vendredi 7 novembre 2014

Tous égaux

Dans ce rêve éveillé du monde, habité par le souffle vivant, tous égaux. Il n'y a pas de petits et de grands, d'espèces supérieures, d'éléments exclus, de maladie et de réparation, de mérites, il n'y a que ce qui Est, jaillissement dans ce qui n'a ni commencement, ni fin. Amen !

Le rêve du penseur n'est qu'une boursouflure, qui prend fin avec la mort de toutes les croyances, effacement des traces de toutes ces pensées, la fin de ce mode de fonctionnement qui prétend que la conscience est la conscience d'un soi séparé. Le propre de l'homme n'est rien d'autre que cette anomalie du retournement en soi, une image de moi qui ne veut pas passer, rien que passer.


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