Et quant à l'essentiel, il est tellement silencieux...

Une chance qu'ils n'aient pas réussi à se mettre d'accord
Tous ces grands doctors des grandes religions monothéistes !
Une chance, je te le dis !
Déjà qu'avec un dieu unique, tout puissant, là-haut dans le ciel
Qui confie sa loi à quelques uns de ses soi-disant érudits, on était mal parti !
Alors imagine s'ils s'étaient, tous les croyants, rangés derrière la même bannière
Foutus, je le dis, nous serions foutus !
Mais les choses sont bien faites, que même au sein d'une même église
De multiples mouvances, voir des oppositions, et des conflits
Chez les chrétiens, les musulmans, les juifs, des dissidents, des extrémistes, etc.

Tu vois, les hommes ne pourront jamais s'accorder autour des croyances

Et quant à l'essentiel, il est tellement silencieux...
Pas de vérité comme un point fixe
Pas de dieu séparé de sa créature, pas de quoi s'opposer
Vivant, l'infini vivant ne peut être saisi
Et bien sûr ne dicte aucune loi. 

Des scénarii

 

Ils ont dit : le sauveur !

J'ai marché avec l'incomparable, si beau, si noble, si juste, lumière ! 

Marcher avec quelqu'un ne fait ni le maître, ni le disciple

C'est chacun dans son corps/esprit, dans la même direction  

Seule la direction s'impose par la connexion en soi

Nous avons donc marché.

C'est alors qu'ils l'ont pris, qu'ils l'ont condamné

Crucifié, précipitant la désespérance en moi

Si grande, si violente désespérance.

Ce n'était pas assez, ce n'était pas fini

C'est alors qu'ils ont dit : il a ressuscité d'entre les morts

A la droite du père, etc. 

Et depuis, à genou, ils le vénèrent, imposent leur croyance. 

 

Non !

La source en chacun de nous

"Je suis."

Déjà ici 

Merci 

Anonyme : L'intériorité est la source même.

Miche : Oui

Ariaga : Ce texte me parle très fort mais cela reste à l'intérieur ...

Miche : De l'intérieur à l’intériorité...

Hoohoho

 

Ohhh, quand ils ont le mot « dieu » dans la bouche

C'est quelque chose !

On sent bien que cela leur donne beaucoup d'importance

Comme si faire référence à un très grand, très haut, très saint

Cela les sanctifier eux-mêmes

Mais …

Je n'entends que le clapotis de la salive

Crachotis entre les dents

Postillons au balcon.

Et lorsqu'enfin ils osent proclamer

La nécessaire humilité

J'entends le rire grelot dévaler l'abrupte

De la montagne

Toutes les montagnes sont sacrées.

Merci Anonyme

Anonyme : "Il ne faut pas remuer les marais. Il faut vivre sur les montagnes."

Miche : Piqué de mouches venimeuses, et rongé comme la pierre, par les nombreuses gouttes de la méchanceté, ainsi j’étais parmi eux et je me disais encore : « Tout ce qui est petit est innocent de sa petitesse ! »
C’est surtout ceux qui s’appelaient « les bons » que j’ai trouvé être les mouches les plus venimeuses : ils piquent en toute innocence ; ils mentent en toute innocence ; comment sauraient-ils être — justes envers moi !
La pitié enseigne à mentir à ceux qui vivent parmi les bons. La pitié rend l’air lourd à toutes les âmes libres. Car la bêtise des bons est insondable.
Me cacher moi-même et ma richesse — voilà ce que j’ai appris à faire là-bas : car j’ai trouvé chacun pauvre d’esprit. Ce fut là le mensonge de ma pitié de savoir chez chacun,
— de voir et de sentir chez chacun ce qui était pour lui assez d’esprit, ce qui était trop d’esprit pour lui !
Leurs sages rigides, je les ai appelés sages, non rigides, — c’est ainsi que j’ai appris à avaler les mots. Leurs fossoyeurs : je les ai appelés chercheurs et savants, — c’est ainsi que j’ai appris à changer les mots.
Les fossoyeurs prennent les maladies à force de creuser des fosses. Sous de vieux décombres dorment des exhalaisons malsaines. Il ne faut pas remuer le marais. Il faut vivre sur les montagnes.
C’est avec des narines heureuses que je respire de nouveau la liberté des montagnes ! Mon nez est enfin délivré de l’odeur de tous les être humains !
Chatouillée par l’air vif, comme par des vins mousseux, mon âme éternue, — et s’acclame en criant : « À ta santé ! »

Ainsi parlait Zarathoustra. 

Caspar David Friedrich.

De la foi

 

La foi est un processus puissant

Il est de l'inconscient

Et tout ce que la foi réalise

On parlera de miracles, de dons

De paranormal

Enfin, tout ce qu'elle réalise

Ne quitte les profondeurs de l'océan

Que le temps d'un instant

Tel le poisson volant

Retourne aussitôt sous la surface.

