dimanche 27 mai 2018

De la nature à la modernité

Vieillir…
L’arbre ni ne vieillit pas, ni ne meurt
Et cela est beau, cette souche
En elle grouille toute une vie intense
C’est odeur d’humus, puis le parfum
La mousse, les champignons
La graine qui germe.

Les roches, se lissent, se creusent
S’arrondissent, s'hérissent
Se dressent
Avant que de descendre dans la vallée
Là, elles restent belles en ces monuments
Que nos pères arrachèrent à la terre.

Vieillir…
Le fer rouille… c’est beau encore
Dentelle et œuvre picturale
Le bronze verdit, se tanne
Le verre se brise.

Comme ils étaient fiers
Ceux qui inventèrent le plastique
Le pneumatique, l’électronique
Indestructibles objets
En rêve d’éternité, d’immortalité
Bunker contre la vie
Où l’enfermement coûte si cher.

Tous les règnes se modèrent
Les uns, les autres
Nous disons prédation
Aussi sélection naturelle
La locomotive de la vie s’est-elle emballée
N’y- a-t-il pas un pilote dans l’avion ?
Quelle est cette liberté accordée ?





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de vos commentaires