La
fin d'une civilisation ne se peut que lorsque La
moyens techniques sont devenus pantagruéliques Partout
sur la planète, pauvre planète terre Laboratoire
de tous nos excès, nos arrogances Tant
d'arrogance !
Alors,
voilà, nous y sommes Coupant
derrière nous les fils du téléphone Tout
internet, tout ... Qu'un
pet solaire …
Pourquoi
en nous, la peur a-t-elle perdu sa valeur créatrice ?
Quel
est ce défi que nous ne voyons pas ? Ou que nous refusons ?
-
Dans quel contexte ? Parles-tu toujours de la
souffrance ?
-
Indirectement, plus au sujet de ce que tu disais concernant les
plantes, nos méthodes de culture, qui affaiblissent les espèces
-
Donc de la culture en général…
-
Du fait que nos façons de faire protectionnistes, pour plus de
profit, de pseudo sécurité, détruisent l’ordre
naturel
-
L’homme s’est mis à tout cultiver, c’est devenu une maladie
qui caractérise son espèce
Un
moyen qu’il a trouvé pour tricher avec la "peur", mais
le résultat est qu’il a multiplié par cent cette peur
Le
fait de cultiver est pour lui un défi qu’il fait à la mort, car
le problème de l’homme est qu’il ne comprend pas la mort, ne
l’intègre pas
Tout
ce qui fait notre bagage de l’espèce est de cette nature, refuser
l’évidence, jusqu’à pour cela se voir comme un Dieu, mais après
avoir inventé le concept du Divin
Or,
cultiver, quelque soit la méthode est une offense faite à la nature
et à la vie
Celle-ci
veut qu’on la traverse sans se projeter, elle réclame
l’instantanéité de la respiration
Ce
que nous lui refusons, mettant tout en péril
-
Si l’humain n’avait ni cultivé, ni élevé ???
Pas
de civilisation, nous serions peu nombreux…
-
Oui, mais le Divin qu’ils ont inventé leur demande de
croître et de multiplier
-
Nous aurions suivi une autre évolution
-
Oui nous serions restés au rythme de la nature
Tout
ce qui peut être attaché à la notion de la "modernité"
est pour moi et depuis que j’ai 4 ans, une valeur de dégénérescence
-
Ce que nous vivons, et qui va aller en s’amplifiant est une preuve
que cela fut une erreur
Donc
le défi qui est le nôtre en tant qu’humain c’est mourir à ce
que nous sommes devenus
-
Je dirai, mourir à ce que nous sommes implique de modifier la
chrysalide dans laquelle nous nous transformons
Une
seule direction me semble réaliste, mais si difficile, retrouver le
rythme de la nature
Ce
qui fera hurler tous nos contemporains, qui crieront : « Tu
veux retourner à la vie sauvage, tu veux revenir en arrière. Il est
fou !!!! »
Je
leur réponds que : lorsqu’on tombe de cheval, il faut s’empresser
de remonter, et ensuite, qu’il est préférable de retourner en
arrière pour avoir une vie que de n’en plus avoir du tout.
-
Nous allons de toute façon retourner à la vie sauvage, et le faire
de plein gré, en intelligence …
Tant
que nous ne serons pas en mesure de nourrir tous nos enfants...
Tant
que nous serons des pays en guerres
Économiques,
sociales, territoriales
Guerres
des informations, des pollutions
Du
mensonge...
Anonyme :
Qui
es-tu, large de carrure, robuste au soufflet, qui t'échines, frustré
apparemment de ton salaire? — Je suis l'imbécile des cendres
bien froides mais qui croit à un tison quelque part survivant. Ah
! Si chacun, noble naturellement et délié autant qu’il le peut,
soulevait la sienne montagne en mettant en péril son bien et ses
entrailles, alors passerait à nouveau l’homme terrestre, l’homme
qui va, le garant qui élargit, les meilleurs semant le prodige. Ah
! Si chacun, noble naturellement et délié autant qu’il le peut,
soulevait la sienne montagne en mettant en péril son bien et ses
entrailles, alors passerait à nouveau l’homme terrestre, l’homme
qui va, le garant qui élargit, les meilleurs semant le prodige.
René Char, Recherche de
la base et du sommet. À une sérénité crispée
C'est
un faible mot pour parler de ces pratiques courantes d'une cruauté
telle que cela semble impossible, et pourtant !
Il
est dit : « Oui, il y a tout cela mais aussi... l'homme est
capable du pire comme du meilleur, etc. »
Sommes-nous
au marché ?
Sur
un plateau de la balance les gentillesses, les politesses, la culture
et son commerce, sur l'autre plateau ces crimes...
Mais
de quoi parle-t-on ?
Nous
parlons de conditions de vie qui tuent le sens dans les esprits
Nous
parlons de ceux qui travaillent et ne peuvent pas se loger décemment
Nous
parlons de ceux qui sans travail ne se loge plus du tout
Nous
parlons de la culture intensive qui rend stérile les terres arables
Nous
parlons des pratiques de pêche qui détruisent la vie marine
Nous
parlons des conditions d’élevage et d'abattage des animaux qui
finissent dans les assiettes
Nous
parlons de gaspillages et de famines
Nous
parlons de la main mise de quelques uns sur les richesses volées au
reste de l'humanité, volées aux autres espèces
Nous
parlons des guerres entretenues pour asseoir des pouvoirs
Nous
parlons d'une organisation vouée aux mensonges qui conditionnent
chacun de nous
Nous
parlons enfin de l'avenir des enfants après nous.
Cela
ne nous concernerait pas ?
Nous
serions impuissants ?
Alors
soit, soyons pleinement impuissants, mais cessons de faire comme si
"à côté de cela" nous pourrions vivre tellement
contents, à écouter le chant des oiseaux si beau... pendant que ces espèces disparaissent.
"Ils
ont abandonné les contrées où il était dur de vivre"...
Ah
pour sûr ils y ont cru à cette marche vers un mieux vivre
Plus
de liberté, plus de fraternité, plus d'égalité, qu'ils
disaient ! Produire de la viande, des légumes Sans plus
jamais penser que tout cela est "du vivant" Commercer
cette chair Sans jamais penser que tout cela est cadavre de vivant
Complexes d’élevage, d’abattage Sur les étales des
supermarché.
Ils ont dit les produits chimiques et
phytosanitaires Ils ont dit la génétique Pour nourrir tous
les hommes sur terre Ils ont dit…
Mais c'est
donc que nous les avons crus Nous leur avons abandonné nos vies
Comme les âmes ont été abandonnées aux curés.
Finalement, nous les avons laissé faire De l’élevage
Avec nos enfants Avec nos demains, et nos deux mains !