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samedi 4 novembre 2023

La commande sociale


On nous aura appris à prendre plaisir
De la forme conforme
Et pourtant !
En soi, ça dit Non
Je n'aime pas ça.

Alors le consensus
D'une seule voix
Corrige-toi !
Deviens bonne
Tu dois aimer cela
Et si tu ne l'aimes pas
Fait comme si !

Fais-toi confiance...
De quoi as-tu peur ?
Qu'ils te laissent tous tomber ?
Mais c'est déjà fait !
Penses-tu seulement
Qu'ils te connaissent ?
Non, à travers toi ils cherchent 
Seulement 
A accomplir leurs trajectoires
Régler leurs comptes, etc.







mardi 25 juillet 2023

Du consensus

 

L'analyse critique de la situation humaine
Ne participe pas de la zone de confort
Que circonscrit le consensus.






jeudi 3 novembre 2022

De la limitation

 

Le bon sens, cette qualité première de la raison
Carré, cela vous délimite un champ
Et c'est tellement rassurant
Quatre piquets, ainsi aller de l'un à l'autre.

"C'est la liberté !"
Dira ce qui a besoin de se rassurer.




Marcel Verdier - Le chatiment des 4 piquets.

mardi 20 juillet 2021

Libérer la forme

 

On ne combat pas le consensus
Sans tomber dans les mêmes travers
Qui consiste à trouver des preuves
S'en étayer une hypothèse de mensonges
Ne pas marcher sur ce chemin
Aller la découverte de ce "lieu"
Où la forme est libre.





Merci

Et la forme, dis ?

 

"Tenir la forme"
"Se porter bien"
"Se prendre par la main"

Tant d'expressions
Qui parlent de maintenir la forme
En adéquation avec le consensus.




samedi 31 octobre 2020

Au sein du consensus

 

L'esclave consentant ne souffre pas
L'acceptation est son remède
L'émotion raisonnée perd de son pouvoir
Transformateur.

La sublimation appartient à la raison
Tout autant que l'explication.



samedi 22 février 2020

Du consensus


Il y a des choses qu'il est de bon ton
De citer, de répéter, de …
Ce qui ne dérange pas l'ordre établi.



mercredi 26 juin 2019

Ces frontières illusoires...

Il y a cette frontière interne 
Qui ne cesse de diviser le monde
En possible et impossible, réel et irréel
Admis et non admis
Comme s'il y avait une réalité tangible 
Et reconnue par tous, mais c'est faux ! 

Un objet sur la table, chacun voit un objet différent 
Oh bien-sûr nous nous accordons pour reconnaître 
Là, une tasse, mais au-delà du mot ? 
Nous nous accorderons encore pour dire qu'elle est blanche
Mais combien de nuances de blanc ? 
Alors sur quoi repose cette frontière ? 

Sur une limitation assurément 
Pour qu'une base commune soit
Une base illusoire qui nous fait croire 
Que nous voyons la même chose
Mais chacun ne voit-il pas ce qu'il a besoin 
De voir dans l'instant ? 
 
Et de quoi communiquons-nous vraiment ?
Si tu as besoin de la tasse, tu me le dis
Je prends l'objet et te le tends
Cela semble simple, mais...
Voilà que la tasse m'échappe des mains
Vas-tu la rattraper au vol ? 




 Internet

mercredi 16 janvier 2019

Une histoire de continuité

Le consensus dicte la continuité 
Pour qu'elle soit cette illusion 
Chacun veille à ce que l'autre ne sorte pas des rangs. 

Parce que vois-tu, si l'un échappe à ce processus 
Qui fait les histoires de vie qui se confondent à l'horizon 
Il met en péril tout l'édifice de croyance. 

Si l'un porte le toujours Nouveau en lui 
Tous les moyens sont bons pour le ramener à la raison 
L'ultime moyen étant de lui donner la mort. 

J'ai vu cela se faire, tant de fois 
La récupération par la mémoire du disparu. 


Déjà publié ici 



lundi 14 janvier 2019

Des niveaux de dialogues

Le langage courant participe, comme tant d'autres outils
Au maintient de cette représentation qu'est le consensus.

Le niveau de densité de cette représentation fait toutes les catastrophes
Les esprits sensibles perçoivent cette densité
Comme les animaux sentent venir les tremblement de terre.

Tout est mensonge parce que tout participe au maintient
De cette affirmation d’une réalité tangible, descriptible, etc.

