–
En
vérité il n'y a pas de décision unilatérale, même si certains
prétendent avoir le pouvoir d'en décider et encore de l'imposer à
l'autre, aux autres (quand il est question de politique sociétale ou
d'entreprise). Il n'y a pas de décision unilatérale même si
certains se sentent accablés par ce qu'ils comprennent comme une
décision arbitraire qui s'impose à eux.
–
Et
l'innocent condamné à mort à qui l'on coupe la tête ?
–
Là
évidemment... Mais non, malgré ces circonstances si victimaires, la décision qui conduit à la condamnation n'est pas
l’œuvre d'un seul parti. C'est comme une victoire, elle s'impose
aux vaincus, mais avant il y a eu une bataille que l'on a perdu.
Devant
la complexité des situations on ne saurait comprendre en
simplifiant : tout gentil, tout méchant. On ne comprendra pas plus
avec les analyses qui visent à justifier ceci et cela à n'en plus
finir, histoire de ménager la chèvre et le choux. Et pourtant,
c'est dans cette direction (ménager la chèvre et le choux) que l'on
peut (loin, loin là-bas) apercevoir la lumière, toute petite et
vacillante. Ce qu'il nous faut trouver pour sortir de cette
dichotomie bourreau/victime dictée par la loi du père, c'est le
chemin. Et ce qui rend la tâche difficile, mais non compliquée,
c'est qu'en vérité il n'y a pas de chemin dans le sens que l'on
accorde à ce mot, qui est de marcher vers un point fixe.
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