VOIR

 

Se laissant influencer par la "bonne forme" 

Projetée par le consensus 

Vouée à tous les conservatismes

On peut se sentir engagé en mauvais chemin

Conflit interne très inconfortable

Qui finit par produire un handicap. 

 

Longtemps c'est insidieux, le malaise est sourd

Alors la taisure, ou encore les bavardages incessants

Et le bavardage, c'est aussi l'hyperactivité. 

 

Ce n'est que lorsqu'on est en mesure d'entendre ce mal-être

Ce conflit larvé

Ce n'est qu'alors que l'on peut, ne plus subir cette influence 

Qui cherche à vous récupérer avant de vous condamner

Vous supprimer.

 

 

Publié ici

 

 

 

VOIR

 

Tant de précaution pour ne pas être vu
Tendre des rideaux opaques
Fermer les fenêtres.

Mais ! Tout est vu
Qu'il n'y a rien à voir.

 

 

Otto Ludvig Sinding

La matière est lumière

 

C'est gentil ça, et c'est étrange... l'écho d'autres mots...
Quelqu'un disait : pour descendre dans l'obscurité, prend une lampe.

J'écoutais, un instant séduite par l'idée, et puis me suis rendue compte que la lampe
Trouant l'obscurité faisait apparaître des ombres...

Je préfère aller dans la nuit sans lampe
Voir dans la nuit la plus profonde
Cela Est.

Source 

Le chemin de Voir

 

Dans quel état es-tu ?

En premier lieu, les mots, les adjectifs de la psychologie, cette affaire a pris tant d'importance !

Viendront les mots qui parlent d'un état physique, nommer des sensations.

Être en mesure de dépasser ces deux niveaux, c'est Voir que chaque niveau de réponse sont des niveaux de conscience parmi un grand nombre de niveaux.

Dépasser quelque chose ne se fait pas dans l'opposition ou le refus, je suis cet état au moment où j'y suis.

Quand plus rien ne s'oppose à ce qui est, pfffffff. Ce n'est pas cela qui disparaît, un glissement en conscience.

Il est possible que l'on ne soit en mesure de changer d'étage qu'après en avoir exploré tout le potentiel qui est aussi une limitation. 

A chaque étage un grand nombre de pièces.

Parfois, une force inconnue propulse d'un coup à des années lumières.

 Marek Biegalski

Au coeur du vivant

 
La vie est naissance et mort, concentration et expansion

Voilà ce que nous pouvons Voir.

Aimer, ne pas aimer ? 

La question ne se pose pas dans Voir.

Je ne vois pas cela tourner en rond

Mais se créer d'instant en instant par la puissance de ce double Mouvement de naître et mourir 

Sensation intense d'extase en extase.

Cette image de la respiration...

Ce n'est jamais le même air que nous respirons.

VOIR

 

La faute originelle, existe-t-elle ?

En conscience, le mensonge a-t-il été décidé ?

Portons-nous, enfoui, le souvenir d’un choix malheureux ?

Il en est si souvent question !

 

Dans une attention soutenue, qui ne fasse pas concession, on peut facilement observer : la paresse, les incohérences, les tricheries… dire une chose et en faire une autre…

Nous nous en remettons sans cesse, à l’autorité d’un chef, d’un parent, d’un ami, d’un gouvernement. Et dans le même temps nous revendiquons la liberté.

Nous larmoyons sur la grande pauvreté, et restons tellement préoccupés par notre petit confort.

Nous en appelons à l’amour éternel, et fuyons tout ce qui pourrait remettre en cause nos habitudes.

Nous souffrons de notre état d’impuissance et pourtant le  décidons.

 

Le mensonge fait bien parti de nos vies, au quotidien la lâcheté, demain, demain je ferai, demain je changerai.

Et si ce n’est demain, c’est que je n’y peux rien.

 

 

Rester dans l’inconfort de ce constat…

L’inconfort n’est que résistance devant le fait, donc une vérité.

Plus je manie avec dextérité le mensonge, plus l’estime pour ma personne est grande et le rejet est puissant.

La résistance c’est… "moi".

 

Rester dans cet inconfort, il ne dure que le temps d’admettre, de Voir, que oui… 

Il en est ainsi.

Voir révèle toujours le faux, cela est Voir le vrai.

On aura pris les choses à l’envers

 

On aura pris les choses à l’envers

A partir d’ici chercher un chemin qui conduise là-bas
Cela fait si longtemps que nous procédons ainsi
Taillant avec tant de hargne dans les broussailles
De ce pays qui séparent, là, dans ce monde hostile
A l’amour, au partage, à l’intelligence du cœur
 
On aura pris les choses à l’envers
Se battant contre le laid, l’indifférence, la haine
Et même contre la mort
Il est tellement évident que cette attitude
Qu’elle soit vers l’extérieur, ou contre soi
Est de même nature que celle qu’elle prétend combattre
 
Mais alors ?
Rendre les armes, abandonner tous les combats ?
Si ces mots ne sont pas pour meubler
Écouter …
Non pas en imaginant les conséquences
La pensée ne connait rien de cet état
Écouter…

Dans son poing serré

 

Ce bref instant de Voir

Entre l'instinct et la main qui se tend

Met l'esprit dans la position de faire un choix. 

C'est tout serré, il faut faire vite

Ca c'est la première fois

Peu à peu un espace grandit là.

Espace de liberté. 

Déjà ici

Merci

Le passage

 

Alchimie

Aux portes multiples

Encore faut-il en Voir au moins une

Peut-être pas toujours la même

Mais une, au moins.

Ici

Source 

Déclinaison sur "Le chemin de Voir" (2)

 

Margimond : Pourquoi chercher ces états de consciences... Ils sont, n'est-ce pas suffisant ?

