La
faute originelle, existe-t-elle ?
En
conscience, le mensonge a-t-il été décidé ?
Portons-nous,
enfoui, le souvenir d’un choix malheureux ?
Il
en est si souvent question !
Dans
une attention soutenue, qui ne fasse pas concession, on peut
facilement observer : la paresse, les incohérences, les
tricheries… dire une chose et en faire une autre…
Nous
nous en remettons sans cesse, à l’autorité d’un chef, d’un
parent, d’un ami, d’un gouvernement. Et dans le même temps nous
revendiquons la liberté.
Nous
larmoyons sur la grande pauvreté, et restons tellement préoccupés
par notre petit confort.
Nous
en appelons à l’amour éternel, et fuyons tout ce qui pourrait
remettre en cause nos habitudes.
Nous
souffrons de notre état d’impuissance et pourtant le décidons.
Le
mensonge fait bien parti de nos vies, au quotidien la lâcheté,
demain, demain je ferai, demain je changerai.
Et
si ce n’est demain, c’est que je n’y peux rien.
Rester
dans l’inconfort de ce constat…
L’inconfort
n’est que résistance devant le fait, donc une vérité.
Plus
je manie avec dextérité le mensonge, plus l’estime pour ma
personne est grande et le rejet est puissant.
La
résistance c’est… "moi".
Rester
dans cet inconfort, il ne dure que le temps d’admettre, de Voir,
que oui…
Il en est ainsi.
Voir
révèle toujours le faux, cela est Voir le vrai.
Nous décidons d'instant en instant, oui !
RépondreSupprimerOui, d'instant en instant !
SupprimerOui, c'est la voie de la non-vie, de l'ego, de la domination...
RépondreSupprimerMerci pour cet élan, Miche
Merci à toi Eric :)
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