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dimanche 9 octobre 2022

Les morts-vivants

 

C'est effrayant ces vieux 
Encore accrochés
Aux branches du passé.

Il n'y a plus que ça en eux
Les souvenirs qui ne sont plus


jeudi 15 septembre 2022

Courage !

 

"Je n'étais pas là, je n'ai rien vu !"

Faux !
Nous étions tous, là
Et tous, nous avons vu.



Ni vu, ni connu 

dimanche 13 février 2022

Je l'entendais... pleurer

 

Elle pleurait, si profondément triste
« Tout ce temps ! Pourquoi ont-ils laissé le Jésus en croix ! »
Je voulais la consoler, je lui dis : 
« Mais non, ils l'ont descendu de la croix, mis au tombeau et ... »
Elle me coupa la parole :
« Alors pourquoi dans leurs églises, il est toujours en croix ? »



mardi 1 février 2022

samedi 8 janvier 2022

Ce qui fait tache ... le déni

 

On ne veut pas se souvenir de ces actes monstrueux
Perpétrés par notre espèce, et lorsqu'on s'en souvient
C'est pour se dire que cela appartient à un passé révolu
Comme si nous avions déjà dépassé ce virage dangereux
Mais c'est faux !

Nous y sommes au cœur du problème
Et quelle réponse de notre part ? 
Impuissance, renoncement, laisser aller
"On n'a pas le choix" pleurniche la bouffie.

Bien sûr tout est organisé pour que l'on ne voit pas 
 "âmes sensibles s'abstenir"
Mais celui qui ne peut voir ce qui se passe 
Derrière les murs du mensonge
Ne cesse de perdre cette qualité intrinsèque à l'âme humaine
  Sensibilité du corps et de l'esprit. 

Ah non, pas la désespérance, ni l'auto-apitoiment
Aucune mise à distance
Voir  met de suite dans la bonne direction. 




lundi 2 août 2021

Déni et tragédie

 

Quand on veut se faire croire

Que tout va s'arranger

Mieux toujours mieux

Que la mort est loin, loin

Là-bas !


Plutôt que de regarder la réalité en face

Cette réalité que nous fabriquons avec notre déni.



mercredi 28 octobre 2020

Enfoncer le clou

 

C'est toujours la même chose

Les gens préfèrent te coller des étiquettes sur le dos

Plutôt que d'écouter ce qui se dit là.


C'est dérangeant ce qui se dit-là

Cela parle de la fin qui se présente enfin

Celle qu'on aura repousser au plus loin.


Qu'on a cru que cela n’arriverait jamais

Qu'à force de se battre, et dieu que de batailles !

On finirait pas gagner une  ultime guerre.


Pauvres petites cervelles !

L'ultime guerre ? L'ultime victoire ?

Mais c'est cela la fin !



mercredi 27 mai 2020

Assis sur la branche


Cela finit toujours par se faire
Ils avaient dit la joie et la peine
La souffrance et le plaisir
Et finalement ce n'était plus que plainte.

Elle les voyait accrochés à une branche
Qui depuis si longtemps avait cédé
L'esprit peut tout...
Oui, il peut rester prisonnier de ce qui n'est plus.

Et qui sait, peut être que cela n'avait jamais été
Bruissement des feuilles dans le vent...
Qui est le vent, qui est la feuille ?





mardi 5 mai 2020

Évidemment...


Évidemment... quand ce qui est "sous-terrain"
Ce qui était invisible, se manifeste …


Évidemment !
Impossible d'ignorer qu'il se passe-là quelque chose
Quelque chose dont on ignore tout
Quelque chose qu'on attend et qu'on ne sait même pas être dans cette attente
Le déni de ce miracle, car c'en est un, le miracle de la vie.

Le déni renvoie à sa pauvreté en esprit, matérialiste au premier et dernier degré
Ses petites affaires, tellement, tellement insatisfaisantes ou satisfaisantes
L'oppression de ce cercle infernal du ron-ron des idées qui tournent en rond
Un moment dans une telle arrogance, l'instant d'après...
La belle arrogance fout le camp, et là...

