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mercredi 15 septembre 2021

Semblant c'est pas exprès...

 


Participation à Mil et Une 

Image champêtre, et pourtant ...

Comme le disait Louis De Funès

« J’ai abandonné la pêche le jour où je me suis aperçu qu’en les attrapant, 

les poissons ne frétillaient pas de joie. »


Merci Mony


... le prédateur est utile, il a son rôle à jouer, et il le joue bien, ainsi depuis des millions d'années la nature n'a jamais cessé de créer.

Et voilà l'homme ! et voilà les pollutions, les destructions, notre survie même mise en cause, très sérieusement.

L'homme n'a pas vocation à être un prédateur; en se conduisant ainsi, il ne participe pas du lien au tout, du lien en tout...

Je ne fais pas polémique, je dis ce qui me tient à cœur, fort, fort !


jeudi 9 septembre 2021

Participation à Mil et Une

 


Elle raconte...

"Je venais pour faire le ménage dans la chambre lorsque je remarque une énorme chenille qui grimpe sur la vitre derrière le rideau.

Je la dérange un peu, manœuvrant la fenêtre, puis je la surveille tout en faisant le lit. Je me dis que les états d’âme changent vite de couleurs, il y a quelques minutes j’étais dans la grisaille de la séparation, et me voici dans les roses de l’espoir.

Une chenille ! Un papillon ! Peut être même pouvoir être témoin de ça, ici même dans la chambre où le corps s’endort tous les soirs.

Pas d’emballement, regarde, là encore il pourrait y avoir cause de déception, attend pour te réjouir de savoir si vraiment elle s’installe là pour faire son cocon. Alors oui, chaque jour tu pourras observer cette magnifique transformation, l’entendre vibrer doucement à son propre rythme, être cela puisque tu es là.

Mais avant ne va pas construire château en Espagne ! C’est quand même ta spécialité, un tel enthousiasme ! Il avait raison, celui qui sans cesse te disait « Toi si tu étais poisson tu mordrais à l’hameçon à chaque occasion ! »

Bon, là, j’attends, et d’avance j’accepte puisque j’attends.

 

Elle a disparu, le temps d’écrire les mots ci-dessus ! Je l’ai cherchée, ne pas la blesser si elle se trouve en quelques encoignures. J’ai retrouvé ainsi des margouillats et de petits crapauds écrasés par inadvertance. Et puis je veux savoir où, en si peu elle a pu aller.

Peine perdue, il faut se rendre à l’évidence, elle est introuvable.

Alors se dire que c’est à cause de ces mots, ces mots de trop que l’on s’est empressé d’écrire. Deux pies bonheur, une pie malheur !

Non, cela est prêté aux mots un pouvoir qu’ils n’ont pas ! Juste voir le mystère de cette apparition et de cette disparition, mystère puisqu’on ne sait pas.

 

La couleur rose s'assombrit. Ah, l’attente n’est pas innocente, elle porte en elle le germe d’autre chose ! On ne décide pas du renoncement, c’est encore reporter dans le temps, jeux de la pensée, histoires que l’on se raconte.

Alors les mots ?

Chut, pas de réponse à cette question, ce serait encore projeter de l’avant.

 

Et dans ce silence, Voir que cette chenille n’a disparue qu’aux yeux aveugles. Elle est là, quelque part, à poursuivre son propre cheminement en un lieu plus propice pour sa métamorphose. Juste que là où elle est, je n’y suis pas.

J’entends l’ami, me dire : « Tu es ce que tu observes. »  L'observation ne se poursuit t-elle pas au delà du regard ?

Oui, lui vit cela, et il le met en mots, ce n’est pas mensonge. Mais ces mots ne sont pour moi qu’une description, ils ne me permettent pas de Voir, juste me donner l’illusion dans un moment d’égarement.

L’amour n’est pas cela, il est ni de vouloir changer l’autre, ni de lui donner ce qu’il n’a pas. On aimerait tant que cela soit possible !

Il n’est pas non plus vouloir le rejoindre là où il en est, devenir pour mériter. Il n’est pas marcher l’un vers l’autre, qu’à chaque pas on s’éloigne de la vérité...

 

Ah, j’ai retrouvé la chenille, elle se tortillait sur le carrelage du salon. Je l’ai doucement attrapée pour la porter ailleurs. Mais où ?  Je suis ignorante, de ses besoins.

Dans l’ombrière, au milieu des plantes, je l’ai déposée. Elle est  jaune, pointillée et zébrée, elle pointe un dard qui doit se vouloir menaçant.

"Te voilà libre d'aller à ta convenance."

 

Sa convenance ? S'enterrer dans la terre. C'est qu'elle ne savait pas que certaines chenilles entrent dessous pour le travail de la métamorphose... il y a tant de choses que nous ne savons pas, faute d'écouter, de regarder, faute d'attention, faute de silence. Nous sommes tellement agités d'émotions, de peurs, de désirs, de refus de ce qui est.



