Dans
ce rêve éveillé du monde, habité par le souffle vivant, tous égaux. Il n'y a pas de petits et de grands, d'espèces
supérieures, d'éléments exclus, de maladie et de réparation, de mérites, il
n'y a que ce qui Est, jaillissement dans ce qui n'a ni commencement, ni fin. Amen !
Le
rêve du penseur n'est qu'une boursouflure, qui prend fin avec la
mort de toutes les croyances, effacement des traces de toutes ces pensées, la fin de ce mode de fonctionnement qui
prétend que la conscience est la conscience d'un soi séparé. Le
propre de l'homme n'est rien d'autre que cette anomalie du
retournement en soi, une image de moi qui ne veut pas passer, rien
que passer.
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