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mercredi 9 novembre 2022

Des moyens et des techniques


La fin d'une civilisation ne se peut que lorsque
La moyens techniques sont devenus pantagruéliques
Partout sur la planète, pauvre planète terre
Laboratoire de tous nos excès, nos arrogances
Tant d'arrogance !

Alors, voilà, nous y sommes
Coupant derrière nous les fils du téléphone
Tout internet, tout ...
Qu'un pet solaire …

Patatras, et plus rien d'un coup !



mardi 8 novembre 2022

Quel est ce défit ?

 
- Où est l’erreur ?
Pourquoi en nous, la peur a-t-elle perdu sa valeur créatrice ?
Quel est ce défi que nous ne voyons pas ? Ou que nous refusons ?
 
- Dans  quel contexte ? Parles-tu  toujours de la souffrance ?
 
- Indirectement, plus au sujet de ce que tu disais concernant les plantes, nos méthodes de culture, qui affaiblissent les espèces
 
- Donc de la culture en général…
 
- Du fait que nos façons de faire protectionnistes, pour plus de profit, de pseudo sécurité,  détruisent l’ordre naturel
 
- L’homme s’est mis à tout cultiver, c’est devenu une maladie qui caractérise son espèce
Un moyen qu’il a trouvé pour tricher avec la "peur", mais le résultat est qu’il a multiplié par cent cette peur
Le fait de cultiver est pour lui un défi qu’il fait à la mort, car le problème de l’homme est qu’il ne comprend pas la mort, ne l’intègre pas
Tout ce qui fait notre bagage de l’espèce est de cette nature, refuser l’évidence, jusqu’à pour cela se voir comme un Dieu, mais après avoir inventé le concept du Divin
Or, cultiver, quelque soit la méthode est une offense faite à la nature et à la vie
Celle-ci veut qu’on la traverse sans se projeter, elle réclame l’instantanéité de la respiration
Ce que nous lui refusons, mettant tout en péril
 
- Si l’humain n’avait ni cultivé, ni élevé ???
Pas de civilisation, nous serions peu nombreux…
 
- Oui, mais le Divin qu’ils ont inventé leur  demande de croître et de multiplier
 
- Nous aurions suivi une autre évolution
 
- Oui nous serions restés au rythme de la nature
Tout ce qui peut être attaché à la notion de la "modernité" est pour moi et depuis que j’ai 4 ans, une valeur de dégénérescence
 
- Ce que nous vivons, et qui va aller en s’amplifiant est une preuve que cela fut une erreur
Donc le défi qui est le nôtre en tant qu’humain c’est mourir à ce que nous sommes devenus
 
- Je dirai, mourir à ce que nous sommes implique de modifier la chrysalide dans laquelle nous nous transformons
Une seule direction me semble réaliste, mais si difficile, retrouver le rythme de la nature
Ce qui fera hurler tous nos contemporains, qui crieront : « Tu veux retourner à la vie sauvage, tu veux revenir en arrière. Il est fou !!!! »
Je leur réponds que : lorsqu’on tombe de cheval, il faut s’empresser de remonter, et ensuite, qu’il est préférable de retourner en arrière pour avoir une vie que de n’en plus avoir du tout.
 
- Nous allons de toute façon retourner à la vie sauvage, et le faire de plein gré, en intelligence …
 
- Oui, je crains que la nature nous y oblige!


Echange avec Ron


dimanche 29 novembre 2020

Cultes et adorations.

 

Parce qu'il faut un contenant
Comme il faut un véhicule
Mais de là à s'attacher à la forme !

Idoles de pierres, statues figées
En processions ils viennent vous adorer
Vous oublient, vous retrouvent.

Détruisant les arbres pour vous édifier.






mercredi 4 novembre 2020

VOIR !

 

Tant que nous ne serons pas en mesure de nourrir tous nos enfants...

Tant que nous serons des pays en guerres

Économiques, sociales, territoriales

Guerres des informations, des pollutions

Du mensonge...



Anonyme : Qui es-tu, large de carrure, robuste au soufflet, qui t'échines, frustré apparemment de ton salaire?
— Je suis l'imbécile des cendres bien froides mais qui croit à un tison quelque part survivant.
Ah ! Si chacun, noble naturellement et délié autant qu’il le peut, soulevait la sienne montagne en mettant en péril son bien et ses entrailles, alors passerait à nouveau l’homme terrestre, l’homme qui va, le garant qui élargit, les meilleurs semant le prodige.
Ah ! Si chacun, noble naturellement et délié autant qu’il le peut, soulevait la sienne montagne en mettant en péril son bien et ses entrailles, alors passerait à nouveau l’homme terrestre, l’homme qui va, le garant qui élargit, les meilleurs semant le prodige.

René Char, Recherche de la base et du sommet. À une sérénité crispée


Déjà publié ici


Roksolyana  Hilevych

Si les abattoirs avaient des vitres...

 


Dérive ?