Participation à Mil et Une , merci ... 

Déjà publié ici


vendredi 12 mars 2021

Chassé-croisé, tissage de fils invisibles.

 

L'enfant


Où va l’océan, lorsqu’il se retire loin, loin, là-bas ?"

Me souviens d’un enfant qu’avait jamais vu la mer

Béa, baba, et si calme

Devant la vaste étendue de plage vide d’eau

Il avait reçu le baptême, le saint esprit sur la tête.


Et ceux qui avaient admis par renoncement

Et ceux qui avaient admis à force d’explications

N’ont rien vu de ce qui se passait là

Que c’est grand don que de ne pas savoir

Et vivre d'émerveillement.


Participation à Mil et Une  ici  Merci !



Mots déjà partagé ici, Merci Mathilde

Quoi de plus beau que les yeux d'un enfant qui découvre le monde ...
Merci Miche Gou pour ces lignes d'émerveillement ...
Bises et belle journée
Mathilde ☼♫♪♥

Douceur Mathilde... nos enfants ( ceux que nous avons été) sont toujours là...parfois on peut les voir pointer leur nez.
Ils sont si vivants...
Je t'embrasse


lundi 8 février 2021

Participation à l'atelier d'écriture Mil et une.

 

"La di la fé", l'accueil créole


Eduardo Ungar 



Arrêt sur image

Ils déménagent ou emménagent ?

En tout cas les commérages

Les « ladilafé » vont bon train !


Cessez bonnes femmes

Cessez les palabres 

Et mettez-vous au ménage

Transpirez pour gagner !



mercredi 20 janvier 2021

Les vacances de Mr Hulot.


Participation à L'atelier d'écriture Mil et Une 


Harold Feinsteins.


On dirait monsieur Hulot

C'est bien ainsi qu'il déambule dans ses films

Juste qu'il lui manque sa pipe et son parapluie !

La démarche penchée, incliné en avant

Si ce n'est les mains dans le dos...

Le chapeau, la veste un peu courte

Oui à coup sûr, c'est Mr Hulot.


Les mains accrochées dans le dos...

Mon grand-père marchait ainsi

L'un de mes grands-pères, celui que je n'aimais pas

Le dimanche parfois nous allions les 4 enfants

En promenade avec lui, lui devant les mains dans le dos

Marchait vite, il fallait le suivre

C'était sans pitié, sans tendresse, tout sec !


Les mains dans le dos...

Presque sur les hanches

Mr Hulot tenait la pose, figé

Devant tout objet qui retenait son attention

Ah j'aimais bien Mr Hulot...




mardi 29 décembre 2020

Sans tambour, ni trompette, ah non ! Clairon !!

 

Il y avait un tunnel, comme ça, inversé 

Sur son dos les trains passaient, et la route le traversait

Tous les matins, tous les soirs nous l'empruntions

Nous rendant à l'arrêt du car qui nous conduisait à l'école.


Nous avions déjà arpenté les 800m de chemin au bout duquel

La maison familiale, jouxtant la centrale SNCF où père travaillait

Agent de la sous-station, voilà ce qu'il faisait

Par tous les temps ce chemin à travers champs.


Lorsqu'il y avait tempête, le vent s'engouffrait dans cette bouche

Le pont de chemin de fer, et nous coupait le souffle

La petite sœur, en faisait des drames, elle pleurait, elle hurlait

Qu'elle ne pouvait plus respirer.


Bien sûr que si, on pouvait encore respirer et encore avancer

Et passer de l'autre côté, mais elle braillait la petite sœur

Et refusait d'avancer, au risque de nous faire manquer le car

Qui nous amenait à l'école de la ville d'à côté, Maintenon.


La première fois que c'est arrivé, une inspiration

Moi la grande, l'aînée, responsable désignée en toutes circonstances

Je l'ai prise contre moi, avec elle me suis retournée et...

A reculons nous sommes passés.



vendredi 14 août 2020

Qui a tué l'hypnotiseuse ?


Sujet Mil et Une 


Quand elle est entrée dans le wagon, de suite, elle a compris que quelque chose ne tournait pas rond, ou trop rond ! Les Dupont dupliqués à l'infini dans le balancement du train.

La dernière affaire à laquelle elle avait participé, impliquait des agents de la DGSE ; cela s'était mal passé, l'un des agents avait parlé !

A coup sûr on voulait la réduire au silence, ces gens-là ne font confiance à personne, au point de s'entre-tuer.

Elle ne s'est pas assise, et bien que sa tête dodelinait à l'étrangeté, à l'identique, elle est restée debout à observer.


Mêmes chapeaux, mêmes journaux

Dans le balancement

Tou-tou-tou, tou-tou-tou.


