Quand elle est entrée dans le wagon, de suite, elle a compris que quelque chose ne tournait pas rond, ou trop rond ! Les Dupont dupliqués à l'infini dans le balancement du train.
La dernière affaire à laquelle elle avait participé, impliquait des agents de la DGSE ; cela s'était mal passé, l'un des agents avait parlé !
A coup sûr on voulait la réduire au silence, ces gens-là ne font confiance à personne, au point de s'entre-tuer.
Elle ne s'est pas assise, et bien que sa tête dodelinait à l'étrangeté, à l'identique, elle est restée debout à observer.
Mêmes chapeaux, mêmes journaux
Dans le balancement
Tou-tou-tou, tou-tou-tou.
Un tunnel, le tunnel...
Tout s'enfuit, glissement...
Mais elle est toujours là, et elle Voit.
Ils ont disparu les bonhommes
Le wagon est vide, si lumineux
Vide et joyeux, il arrive.
Les portes s'ouvrent
Sur une plage, palmiers et cocotiers
Blanche, si blanche.
Un parasol, rouge.
Le sais-tu qui l'a tuée ?
RépondreSupprimerchut ...
SupprimerJ'reviens lire ce texte mystérieux.
RépondreSupprimerVu le titre, je pense à l'auto-hypnose
ou capacité de modifier sa perception (son niveau de conscience)
au point de ne plus prêter attention aux Dupont suspicieux,
comme s'ils n'existaient plus,
comme si l'hypnotiseuse n'était plus là...
Quelque chose de magique ressort de ces mots
C'est peut-être ça aussi, comment savoir ?
Supprimer