C'est un faible mot pour parler de ces pratiques courantes d'une cruauté telle que cela semble impossible, et pourtant !
Il est dit : « Oui, il y a tout cela mais aussi... l'homme est capable du pire comme du meilleur, etc. »
Sommes-nous au marché ?
Sur un plateau de la balance les gentillesses, les politesses, la culture et son commerce, sur l'autre plateau ces crimes...
Mais de quoi parle-t-on ?
 
Nous parlons de conditions de vie qui tuent le sens dans les esprits
Nous parlons de ceux qui travaillent et ne peuvent pas se loger décemment
Nous parlons de ceux qui sans travail ne se loge plus du tout
Nous parlons de la culture intensive qui rend stérile les terres arables 
Nous parlons des pratiques de pêche qui détruisent la vie marine
Nous parlons des conditions d’élevage et d'abattage des animaux qui finissent dans les assiettes
Nous parlons de gaspillages et de famines
Nous parlons de la main mise de quelques uns sur les richesses volées au reste de l'humanité, volées aux autres espèces
Nous parlons des guerres entretenues pour asseoir des pouvoirs
Nous parlons d'une organisation vouée aux mensonges qui conditionnent chacun de nous
Nous parlons enfin de l'avenir des enfants après nous.
 
Cela ne nous concernerait pas ?
Nous serions impuissants ?

Alors soit, soyons pleinement impuissants, mais cessons de faire comme si "à côté de cela" nous pourrions vivre tellement contents, à écouter le chant des oiseaux si beau... pendant que ces espèces disparaissent.




jeudi 24 septembre 2020

La vallée des morts-vivants


Ne percevant rien du "toujours nouveau"
Ils vont amoureux du culte des anciens
Qu'ils ont pris soin d'enterrer
En des lieux identifiables
Esclaves consentants
Ils proclament que derrière cette porte
Est l'illusion.

Les enfants sont éduqués en ce mensonge
Ils sont eux-mêmes ces enfants qui répètent la leçon
Ils dorment et ne le savent pas
Déjà morts et ils ne savent pas
Ils ne veulent pas mourir. 


Déjà publié ici


mardi 18 août 2020

Civilisés qu'ils disent...

 

Les gens qui ont une aisance financière

Du pognon, quoi !

Ont l'arrogance de ceux qui se sentent à l'abri.


Et de leur citadelle, ils jugent le pauvre monde

Jetant parfois des miettes

Envoyant des armés pour régenter

Armés de curés aussi et autres moralistes

Et même... tiens toutes ces horreurs !


SAUVAGES, au cœur des ZOOS HUMAINS Documentaire 24 01 2019



dimanche 6 octobre 2019

Question de civilisation

La dictature de la bonne forme
De la bonne santé
De la bonne pensée
Finit toujours dans la plainte.

Rien ne dure
Tout se transforme
Et le plus grand des barrages
Finit toujours par céder.

C'est alors une catastrophe
Ils le disent, elle n'a rien de naturel.



vendredi 26 juillet 2019

De la fuite en avant

"Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre"...

Ah pour sûr ils y ont cru à cette marche vers un mieux vivre
Plus de liberté, plus de fraternité, plus d'égalité, qu'ils disaient !
Produire de la viande, des légumes
Sans plus jamais penser que tout cela est "du vivant"
Commercer cette chair
Sans jamais penser que tout cela est cadavre de vivant
Complexes d’élevage, d’abattage
Sur les étales des supermarché.
 
Ils ont dit les produits chimiques et phytosanitaires
Ils ont dit la génétique
Pour nourrir tous les hommes sur terre
Ils ont dit…
 
Mais c'est donc que nous les avons crus
Nous leur avons abandonné nos vies
Comme les âmes ont été abandonnées aux curés.
 
Finalement, nous les avons laissé faire
De l’élevage
Avec nos enfants
Avec nos demains, et nos deux mains ! 



 
Child Labor at the coal mine

samedi 29 juin 2019

De la décadence

Il y avait la pression de la nature
Il y a la pression du monde que nous faisons en réaction
Connaissant les deux, je sais le vivant dans la première
La lente agonie dans la deuxième.

Le problème c'est la réaction
Elle vient du refus, du rejet, de l'exclusion
Elle vient du désir de domination, de conquête
De l'oubli que nous faisons partie.

Une dérive que certains ont vu venir de loin
Que d'autres veulent à tout prix ignorer.




 Quint Buchholz

samedi 15 décembre 2018

De la mission et du salut

D'où l'on peut constater la dangerosité de celui, de ceux
Qui se pensent, qui se croient, qui se prétendent missionnés
Pour répandre la bonne parole
Montrer le droit chemin, celui du salut
Du corps pour certains
De l'âme pour les autres
Spécialistes de tout acabit, l’apothéose
Avec les représentants de dieu sur terre
Ça c'est quelque chose !

C'est bien à ce trait de caractère
(prétendre savoir pour les autres, au nom de...)
Que l'on reconnaît les adeptes des abus de pouvoir
Les asservisseurs, les despotes, les usurpateurs
Les dominateurs, enfin tous ceux
Qui n'habitent pas chez eux et veulent fort, fort !
Habiter chez les autres !