Un tunnel, le tunnel...

Tout s'enfuit, glissement...


Mais elle est toujours là, et elle Voit.


Ils ont disparu les bonhommes

Le wagon est vide, si lumineux

Vide et joyeux, il arrive.


Les portes s'ouvrent

Sur une plage, palmiers et cocotiers

Blanche, si blanche.


Un parasol, rouge.


dimanche 9 août 2020

Nulle part

Vers là

par ici

Ailleurs


Nulle part où aller

Et c'est sans ristourne.


Ne sois pas triste

C'est juste bien.


lundi 22 juin 2020

Merci Mona


Oh, un grand pissenlit
Sur la façade de l'immeuble
Et d'autres encore qui fleurissent la ville
Magnifique !!! Merci !
Merci pour les pissenlits
Cette plante est la reine de la survie.

Qui peint « dents-de-lion » sur les murs de la cité
Ne peut être que semeur, semeuse selon Mona
De graines de vie pour les générations à venir
Je m'associe à cette ode, non sans raison :
Sur cette île où je vis dans l'hémisphère sud
Alors que l'hiver austral s'installe
Je cueille encore les fleurs, les feuilles et parfois les racines.

Je me nourris avec parcimonie de cette sauvage qui ne pousse
Que là où elle décide, impossible de la semer à volonté
Elle a beaucoup de mérite parce que ….
Les fous du karcher chimique ne cesse d'éradiquer toute végétation
Dans les prairies, le long des chemins, des clôtures de leurs maisons
Et même l'autre jour devant le portail.

Poussait-là, un magnifique pissenlit dont je prélevais des feuilles
Des fleurs, des boutons si bons
Et cet autre jour... grise mine le pissenlit et cette odeur d'amande !
Oui, ils ont osé, et tout le long et partout à l'entour !
Ma colère fut grande, je l'ai tu déjà
Puis mue par une force silencieuse, j'ai réalisé une affiche
Que j'ai fixé sur le portail

« Prière de ne pas pulvériser de produits chimiques
Devant mon habitation. MERCI »
Ça, ils n'ont pas aimé ! Que tous puissent lire le forfait
Que la pancarte reste longtemps...
Elle est maintenant dans la cour, de temps en temps
Je repasse les lettres aux couleurs, et me voici
A y peindre un pissenlit à la façon de Mona
Et au cœur de la fleur... Cupidon.



Pour information, tout est comestible dans le pissenlit
Qui a des vertus nourrissantes et thérapeutiques
Ici une recette pour réaliser un miel vegan, miel de fleurs de pissenlits.


Participation à L'atelier d'écriture Mil et Une 





dimanche 21 juin 2020

lundi 27 avril 2020

Le petit piment


« Petit piment »
C'est elle qui le disait
Très fière de sa capacité à la méchanceté
Celle-ci confondait
Intelligence et vacherie.


Ainsi de place en place
Elle allumait des incendies
Et après elle, tel Attila
Les terres brûlées.


Si elle avait eu quelques dons de visionnaire
Elle aurait vu et Voir c'est comprendre
Que la guerre n'a pas de fin
Et que la victoire d'hier fait la défaite d'aujourd'hui
Et de place en place, tout perdre.



Participation à l'atelier d'écriture Mil et une


Karen Hollingsworth

dimanche 26 avril 2020

Dans cette attente


J'ai attendu que ce chat de ce temps si lontan
Vienne me raconter une histoire...
Mais ce chat était muet
Il avait tout oublié, même les cris
Les explosions, la terreur sous la pluie
De bombes et de cendres...
Il était là, fringant, comme né d'hier.


J'ai attendu que la petite danseuse, petit rat de l'opéra
Vienne me raconter son histoire...
Et là j'ai pleuré tant son histoire était triste
Tant de mépris de la part des esprits bien pensant
Pauvre enfant ! Le sculpteur en fut affligé
Mais la petite fille ne s'en remit jamais
Alors je l'ai consolée.


J'ai pas attendu que Bansky vienne me raconter
Le confinement nous y sommes toutes et tous
Et si les rats ont envahi sa salle de bain
Quand j'ai vu le désastre, j'ai pensé si fort
A père et fils qui vivent en célibataire
J'ai pensé quand je suis allée les voir
La salle de bain était dans cet état !


L'éventail ?
Je n'en ai pas trouvé... désolée.


Participation à l'atelier d'écriture Mil et une


Bansky -- Degas - Pompéi -

dimanche 19 avril 2020

Oxymore, oxymore ! Soit !


« Ah ça, je ne vais rien dire
Et mon silence sera assourdissant »
Pense très fort l'enfant.
Oxymore, oxymore ! Soit !

Le silence de ce qui ne veut pas dire
Dire Ce qui Est.

Le silence de ce qui se tait devant l'ignominie
Et ainsi justifie ce qui est le plus laid.