Miche : Chacun dans sa relation au monde fait ce qu'il a à faire.

Margimond : Et, fait, également ce qu'il peut. Oui, tu as raison. On a tendance parfois à ramener tout à soi. 

Miche : Ce qu'il a à faire
Ce qu'il peut, il fait.

Merci Margimond

EMC

De l'accord, accordés...

 

Je t'ai vu plongé en des endroits !

Personne n'aurait imaginé que l'on puisse plonger-là

Personne pour Voir cette opportunité

Cette ouverture

Cette densité qui n'est pas fermeture.

La première fois, à mes yeux tu as disparu

Et puis à force de regarder ...

Le mur s'est mis à vibrer

Le percevoir, c'est entrer dans la même intensité

Voir ne fait pas une capacité.

Voir, est de l'instant d'être accordés.

Déjà publié ici

Magdiel Lopez 

Futilités

 

Pourtant... suffit de voir

Il n'y a pas de faute

Juste une méprise.

Un décalage, souffrance inutile.

Ici 

Be happy !

Jana Estocinova

Ce n'est pas ça qui est triste

Ah, si vous pouviez Voir

Combien cet attachement au monde des formes

Qui vous fait jusqu'au masque mortuaire

Dure comme cette table

Qu'une pierre ce n'est pas vivant !

Si vous pouviez voir

Combien la pierre est vivante !

Vous accueilleriez la mort comme la naissance

Un passage, une traversée.

Ce n'est pas mourir qui est triste

Ce qui l'est c'est toute cette souffrance surajoutée

Quand l'esprit meurtri par le refus

Comme une bête aux abois

"Il faut que quelqu'un paye !"

Déjà publié ici

Javier López Rotella

Entre les lignes

 

Transparence

Transversale

Transcendant.

Le regard de côté.

Déjà publié ici

Pierre Pellegrini

De la conscience claire, VOIR

 

Nous sommes inconscients des dangers

Une fois que l'on est conscient du danger

C'est fini !

Seymour Joseph Guy 

Sans possibilité de retour.

 

L'adolescente avait été le visiter

Lui le grand père à l’hôpital

Il avait fait une chute

Lui le silencieux il parlait.

Déjà il se plaignit des nuits bruyantes

Les infirmières faisaient la java

C'est ce qu'il disait

Et puis, d'un coup, comme ça

Bien en face :

« Tu vois ma petite fille, dans ma tête

J'étais toujours jeune ! »

Elle le regardait cet homme qui pour elle

Avait toujours été vieux, et le découvrait dans sa jeunesse

Alors que lui, pour la première fois, se voyait vieux

D'un coup ! Basculement !

Avant on ne sait pas, après on ne peut plus ne pas savoir

Le fait s'impose, on parlera de réalité.

Comme avec la gestion de la crise du covid

Ce qui était là, prêt à émerger comme causes et conséquences

De notre relation au monde si pervertie

Comme une bulle, ce qu'on ne voulait pas Voir

Que Voir nous engage dans la voie d'un changement profond

Sans possibilité de retour.

"Je suis avec toi"

 « Je suis avec toi »

Il y a le niveau où ces mots visent à rassurer

Rassurer celui qui les prononce comme celui qui les reçoit

Si la personne émettrice est calme et posée

Elle communique de ce calme

Elle apaise en l'autre

C'est cela la réassurance.

« Je suis avec toi »

Quand ces mots sont de là où cela Voit

Où cela est connecté

Le bras, la cible, la flèche

C'est Voir qui se partage.

Déjà publié ici

En toi, toujours en toi !

Esclaves consentants...

Inutile de dire une force extérieure

Qui s'imposerait à un intérieur

Cette analyse de la situation

Participe encore du mensonge. 

Oh bien sûr des armés sur le pied de guerre

Prêtes à fondre sur la foule

Oh bien sûr le conditionnement

Et plus rien n'en réchappe

La nourriture, l'eau, l'air, les ondes

Tout s'est chargé des pollutions

Mais la véritable cause

Dont on veut si fort ignorer

L'origine, est bien dans chaque esprit.

Dans la manière dont cet esprit s'est formé

Dans l'idée que le sens il fallait le créer

Niant ainsi que le sens précède

Que le monde, avant cet esprit

Est ordre ne cessant de jaillir.

Retrouve cela en toi, et tu es sauvé !

Déjà publié ici

Anna Syperek

Ils disent...

Ils disent : reconstruisons !
Recréons du lien !
Regroupons-nos forces
Et faisons face à l'adversité !

Ils ne voient pas !!!
Que reconstruire c'est ce qui a toujours été fait
Et même les guerres pour reconstruire mieux après.

Ils ne voient pas
Que le lien est là partout, en tout, et que prétendre le créer
C'est précisément encore ce qui a été fait pour le pire
Puisqu'alors c'est décider de là où il doit être et encore
Comment, et encore pourquoi, et finalement l'imposer
En des activités !!!

Ils ne voient pas
Que c'est encore une guerre qu'ils proposent
Porte-drapeau et autres ...

Frida Kahlo et Diego Rivera - The mural Nightmare of War, Dream of Peace, Mexico, 1952.

Hypocrisie et mensonge

Il n'y a pas besoin de chercher pour savoir qui est Voir

La quête est un prétexte pour ne surtout pas toucher

Là où …

Je les vois venir, ceux qui disent que cela n'est pas possible

Je vois leur bouche grimacer le mensonge

Pour se tenir éloigner de ce qui hurle en eux.

Le comble étant ce moment, où ils viennent corriger

La faute, le coquin, qui ose dire que cela Est.

Déjà publié ici

Voilà !