Ah
ça ! Surtout pas !
Surtout
pas perdre de vue
S'éloigner
de ce lien essentiel au vivant
Qui
fonde sa propre relation au monde !
Quand
je suis née comme quand vous êtes nés
Tout
a participé à cette méprise, à cette rupture
Alors
chercher en l'autre, éperdument en l'autre
Ce
lien au tout, ce lien unique.
En
soi !
Qui
n'attache pas, qui ne retient pas
Qui
accomplit d'instant en instant
Toujours
plus beau, toujours plus vrai.
Alors
ce chant vibratoire, cette élévation de l'âme
Et
c'est le corps qui exulte de ces parfums fleuris
Boisés !
Et
les marines, et les orangers, et ceux de la nuit étoilée.
Oh
mon amour, oh ma tendre passion
Mon
ami(e), ma douceur, mon infinie sagesse
Tu
chevauches le cheval et le taureau ailés.