Humour

 

Non !

Le changement en soi

Ce n'est une question de polissage

Pourtant... certains polissent, grave !

Déjà ici

Répétition...

Répétition, répétition !
Oui, mais comme le vol de papillon.

Eric E :
Tout à l'heure, j'ai pensé Des mots redescend des sommets.
Ensuite, tes mots ont trotté de ma tête à ...?
Maintenant, je me dis Des mots s'envole
Superbe, il m'a fallu un moment...

Des Mots : Un double mouvement toujours : expansion et concentration, naissance et mort, jour et nuit, ouverture et fermeture, etc.
Ainsi, tu as raison, "descendre et monter".

Riende9? :
Voilà une répétion répétition qui me plaît : le vol des papillons

Que font-ils aux enfants ?

 

Ces enfants-là ne savent que répéter.

La leçon du père
Ils aiment tellement leur père
C'est dieu !
Le tout puissant.

Mais non petits enfants
Dieu n'est pas votre père
Et votre père n'est pas dieu.

Le vivant tout puissant
Créateur et créature
En chacun.

Déjà publié ici 

August Sander  

Samsara

 
Derrière la feuille de tôle les poules de la voisine
En cage.

L'une d'elle est très bavarde, et c'est beau ce qu'elle raconte.

Dis-moi poulette de quoi que tu causes ?
Ah oui, c'est si beau, tu te racontes, tu leur racontes
La prairie, où vous courrez comme de petites folles
A gratter la terre, à respirer le grand air
Oh oui, je crois bien que tu rêves !

Ne t'en fais pas, dans une autre vie, il en sera ainsi
Et la grand-mère dans une cage, sur du grillage !

Oui, et c'est ainsi que les choses se répètent
On ne s'en sort pas !

Samsara

 

- Pourquoi est-ce un piège ? Faut-il renoncer au plaisir ?

- Il n'y a aucune obligation, chacun fait comme il veut ou comme il peut. Ce n'est pas de cela dont il s'agit.

C'est un piège parce que cela entraîne la répétition, la roue du samsara. Que celui qui aime ces tours de manège ne se prive pas. 

Karma

Des Configurations

 

D'intermédiaire en intermédiaire

Tous propriétaires

La force vitale

Se dilue

Jusqu'à n'être plus.

Il existe des configurations

Où cette dilution est impossible

La force tresse un fil

Que rien ne saurait briser.

Déjà publié ici

Source 

De la névrose égotique

 

C'est bien l'idée de ce « moi »

Qui pourrait resté coincé

Dans une condition fâcheuse

Dans une situation refusée

Passive image d'une calamité

Se répétant, se renouvelant

Automatiquement

C'est bien ce cauchemar

Qui prend fin.

Ajubelstudio

Répète, répète, répète

 

Parce qu'ils ont toujours fait ça, comme ça

Ils en justifient.

La vallée des morts-vivants

Ne percevant rien du "toujours nouveau"

Ils vont amoureux du culte des anciens

Qu'ils ont pris soin d'enterrer

En des lieux identifiables

Esclaves consentants

Ils proclament que derrière cette porte

Est l'illusion.

Les enfants sont éduqués en ce mensonge

Ils sont eux-mêmes ces enfants qui répètent la leçon

Ils dorment et ne le savent pas

Déjà morts et ils ne savent pas

Ils ne veulent pas mourir. 

Déjà publié ici

Encore et encore

Ils ne veulent pas savoir
Ils veulent oublier
Et que tout recommence
Encore et encore !

Ils veulent s'étourdir
Et puis se rassurer
Et puis, encore et encore !

Des trous et des ondes...

Le familier... ce qui n'est jamais vraiment regardé

L'habitude, ce qui se répète, sans effort l'habitude

Mais dans l'usure des forces vives, dans l'inattention

En inconscience, toujours plus terne, toujours plus plat

A la manière de l’électro-gramme de l'agonisant.

Et finalement découvrir dans cette dentelle surannée

Ajourée, ces trous dans le filet, jaillissement

Voir si clairement le double mouvement

Expansion-concentration, moteur du vivant.

Séparation et union, des brins à la manière de l'ADN...

Texte retravaillé 

Source

Des marchands et des mensonges

Ils sont si nombreux les marchands de méthodes !

Celles admises et vantées par le consensus

Médecines conventionnelles mais aussi les traditionnelles

Celles qui se développent à la marge, sectaires ou pas

Elles sont toutes dangereuses, toutes mensongères

Pour l'esprit libre.

Les médecines c'est aussi les religions

Les systèmes de pensées

Ces représentations qui tracent un chemin d'ici à là-bas

Et la science, la science qui prétend expliquer le vivant

Par un commencement, et des lois immuables

Un monde bien ficelé.

