donné
Non comme un talent,
mais bien comme un outil.
Participation à L'atelier d'écriture Mil et Une
On dirait monsieur Hulot
C'est bien ainsi qu'il déambule dans ses films
Juste qu'il lui manque sa pipe et son parapluie !
La démarche penchée, incliné en avant
Si ce n'est les mains dans le dos...
Le chapeau, la veste un peu courte
Oui à coup sûr, c'est Mr Hulot.
Les mains accrochées dans le dos...
Mon grand-père marchait ainsi
L'un de mes grands-pères, celui que je n'aimais pas
Le dimanche parfois nous allions les 4 enfants
En promenade avec lui, lui devant les mains dans le dos
Marchait vite, il fallait le suivre
C'était sans pitié, sans tendresse, tout sec !
Les mains dans le dos...
Presque sur les hanches
Mr Hulot tenait la pose, figé
Devant tout objet qui retenait son attention
Ah j'aimais bien Mr Hulot...
Quand elle est entrée dans le wagon, de suite, elle a compris que quelque chose ne tournait pas rond, ou trop rond ! Les Dupont dupliqués à l'infini dans le balancement du train.
La dernière affaire à laquelle elle avait participé, impliquait des agents de la DGSE ; cela s'était mal passé, l'un des agents avait parlé !
A coup sûr on voulait la réduire au silence, ces gens-là ne font confiance à personne, au point de s'entre-tuer.
Elle ne s'est pas assise, et bien que sa tête dodelinait à l'étrangeté, à l'identique, elle est restée debout à observer.
Mêmes chapeaux, mêmes journaux
Dans le balancement
Tou-tou-tou, tou-tou-tou.
Un tunnel, le tunnel...
Tout s'enfuit, glissement...
Mais elle est toujours là, et elle Voit.
Ils ont disparu les bonhommes
Le wagon est vide, si lumineux
Vide et joyeux, il arrive.
Les portes s'ouvrent
Sur une plage, palmiers et cocotiers
Blanche, si blanche.
Un parasol, rouge.
Vers là
par ici
Ailleurs
Nulle part où aller
Et c'est sans ristourne.
Ne sois pas triste
C'est juste bien.
Si j'écris
Ce n'est pas pour faire joli
Parfois les mots font ça
Mais ce n'est pas pour ça
Que j'écris.
Démêler la pelote
Sans impatience
Sans casser le fil
Jusqu'à résolution
Feu sans fumée ni résidu.