Packaging

 

Gratter un peu le vernis.

Emballage en promesses
C'est ça la modernité.

Quelque chose est entrain de finir
Au bout de tant d'errances.

 

Perversité et intelligence

Le propre de l'intelligence est de vouloir construire

Et elle construit, des cités, des pays, des théories

Des sectes, des écoles, des courants de pensée

Et d'inventer d'ingénieuses stratégies pour défendre

Son bien.

Ainsi, il y a eu Hitler et le nazisme

La folie de la race pure

Et bien d'autres formes totalitaires

Mais aussi de grands criminels

Dont la perversité défie la chronique.

Car voici que cette intelligence

Poussée à son paroxysme

Par un furieux besoin de reconnaissance

Se tue elle même, elle ne commet plus rien

Qui soit intelligent.

S'étrangle elle-même, s'étouffe, agonise

Glougloute bizarrement

Trahit encore une fois, une dernière fois

Comme dans une demande d'action de grâce

Qui ne serait qu'une ultime ruse.

Déjà publié ici

... et la compétitivité !

 

La loi du travail ?

La France a besoin de changer, dixit le journaliste

Modernité et compétitivité au programme

Et puis, les inondations !

Les infos à la télé, cela faisait longtemps 

C’est quelque chose !

La nature vient faire une piqûre de rappel

Mais qui fait le lien pourtant évident

Entre modernité, compétitivité et les conditions climatiques ?

Déjà publié ici

Source 

Des moyens et des techniques

La fin d'une civilisation ne se peut que lorsque
La moyens techniques sont devenus pantagruéliques
Partout sur la planète, pauvre planète terre
Laboratoire de tous nos excès, nos arrogances
Tant d'arrogance !

Alors, voilà, nous y sommes
Coupant derrière nous les fils du téléphone
Tout internet, tout ...
Qu'un pet solaire …

Patatras, et plus rien d'un coup !

Eruption solaire 

Chacun la sienne décrite !

 

L’homme moderne et toutes ses maladies
Physiques et mentales, psychiques 
C’est quelque chose !

Il en a fait des catalogues, des définitions
Et croyez-vous que cela lui permette d’aller mieux ?
Non, cela l'enferme en des catégories.

Chacun la sienne décrite !

De la modernité

 

Frileux, infiniment frileux

Fuir le froid, fuir le chaud

Le mouillé et le sec

Réduire toujours plus

Son seuil de tolérance

Le champ des possibles.

Le corps devenant insensibilité

L'esprit enfermé dans un cagibi exiguë.

Déjà publié ici

Le Delirium du Papillon

Ces incohérences

 

Ces travaux scientifiques sur la naissance de l'homme sont bien intéressants
Alors que nous sommes à ce tournant historique 
Où les derniers chasseurs-cueilleurs disparaissent !

A New History of Humanity by David Graeber and David Wengrow

Nambikwara

Quand le temps fout le camp

 

L'ancien résiste encore

C'est que les fondations sont profondes

Nous avons été de bons ouvriers

Convaincus, con-vaincus que nous étions

D'atteindre à force d'efforts, l'ultime récompense

La vie éternelle.

L'ancien résiste encore

Et c'est l'épine noire dans le dos...

La forme angoissée est toute serrée

Serrée du dedans, du dehors

Elle est pressée, dans la main serrée

La forme angoissée ne sait plus respirée

Pluie de mauvaises nouvelles

Et ...

On n'aura jamais  fait autant dans la précipitation

Autant d'erreurs !

Source

L'échec cuisant de la modernité ou encore des promesses !

 

Quel retour en arrière !

Ou encore quand l’illusion du progrès s’effondre !

Savez-vous pourquoi ?

Pourquoi cet échec ?

Parce que le partage n'a pas été

Il n'a jamais été au programme

Et comme le bourreau n'est pas plus libre que l'esclave

Les richesses entassées dans les greniers

Les gaspillages font les famines.

Enfin ! Vous aurez compris

Que ce qui n'a pas été pour tous

Ne peut qu'être que perdu

Et là, c'est bien perdu pour tout le monde !

Source 

Cultes et adorations.

 

Parce qu'il faut un contenant

Comme il faut un véhicule

Mais de là à s'attacher à la forme !

Idoles de pierres, statues figées

En processions ils viennent vous adorer

Vous oublient, vous retrouvent.

Détruisant les arbres pour vous édifier.

Déjà publié ici

Promesse et mensonges

La modernité a été une promesse
La promesse de l'effort récompensé
La promesse d'une vie rendu facile par la domestication
La promesse de richesses, de gloire
Exploitation !

Vaincues la maladie, la vieillesse, la nature
Promesse de sécurité
La mort repoussée toujours plus loin.

Nous sommes les enfants de cette promesse
Éduqués, conditionnés, formatés
Bons et mauvais élèves.

Et cette catastrophe que se révèle être la modernité.

MilkDoNg Comics 

Sur-charge

Demain n'est plus

L'idée de demain a été prolifique

Elle se révèle catastrophique.

Cette quête de sens

N'a cessé de diviser

La partie observée.

Sans que les frontières

Ainsi délimitées

Ne bougent d'un iota.