Ah oui, le silence peut être véritablement assourdissant.


Participation à l'atelier Mil et Une, ici


lundi 16 décembre 2019

La folie des grandeurs

Vous savez pendant la « dernière guerre »
Celle que les plus jeunes ne connaissent que dans les livres
Et dans les films
Il y avait l'horreur à côté du clinquant
La fête et la détresse
La lutte et la soumission
La faim et le marché noir
Etc.

C'est étrange comme cette image, ce gros nœud, ce miroir
Ces petits personnages me font penser à ça
Les grands discours du petit moustachu si cruel
Devant ces foules réglées, bras dressés
Face à face pour la destruction
Il n'y a pas eu de Victoire
Si non, nous n'en serions pas là...
La dichotomie s'affiche à chaque coin de rue.



Participationà l'atelier d'écriture Mil Et Une 


Joana Vasconcelos

dimanche 15 décembre 2019

Tirer la ficelle par les deux bouts


Mère me racontait que quand ils se sont connus
Son amoureux qu'est devenu mon père
Pouvait de ses deux mains faire le tour de sa taille
Sa taille si fine !

Ouahhh, comme elle était fière
Et lui donc !

J'ai ouï dire qu'à l'époque des corsets
Les filles tiraient tellement sur les lacets
Qu'elles s'en trouvaient mal
A celle qui aurait la taille la plus fine !

Et puis le temps a passé
Ce n'est plus la mode de la taille fine
Et puis, bien vieux qu'ils sont
Que père est mort depuis quelques années.

Comme quoi tirer la ficelle par les deux bouts
Cela n'arrête ni le temps, ni les causes, ni les effets
Beaucoup d'efforts pour pas grand chose
Et même en vérité, rien du tout.


Participation à l'atelier d'écriture Mil Et Une


Igor Morski

lundi 7 octobre 2019

Le passage


Lorsque tu auras quitté la ville, par la porte Sud
Il te faudra traverser le désert
Plaine immense écrasée sous le soleil
Au loin tu verras s'ourler des montagnes
Avance dans cette direction, jusqu'à sentir
Sous tes pieds des dunes se former
Le sable glisser
Avance encore !

De montées en descentes, tu découvriras
Un sommet, il a forme humaine, une tête et un chapeau
Les nomades l'appellent « Le monsieur »
Mais peut-être est-ce une femme, peu importe
Avance encore, le jour, la nuit avance encore
Lorsque tu seras au pied de cette montagne
Tu verras !

Attends l'aube
Sois éveillé bien avant les premières lueurs du jour
Aiguise tes yeux à la lumière noire
Tu percevras le basculement de la nuit dans le jour
Dans ce froid vif, comme un coup de vent dans des branches
Celles des arbres qui grandissaient il y a bien longtemps dans cette région.

Ne quitte pas du regard la statue de roche
Elle va peu à peu se détacher de l'obscurité
Bleus sur bleus et ce sont des mauves et des roses aussi
C'est alors !

C'est alors que tu verras un œil dans la paroi abrupte
Un œil s'ouvrir, s'éclairant des premiers rayons
C'est tellement, tellement !

Ils sont si nombreux ceux qui prirent peur
Hurlant, fuyant, colportant toutes sortes d'histoires.
Toi, tu resteras tranquille et …

Je n'en dirai pas plus, après c'est à toi de voir !


Participation à l'atelier d'écriture Mil et Une 
Sujet 35 / 2019


Jean-Michel Folon

mardi 1 octobre 2019

Le poète et la mignonne

« Mignonne allons voir si la rose … »

Aura-t-elle suivi le poète la mignonne ?
Il n'en voulait qu'à sa petite fleur
Alors lui chanter fleurette
Et lui pourrir la tête avec ce concept
D'un temps qui passe et ne revient jamais
D'une jeunesse qui ne serait que des apparences
Conforme à ses attentes à lui, le mâle.

Se sera-t-elle laissée défleurer, déflorer
Dépuceler la vierge effarouchée ?
Y aura-t-elle trouvé son plaisir...

Aura-t-elle plongé dans l'apnée de l'extase ?

Mignonne allons voir...


Participation à l'atelier d'écriture Mil Et Une  



jeudi 19 septembre 2019

Entre les lignes, c'est si vivant...


Il ne s'agit d'écrire
Mais de lire
Celui qui écrit se libère
Ne doit-il pas se détacher
De ce qu'il donne à lire ?
Cela ne lui appartient plus
Mais ça !

Alors, lire entre les lignes ?
C'est se libérer de ce dictât
Qui prétend ce qui serait une juste lecture
Dictée par les uns, par les autres
Et même par l'auteur de ces lignes
C'est quand on a plus rien à dire
Que les mots se délient.


Participation à l'atelier d'écriture Mil et Une
Mil et Une