La petite conscience ne peut

En aucune façon,

Grandir dans la foi, dans les croyances

Dans les imitations, dans les répétitions. 

Déjà publié ici

Des enfers

 

Il parle de son autre mamie, il s’inquiète pour elle.

– Tu sais elle a peur, elle a peur d’aller à l’hôpital, peur d’entrer dans les cimentières, elle a peur de mourir.

– Ben elle est croyante, elle a juste à s’en remettre à son dieu.

– C’est qu’elle a peur d’aller en enfer !

– Ah, j’avais oublié ça,  mais oui tu as raison, ils ont peur du jugement dernier.

– Même qu’à l’école les enfants disent que si tu marches à reculons, tu marches avec le diable.

– Oh ?

– Oui, je suis bien content de pas croire en dieu !

Ici

Par-delà les divisions ... l'amour

 

C'est ton jardin privé

Je n'entrerai pas dans ce jardin-là

Je t'attendrai à la porte.

Pendant ce temps que j'attendrai 

J'aurai écrit des mots

Des mots dans lesquels je dirai que les croyances divisent les hommes

Et pourtant ...

Au moment où tu sortiras de ton jardin privé

Rien ne viendra nous séparer

C'est beau, vraiment !

Ce que je vois-là.

Owen Gent

D'un homme prisonnier

 

Elle est bien pratique la raison pour expliquer

Expliquer et faire entrer dans un récit linéaire

Des événements qui se trouvent ainsi classés

Et donc définis les uns par rapport aux autres.

On a rien inventé de mieux pour conditionner les esprits

Une carte imprimée dans les cerveaux.

En toi, cette autre faculté de l'esprit

Qui est du tranchant de l'épée, la confusion ni résiste pas.

Le bavardage est toujours confus

Qu'il vise à cacher la réalité

D'un homme prisonnier de ses modes de fonctionnements archaïques

De ses croyances, de ses émotions, de sa chimie. 

En toi, cette autre faculté de l'esprit

Qui est du tranchant de l'épée, la confusion ni résiste pas.

Déjà publié ici

VOIR

 

Il ne s'agit pas d'abolir son conditionnement

Mais de Voir que c'est : conditionnement.

Nous sommes tous différents, oui !

Différents mais non-séparés.

Nos croyances nous séparent.

De nos conditionnements

Nos modes de fonctionnement en pensée
Sont conditionnés par nos croyances
Il en résulte une impossibilité pour le croyant
De remettre en cause la parole sacralisée par la croyance.

Du prosélytisme

A quoi reconnais-tu les systèmes de croyances ?
A ce besoin de prouver, de convaincre, de décider
D'autrui, en cherchant à lui imposer cette représentation
A laquelle il devrait se soumettre, et à genou !

C'est curieux... oui pour moi cela l'est
Et puis finalement comprendre que ces systèmes de croyances
Qui se prétendent Vérité Unique (dieu, ou la science, ou la raison)
Ont besoin pour continuer à exister, ne pas se confronter au mensonge
Ils ont besoin de s'étendre, armées du prosélytisme.

De la rigidité

Les croyances sont rigides

Enfants de l'imaginaire

Elles n'imaginent plus rien

Elles ont décrété la vérité

D'une réalité une.

Les croyances s'opposent

En des discussions stériles

Sacrifient la communication

La circulation d'informations

Est ainsi bloquée.

Déjà publié ici

Des croyances

- Il faut y croire !

- Avec la croyance nous ne cessons de nous séparer... je suis alors, ce penseur qui se prend pour une entité séparée et qui dans cet état d'isolement cherche à combler le vide qu'il est à lui-même.
Il ne s'agit ni de croire, ni de ne pas croire...


Echange avec Elysa

Ryan Mrozowski

Comme un bilan...

Les croyances...

Un réseau, un maillage

Ils vous disent quoi faire

Et quoi penser

Jusque dans votre corps.

Ils vous ont fait

De génération en génération

Vous leur appartenez.

Pourtant...

En chacun la porte

Celle qu'on est le seul à pouvoir franchir

Celle que l'on franchit seul.

Déjà publié ici 

Croyances et délires

Naïvement, donc sans réfléchir, je me suis toujours demandée pourquoi ceux qui croient en dieu, croient aussi au diable, tiraillés de l’un à l’autre.

Voir cette représentation dualiste apparaître en concomitance avec la position du penseur qui se prend pour une entité séparée. Si je me sépare c'est bien pour m’asseoir sur le siège le plus haut, c'est donc que les autres ne le méritent pas (les frères, hommes, animaux, végétaux, le ventre de la terre). Il me faut alors justifier de cet acte par une lutte sans merci, le diable entre en scène.

Par ces temps où la peur grandit, les prédications vraiment tordues vont bon train. Des histoires glauques qui mettent en scène des guerres entre le saint et le damné, entre le bon et le mauvais. Le fondement de toutes nos guerres fratricides, la mauvaise foi.