La jeunesse fout le camp, et là...
Inutile de dresser un descriptif, ce jeu de Yoyo est bien connu
Quand les certitudes cèdent au doute
Il y en a même pour justifier les hauts, et, les bas
Et se réjouir des hauts qui ne sont pas les bas.




Benjamin Fauvel

mardi 14 avril 2020

Encore et encore


Ils ne veulent pas savoir
Ils veulent oublier
Et que tout recommence
Encore et encore !

Ils veulent s'étourdir
Et puis se rassurer
Et puis, encore et encore !





dimanche 12 avril 2020

Dans cette fuite


Et la fuite éperdue
Des élus
Et la fuite des énergies
Cela se traîne dans les fossés
Dans les caniveaux
Ramassant des fruits secs et creux
Comme une vieille qui refuse
Sa condition, aller fardée et laide
En faire des tas
En des occupations sérieuses
Pour ne pas entendre ce vide
Résonner au cœur des oreilles bouchées.



dimanche 5 avril 2020

Ce "on"

On ne veut pas assumer
On ne veut pas y penser
On veut juste se plaindre
Et se consoler si cela se peut
D'un si grand malheur.



Alfred Kubin

samedi 20 juillet 2019

De proches en proches …

J'ai vu cela...
S'enfoncer de justifications en justifications
Et dans cette action entraîner les proches
Et de proches en proches …

C'est tout un monde qui s'est écroulé.



Peter Kertis

Mais à quoi ont-ils donc pensé ?

Je ne sais pas à quoi, ils ont pensé
Avec tous ces plastiques, ces emballages
Ces conditionnements, c'est le cas de le dire !

Qu'ils sont surpris de les retrouver dans les océans
Et encore les particules et les nano-particules !
Mais à quoi ont-ils donc pensé ?

C'est comme cet effroi devant la mort !
Alors même que voilà bien une certitude
Que nous pouvons avoir !

Nous allons mourir
Nous sommes déjà morts !



Sea view

jeudi 28 février 2019

De la division à l'indifférence

On devient insensible à la souffrance générée par le système
Par le moyen justification/condamnation.

Le système propose tout un panel de discours
Et dès le plus jeune âge l’homme est conditionné à les intégrer
Il y a la souffrance de l’autre côté, celle du pays lointain
La souffrance pour laquelle je ne peux rien
Celle qui ne m’appartient pas
La souffrance méritée
La souffrance recherchée
Il y a même, ceux qui prétendent ne pas souffrir…

Ce que nous relativisons ainsi
C’est notre propre souffrance !

 

Déjà publié ici  


mercredi 22 novembre 2017

Par les temps qui courent

- Ils veulent rester dans la grappe ?
- Oui, tout est prétexte à cela.
- L'entraide est pourtant la loi, ici-bas.
- Oui, c'est la condition première.
- On dit aussi que tout va mal, parce qu'il n'y a pas d'entraide.
- On le dit, mais en vérité, dans cette période charnière, l'entraide doit être dépassée.
- Malheur à qui ose dire cela.
- Oui, très mal vu par les temps qui courent.




Alice, oh Alice...

mardi 27 décembre 2016

Le travail du trauma

Cette chose insensée qui est de penser que de vivre c'est répéter toujours la même chose. Ainsi, lutter contre la perte de ce que l'on connaît, que l'on croit posséder, oh la vilaine vie qui vient nous prendre !
La naissance, pourtant ! Je parle bien de l'acte de naître, des contractions, de la poussée hors de, du passage étroit, être tiré aussi, et la lumière éblouissante ! Premier acte de la séparation, pour être. La couleur est annoncée !
Il faut croire que la naissance en aura traumatisé plus d'un, que ce premier trauma n'aura pas été utilisé pour un travail, déni !