Être
infidèle
Infidèle
à sa peau de chagrin
A
ses souvenirs morveux
A
ses éternels regrets
Ouvrir
sa veste
Il
ne fait pas froid
La
température est bonne
L'inspire
se fait plus profonde
L'inspire
expire
Envol
de papillons.
Être
infidèle
Infidèle
à sa peau de chagrin
A
ses souvenirs morveux
A
ses éternels regrets
Ouvrir
sa veste
Il
ne fait pas froid
La
température est bonne
L'inspire
se fait plus profonde
L'inspire
expire
Envol
de papillons.
D'un
clic vous voici embrigadé
En
rupture avec la voix en vous
Ou
encore pire, à vous demander
Qu'est-ce
que cette voix ?
Le
doute s'installe, vous rendant accessible
A
ces autres voix qui vous disent
Ce
qu'il faut penser, comment le penser
Qui
vous explique comment le monde fonctionne.
Toujours
dans ces modes de fonctionnement
Des
rôles bien définis, les décideurs et vous
Le
lien vivant écrasé, piétiné
Par
vous, vous êtes le seul à pouvoir vous séparer.
Voir,
au-delà de tout attachement
Voir,
d'instant en instant, et c'est au-delà du temps
Les
choses sont claires
Vous
voici libre de tous ces pièges.
Une
fois, deux fois, trois fois
Que
nous ne nous laisserons plus penser par les autres
Et
les autres, tous les autres, c'est le système
Une
fois que nous oserons ne plus nous en laisser imposer
Attitude
toute intérieure, déterminante et non déterminée
Plus
jamais nous ne renoncerons à conduire nos vies
En
tant que processus de transformation dont la mort fait partie
C'est
cela la liberté...
La chanson qu'entonnait à tue-tête le grand-père G.
"Debout
les bleus la sieste est finie
Voici l'heure de la théorie
Laissez
dormir ces braves anciens
Qui partiront... peut-être demain."
C'est
toujours d'actualité !
Pas de vague, surtout pas de vague !
Lorsqu'une confusion
cesse
Le soulagement est immédiat
Ce qui est vu
Ne peut
plus être oublié
C'est un barrage qui cède
Ce qui était
pris comme réel
Ploufff
Il
n'y a qu'une façon pour l'homme de libérer la terre
La planète
en sa nature, c'est de se libérer lui-même.
Il n'y a pas de libération par le collectif, c'est en chacun.
L'appartenance,
qui est du lien au monde
Est
si souvent confondue avec posséder, être propriétaire !
A
tel point que lorsque "partir" se présente
C'est
un affreux drame
Dont
on ne veut jamais, jamais se remettre
Parce
que cela sera accepter de mourir
Et
ça on ne veut surtout pas mourir !
A
peine l'obscurantisme de cette confusion
Est-il
démasqué, que le paysage s'éclaire
Tout
est là !
C’est que ces grandes installations !!! qui défigurent les paysages !
Alezandro : Oui mais voilà quel est réellement le poids et la nature de ces chaînes?
Miche : C'est un travail que chacun de nous peut (doit) faire, de répondre à cette question : "Quelle est la nature de mes chaînes ?"