De plus en plus nombreux

Dans un espace limité

De plus en plus de choses

Objets de tant de fierté

Amassés, empilés

Encombrent la place.

Ces objets ne sont pas inanimés

Ils se reproduisent

Sous les pieds le plancher

Va céder, trop de poids.

Déjà publié ici

"Gargantua", illust. Gustave Doré

Du confinement

Nous voici confinés
Quelle drôle de chose que cette modernité
Cette arrogance humaine
Qui finalement n'a rien d'autre à proposer
Face au virus
Rien d'autre que le confinement
L'arrêt des activités humaines.

Mais !
c'est peut-être ça...

Oui, c'est ça qui prend sens...

Maersk-NSR-Passage of the Northern Sea Route

De la modernité du capitalisme

Tant de progrès techniques dans tous les domaines
Et tant de régressions sociales !
Avez-vous remarqué ?

Avez-vous remarqué ces fossés, ces précipices qui se creusent
Ces murs qui se dressent.

Espèrent-ils ne plus avoir besoin de nous ?

Mesa street art

De la fuite en avant

"Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre"...

Ah pour sûr ils y ont cru à cette marche vers un mieux vivre

Plus de liberté, plus de fraternité, plus d'égalité, qu'ils disaient !
Produire de la viande, des légumes
Sans plus jamais penser que tout cela est "du vivant"
Commercer cette chair
Sans jamais penser que tout cela est cadavre de vivant
Complexes d’élevage, d’abattage
Sur les étales des supermarché.
 
Ils ont dit les produits chimiques et phytosanitaires
Ils ont dit la génétique
Pour nourrir tous les hommes sur terre
Ils ont dit…
 
Mais c'est donc que nous les avons crus
Nous leur avons abandonné nos vies
Comme les âmes ont été abandonnées aux curés.
 
Finalement, nous les avons laissé faire
De l’élevage
Avec nos enfants
Avec nos demains, et nos deux mains ! 

Déjà publié ici 

 

Child Labor at the coal mine

De la nature à la modernité

Vieillir…
L’arbre ni ne vieillit pas, ni ne meurt
Et cela est beau, cette souche
En elle grouille toute une vie intense
C’est odeur d’humus, puis le parfum
La mousse, les champignons
La graine qui germe.

Les roches, se lissent, se creusent
S’arrondissent, s'hérissent
Se dressent
Avant que de descendre dans la vallée
Là, elles restent belles en ces monuments
Que nos pères arrachèrent à la terre.

Vieillir…
Le fer rouille… c’est beau encore
Dentelle et œuvre picturale
Le bronze verdit, se tanne
Le verre se brise.

Comme ils étaient fiers
Ceux qui inventèrent le plastique
Le pneumatique, l’électronique
Indestructibles objets
En rêve d’éternité, d’immortalité
Bunker contre la vie
Où l’enfermement coûte si cher.

Tous les règnes se modèrent
Les uns, les autres
Nous disons prédation
Aussi sélection naturelle
La locomotive de la vie s’est-elle emballée
N’y- a-t-il pas un pilote dans l’avion ?
Quelle est cette liberté accordée ?

En marche la modernité marchande

Les activités humaines, rouleau compresseur
Avance, écrase, détruit
Inexorablement c'est œuvre de destruction
Pour la nature, pour le règne animale, pour le règne végétal
Pour toutes créatures non conformes
Non utiles à son expansion.

Elle se nourrit cette entreprise de la chair
De l'animal, du végétal, de celle du pauvre
Du sans logis, de l'immigré, de l'exilé
Et puis elle se nourrit encore avec ceux qu'elle met au travail
Et encore avec les petits chefs, petits capots, petits maîtres... 
 
Les beaux chants se sont tus, on n'entend plus
Que les rouages de la machine qui digère
Digère ces quantités phénoménales !

Le cauchemar est devenu réalité
Et j'entends les beaux chants toujours plus loin
Et j'avance quittant ce monde des hommes vers cet écho lointain
Si beau chant de mon amour...

Des contrats

L'homme se disait critique de sciences
Il remarquait combien critiquer les sciences
Était intolérable pour le consensus.
Il disait : «  Il faut mettre la science en démocratie
Actuellement elle n'est même pas une recherche de connaissance. »
La recherche scientifique moderne a une finalité qui répond à un contrat
Et ce, depuis qu'elle a été institutionnalisée
Depuis qu'elle a été mise en économie libérale
En compétitivité internationale
On sait ce que l'on cherche et on le trouve.
« La recherche est finalisée, elle va vers un fin laquelle est programmée par un contrat. »


On a mis un contrat sur la tête de la science
J'écoutais ce critique de la science
Et le mot « contrat » évoquait un autre danger
Les contrats sont toujours dangereux. 

De la marche finale

La lumière blanchit toujours plus
Comme vidée de sa substance
Toutes les activités humaines
Artifices
Le mouvement de la modernité
Est entré dans son processus
Final
Non ce n'est pas triste
Dans les centres commerciaux
Les gens s'affairent, consomment
Ils ignorent tout de cette fin imminente
Tant qu'ils peuvent consommer...
Ils se pensent vivants.