L'humanité va-t-elle sombrer dans cette forme de paranoïa aiguë, où le sentiment d’insécurité est omniprésent, où la vie même est ennemie ?

Déjà publié ici  

Vincent Van Gogh

Du penseur et des croyances

S'attaquer à un vide qui n'est pas ! pauvre penseur !

Et voici les croyances ...

Quand ses croyances viennent à manquer

Vite, vite, se dépêcher d'en produire d'autres !

De fil en aiguille...  dieu, les sciences, et l'ultime croyance : 

L'ordre nait de ses propres activités.

Organiser sa pensée, organiser des systèmes

Des civilisations, et voici l'ordre étatique !

Il faudra que ces mondes s'effondrent pour qu'enfin

Le penseur voit que l'ordre parfait est "là", infiniment vivant.

Et dans la vision, de cet ordre qui ne cesse de naître

Plus de séparation... tout est là...

Déjà publié ici 

  Tapety Na Pulpit Fantasy 

Le monde est tel que vous le faites

Il a été dit : "Le monde est tel que vous le faites"

Et aussitôt en faire une leçon de moral

Nous sommes tellement conditionnés

A juger de ce qui est bien, de ce qui est mal

Et le faire en se conformant à des modèles

Pas toujours les mêmes, certains même se tirant la langue

Donc s'appliquer à se conformer

Donc éduquer en conformant l'autre

Donc condamner en jugeant l'autre non conforme

Là encore je pourrai m'arrêter et juger de tout cela !

"Le monde est tel que nous le faisons"

Laisser les mots descendre en soi

Sans les retenir à toutes fins utiles

Il est possible de Voir

Nous faisons les choses dans lesquelles nous avons foi

Comme nous y croyons elles existent et se réalisent

Ainsi tout est maintenu dans l'étau de nos croyances

Le monde est tel que nous le créons avec nos "croires"

Notre responsabilité est totale. 

Artwork by Sam Brown

Puisqu'il se donne...

C'est qu'il y a foule à vouloir le manger puisqu'il se donne

Et s'il se donne n'est-ce pas pour être mangé ?

Alors on assiste à la curée, ventre à terre

Que le meilleur gagne !

Et voici que le pain si beau se trouve massacré par la ruée

Les premiers arrivés tout excités par leur victoire

Séparent la croûte de la mie, préfèrent ceci, rejettent cela

Et les derniers ramassent les miettes

Certains s'en sont rentrés avec un petit morceau

Qu'ils gardent jalousement, défendant becs et ongles.

Sur ce champs de bataille ne reste plus rien du chant du pain.

Déjà publié ici 

Plage polluée sur la mer Rouge à Charm el-Naga (Port Safaga) en Égypte

Se libérer de ses croyances, c'est se libérer des maîtres à penser

Ils confisquent en vous cette souveraineté naissante
A naître toujours, en liberté, de penser par soi-même
Se tromper ? Et alors ? Ne se trompent-ils pas eux ?
Quoi qu'il en soit, c'est vous qu'ils trompent
Vous présentant des hypothèses comme des vérités.

L'hypothèse est utile à avancer, à produire du raisonnement
A vérifier par l'analyse, la logique
Mais toujours elle doit laisser la place à une nouvelle hypothèse
L'hypothèse n'est pas du processus de l'évidence.

 Internet

Des croyances...

Croire ?
C'est prendre pour vérités des hypothèses
C'est encore les proclamer, haut et fort
Même quand on se tait
C'est encore chercher à les imposer
Au frère, à la sœur, au père si c'est possible
Parce que la croyance fait un ego surpuissant
Gardien féroce d'un temple où rien ne doit changer.

SOurce

Les envahisseurs et tellement d'arrogance

Celui-là voulait être blessant avec ses jugements
Mais il croit en jésus !
Celui-là se sentait fort et puissant
Ne croyait-t-il pas en jésus ?


Pourquoi diantre le jugement d'autrui
Devrait me toucher ?
Cela lui appartient, petit homme
Comme son mépris
Il ne voit pas que c'est son image
Que lui renvoie le miroir.


En aucune idée je m'arrête
Ni me frappe la poitrine
Ni la gonfler
Le regard droit, ni qui se lève
Ni qui se baisse.


Alors, lorsque je vois celui-ci ou celle-là...


Regarde-le l'homme à genou
Sous quel poids ploie-t-il ainsi ?
Quel est ce tout puissant devant lequel il s'incline ?


Il n'y a pas plus grande arrogance qu'en celui qui croit
Qui prétend détenir La Vérité, unique vérité de sa croyance.

Plus je me trouve confrontée à cela en l'autre
Plus la sidération grandit
Comment cela fonctionne-t-il dans ces têtes ?


Oh comme ils se prennent au sérieux !
Oh tragédie des chaînes secouées
En des ruelles obscures
A l'amour ils opposent la haine
L'amour étant leur propriété.


Les temps sont durs pour celui qui ne voit pas !