Comme
l'enfant qui découvre l'affaire du père Noël...
Ils
ont menti et par un curieux principe on avait pris pour vérité un
mensonge.
Enfin...
Pas vraiment, parce que les questions prenaient formes, des questions
de bon sens : comment c'est possible cette chose-là ? Réfléchir... pense, pense, pense.
Les
questions on ne leur posait pas, c'est donc qu'on savait qu'ils y
répondraient à côté, qu'y répondre serait pour eux une remise en
cause.
Mais
non ! Pas une remise en cause, juste le dévoilement de leur
mensonge, pris en flag ! A moins que... se seraient-ils mis à croire au père Noël ? Ohhhh
peut-être ! le bon-dieu c'est leur père Noël.
Étrange
tout ça, non ? Apparition, disparition... vérité, mensonge...
et si c'était ça la véritable nature de la réalité ?
Un
réel insaisissable dans sa totalité, que certains ont eu cette idée
d'en profiter pour faire des mystères, raconter des histoires, en
obtenir pouvoirs. Pouvoirs sur les autres, et les autres deviennent
une masse, une foule, le peuple que l'on légifère, que l'on dirige,
que l'on utilise, que l'on manipule, que l'on exploite, que l'on
violente, que l'on maltraite, etc.
Ainsi
ce mensonge du père Noël administré aux enfants, ne serait qu'une
répétition, qu'un entraînement, qu'un conditionnement pour un mode
de fonctionnement dont la base est le mensonge pour le pouvoir.