Mais c’est encore mensonge que de dire
« Parler avec les plantes, les oiseaux, le vent... »
Parce que là où cela se fait, les plantes, les oiseaux, le vent
Ne sont pas la chose décrite par la représentation.



Ghodsawari dev, dieu des graines, Bouse, résine et acrylique

dimanche 18 novembre 2018

Et ces égarements...

Quand tombent les masques 
De la bonne image qu’ils se donnent d’eux-mêmes
Se révèle l’étendue des dégâts.

Un monde d'apparences s'écroule
Le consensus explose
Plus aucune cohérence.



 

mardi 18 septembre 2018

Les bons gars, comme il dit !

Oh ma douceur
Mon amour si doux
Si beau visage
Ce corps sain
D'homme jeune encore !

Oh nous voici à vivre
La fin des temps
La fin de ce cycle funeste
Avec tous les affronts, aussi !
Ces gens qui se prétendent
Et s'affichent
Dans leurs bons droits
Qu'ils avancent avec le consensus
Tous pareils, tous conformes
Et les loisirs dans la norme !

Bombe le torse en tellement d'arrogance
Les ventres bien pleins
A n'importe quel prix se remplir la panse
De la chimie, de la souffrance des animaux
Toujours plus grande, aussi !
Esclaves consentants, esclaves en illusion
De liberté, eux qui ne sont que conditionnement
Finalement nous devrions prendre pitié !



  Max Beckmann

jeudi 12 juillet 2018

Les gens n'aiment pas que ...

Sommes-nous ces êtres démunis 
Soumis à toutes les incohérences de ce système pervers ?

Les gens ?
Ce qui n'aime pas être dérangé
Dans les habitudes, les coutumes
Les modes de pensées
Les modes de s'habiller
Les modes de manger
Surtout ne pas être dérangé !



 © DR  Archives de Dany FISCHER

vendredi 29 juin 2018

jeudi 17 mai 2018

Dans le lit des rides...

La réalité c'est ce en quoi nous nous sommes enfermés
Laissés enfermés, consentants ou pas, soumis ou pas
Enfermés !

Et j'entends le consensus dire : « C'est sans choix ! 
La réalité s'impose à nous ! »
Non ! Là où il n'y a pas de choix, il n'y a pas enfermement.

Et la question commence à se poser, là où il y a conscience
De cet enfermement, de cet isolement, de ce manque
Elle n'en finit pas de creuser la question dans le lit des d'habitudes. 



Martina Stipan
 

jeudi 4 janvier 2018

Se mordre la queue

C'est qu'il en faut de l'énergie pour donner apparence de cohérence à toutes ces incohérences. Le chaos ne cesse d'être justifié, et on appelle cela "l'ordre". Que cela soit au niveau des institutions, au niveau des groupes sociaux, au niveau des relations individuelles, au niveau du fonctionnement interne de chaque personne.
Ce qui voit, ce qui dit que ce n'est pas ça, ce qui questionne ?
Écrasé par le poids de tous ces passés.
 
Place au spectacle !
La dégringolade est orchestrée
Ne pas perdre toute crédibilité
Jusqu'au bout proclamer qu'on a bien eu raison 
Et puis finalement : nous n'avions pas le choix !
 
L'énergie viendra à manquer !
 
Non, ce système clos s'auto-génère
Rien en sort, rien n'y entre
C'est l'absolu absurde. 



Manjik  Dubai downtown

jeudi 8 septembre 2016

"Le bûcher des vanités"

Chercher à avoir raison de soi, des autres
Il faut s'être arrêté pour faire cela qui est jugé
Avec un air condescendant, ou méchant
Faire le tour du propriétaire
Assuré de sa bonne raison
Le sédentaire juge ainsi du voyageur au long cours
Le village se ligue contre le nomade
L'esclave contre l'homme libre.

Le procès d'intention se fait également
Sur la place de la cité que sur la scène intérieure.

dimanche 4 septembre 2016

La commande sociale

On nous aura appris à prendre plaisir
De la forme conforme
Et pourtant !
En soi, ça dit Non
Je n'aime pas ça.

Alors le consensus
D'une seule voix
Corrige-toi !
Deviens bonne
Tu dois aimer cela
Et si tu ne l'aimes pas
Fait comme si !

Fais-toi confiance...
De quoi as-tu peur ?
Qu'ils te laissent tous tomber ?
Mais c'est déjà fait !
Penses-tu seulement
Qu'ils te connaissent ?
Non, à travers toi ils cherchent 
Seulement 
A accomplir leurs trajectoires
Régler leurs comptes, etc.