Mais cherchant la plus petite des particules

En quête de la brique fondamentale du vivant

La science rencontre cette chose insensée

Qui la défie, le monde quantique

Les cheveux se dressent sur les têtes

On y perd son latin, la raison vacille : "qu'est-ce que cela ?"

Insaisissable et pourtant c'est pas faute d'essayer !

Et encore des applications destructives... 

 

Ne sera détruit que ce qui doit l'être, qu'on se le dise

Le principe du vivant qui est naissance et mort

Bien à l'abri en chacun de nous, en tout organisme vivant

Au cœur de chaque cellule, comprendre cela.

Il n'y a donc rien à sauver

Juste entrer dans cette jouissance du vivant

En lieu et place de cette tension du refus

Qui fait l'agonie fantasmagorique.

Déjà publié ici 

Des ronds dans l'eau et...

La raison porte en elle la réponse

Qu'elle ne tarde pas à remettre en question

Ordre et contre-ordre, ça fait des ronds dans l'eau.

L'esprit habitué à tourner en rond y trouve son compte

Le compte de l'habitude qui donne l'illusion de la sécurité.

Parfois il s’ennuie, alors il change les meubles de place

Agrandit un peu le jardin, construit des ponts.

Mais lorsque l'énergie nécessaire à ses activités 

Grandes consommatrices

Vient à manquer... Là, c'est terrible !

Le mouroir, l'agonie, la dépression, les idées noires

Le trou, le vide, le néant, le chaos, c'est terrible !

L'esprit est devenu vieux à force de répétitions.

L'esprit qui pensait s'agrandir, se retrouve tout petit

Il se voit, s'il le peut encore, insensible, exigeant, méprisant...

En dehors de la reconnexion au vivant

Naître et mourir

Il n'y a pas d'issue.

Pas de recette, pas de technique

Chaque pas est le premier et le dernier. 

Déjà publié ici 

Papier Lokta

Dans les replis de la psyché humaine

Ne pas faire de bruit

Se tapir dans l'ombre
Le malheur et son cortège rôdent
S'ils ne nous voient pas
Peut être qu'ils nous oublieront

Ou au contraire faire un tapage du diable

Qu'ils prennent peur et s'en aillent.

Voir que rien n'a changé dans la psyché humaine
Depuis l'aube de l'humanité
Elle attend encore son sauveur. 

Déjà publié ici  

René Magritte (1898 - 1967) -  Le secret du cortège, 1927 

De la nécessaire répétition, c'est une question d'intention.

Et puis, il y avait cette fille

Qui braillait qu'elle est libre

Libre ?

Oui, dans de la maîtrise 

De ce qui se donne, de ce qui se refuse.

Mais on n'avait pas parlé de ça

Pas de ce niveau de la personne

Pas de ce niveau de la raison

Peut être en avait-on mal parlé ?

Peut-être ne fallait-il pas en parler ?

Sentir d'un coup le piège se refermer

Tacler le fond d'un coup précis

On recommencera aussi longtemps que nécessaire

A dire ce qui ne peut être entendu.

 Richard

Ces répétitions hautes en couleurs

– C'est alors le décorum ?

– Tout à fait ! Les paillettes, la culture, les cérémonies, le luxe, les belles robes, les belles voitures, les défilés, les mariages en grande pompe, enfin tout ce qui prétend faire du lien social ! Aussi les enfants servent de prétexte à ses réjouissance, la noël en est l'exemple parfait.C'est pour eux dit-on que l'on fait la fête. C'est pour les enchanter qu'on leur raconte le mensonge du père noël ! Ils sont pris en otages par leurs propres parents, c'est monstrueux !

– Mais tout cela est encore du connu !

– Bien sûr ! Une forme de répétition qui s'ignore, on a changé le papier d'emballage. Encore que... certaines reprennent chaque année le même. Et regarde ! Regarde ! Pendant ce temps, les enfants de là-bas, et les forêts détruites, et les décharges, et les pollutions toxiques, regarde ! Le nouveau qui avance … 

– Tu veux dire que...

– Je veux dire que ce qui ne peut se révéler" d'instant en instant, le "toujours nouveau" se trouve déformé, horriblement déformé ! Mais ça tout le monde peut le voir.

 

Le culte de la répétition

Le mouvement ne se fait pas
Comme il est raconté par les moralistes
De moi, si bon, si grand, à l'autre
Si petit, tellement dans le besoin.


Ce n'est pas un mouvement linéaire
Comme celui que la pensée fait
D'hier à demain, cause à effet
Ni même un mouvement circulaire.


Mais enfin ! Ne savons-nous pas ?
Ne savons-nous pas que la terre n'est pas plate !
Qu'elle n'est pas le centre de l'univers
Expansion, concentration en même temps.


Tout change à chaque instant...
Et nous pauvres fous à vouloir garder
Des vérités d'hier, des sous engrangés
Des anniversaires, des noëls ...

 Mur des réformateurs,  à Genève.