Des couleurs

 

Lorsque nous parlions

Ces moments si précieux où ton esprit

Plus qu'esprit, voyant bien au-delà des apparences

Glissement.

 

Glisser avec toi, dans la fente

Et Voir. 

 

 

Ici 

 

 

 

Ce qui se passe dedans est même chose

 

Je vois...

Une infinité de portes

Qui s'ouvrent et se ferment

A l'infini, le jamais fini.

Rien de tragique

Pour celui qui voit

Dans ce mouvement

Ouverture, fermeture.

L'onde circule

Au centre

Immobile. 

 

Ici

 

VOIR

 

L'intelligence vive de cet esprit

Je la perçois si clairement

Déplacement dans l'espace

Si particulier

Laisser les idées passer

Au besoin les repousser

Pour Voir au cœur

Le mouvement

La lumière

Le flux.

C'est elle qui officie au partage... 

 

 

Déjà publié ici

 

En conscience, sortir de la matrice sociale

Que des instances obstructives dirigent nos sociétés
C'est une évidence
A-t-on déjà vu un magasin sans chef ?
Une ferme sans fermier ?

Ils ont le pouvoir de détruire, et ils le font.
Mais...

Une puissance originelle, fondamentale en chacun
Qui se présente à nous et nous entraîne ailleurs

Qui nous concerne directement, il n'y a pas de hasard.
Cette puissance fondamentale commande.

Debra Bernier

VOIR

– Si tu te laisses toucher par la beauté des choses

C'est alors la beauté qui agit en toi.

– Ok, mais pourquoi parler des abattoirs, des guerres, de toutes ces horreurs ?

– Parce qu'il nous faut les voir ces crimes de l'humanité contre le vivant pour pouvoir se laisser toucher par la beauté. Si tu feins de les ignorer, si tu passes à côté comme si de rien n'était, si tu te blindes, oh porte blindée ! Comment pourrais-tu voir "au cœur" de "toutes choses" le Beau, le Juste ?

Perce-Voir

 

Voir, et l'image toujours prend forme sur l'écran de l'esprit
Voir nous parle d'un extérieur, position du spectateur, observateur.

La sensation, de la périphérie pénètre l'intérieur
La conscience d'un intérieur, autre que l'extérieur, mon corps.

Percevoir, acte de transversalité, est au-delà de la dualité intérieur, extérieur... 
Le témoin, position en conscience, le témoin perçoit. 
 

L'éducation est un facteur de conditionnement

 
On ne rééduque pas un esprit pour le débarrasser de son conditionnement
C'est encore du conditionnement, c'est cela l'éducation
Un formatage des esprits par les savoirs, par les techniques
Par la répétition, par la parole du maître.

Voir, en soi
Voir ce mouvement de la pensée retenu captif : attachements, certitudes 

Habitudes, conflits, croyances...

Aucune ingérence extérieure permet "Voir".
Seulement en soi, Voir se fait, sans jugement, ni justification.

Du conditionnement 

Ce qui voit, ne juge pas.

Ils viennent des tréfonds de la nuit
Ces chants, cette musique.
 
Ils viennent du silence de cet œil immobile
Pourquoi l'avoir dit, comme un juge suprême ?
 
En lui, rien ne bouge
Sans lui, rien n'existe.

La bonne impression

 

L’homme est âgé, fatigué, les douleurs ne le quittent plus

Jusqu’à ce jour, il gardait voix forte, et bon entrain

Là, il semble vraiment déprimé.

Je lui pose la question :

- En apparence, je n’ai pas le moral, mais au fond de moi, tout va. 

Sa femme, derrière lui, fait remarquer que d’autres s’arrangeraient pour donner bonne impression, même si au fond ça ne va pas !

 

Elle ne voit pas, ce qu’il montre là. C’est tellement beau et puissant, une porte s’ouvre…

A force... de la force

 

A force de, voir, entendre, à force...

Toutes ces horreurs, ne pas se fermer les yeux

Les ouvrir toujours plus grands

Il se passe quelque chose...

Agir, cela agit

Au cœur même

De cette désolation

De cette souffrance.

Tirer ce fil, devient possible

Le dénouer, puis le lâcher

Il retourne au juste, au vrai.

Déjà ici

Source

Vortex

Les vagues du rivage
Se couvrent l'une et l'autre

Cycles
Vortex
Vision cyclique du temps.

Ici

Mensonge et vérité

 

Juste Voir, il suffit de Voir !

Mais le mensonge ne permet pas cela

Entre ceci et cela

Il n'est qu'empêchement.

Même ces mots, font peur

Pas envie d'entendre ce qu'ils disent

Qu'on ne veut pas entendre

Que l'on veut croire aux histoires !

Je n'ai jamais aimé les histoires

Non qu'en moi, réel et virtuel s'opposent

La frontière entre ces deux-là est si caressante

C'est le mensonge que j'ai toujours exécré.

Je sais que la vérité n'est pas un point fixe

Que l'on pourrait revendiquer

Dresser à la face du monde

C'est donc un travail, VOIR.

Un travail qui n'a ni commencement, ni fin.

Déjà publié ici 

Jane Wynyard

Il voit ...

Il voit, 
Silhouette noire dans la blancheur hivernale
Percevant les vents jusque dans ses os.

De L'information

 

S'informer ce n'est pas se laisser inonder, envahir 

Par les émotions négatives

S'informer c'est être droit dans ses chaussures.

Je sais ce que je ne veux pas, ce que je n'aime pas

Je me consacre à ce que j'aime et que je veux. 

Déjà ici 

Par les monts et les plaines ...

 
La femme qui fuit devant la main qui se tend
Comme je comprends
Que les mains ne se tendent que pour prendre
Y compris lorsque cela prétend vous donner
Vous aider.
 
La femme qui fuit et s'enfonce...
« Dans la nuit ! » crie par la bouche les bons sentiments
Quel despotisme de prétendre connaître le destin
De la femme qui  ne veut ni tendre la main
Ni qu'on la lui tende.

Karen Lynch

Remember

 

Le corps se met en action
Sous l'impulsion d'une nécessité
Celui qui se souvient d'où il vient
Sait où il va.

La différence ?

 

Elle est dans le désir de Voir
Qu'autre chose soit révélé
Du cœur, puisque la raison dit que ce n'est pas possible.
 

Entrer dans le changement, c'est radical

 

Cela n'ignore pas les atrocités
Cela ose le regard posé sur ce drame
Pas de fuite dans les émotions, mensonge !

Cela est entré dans le changement
Comment consommer toutes ces merdes ? 

Charles Bataille 

Courage !

 

"Je n'étais pas là, je n'ai rien vu !"

Faux !

Nous étions tous, là

Et tous, nous avons vu.

Déjà ici

Ni vu, ni connu 

De la servitude moderne à ...

 

Tout est là, tout est dit

Et pourtant

Comme si personne

Ou presque, n'entendait

Le propre bruit de ses pas

Le pas des soldats

Le pas des enchaînés

Ce sont les mêmes !

Toute dépendance à ce système

Rend caduque les efforts qui par ailleurs

Pourraient être fournis par la personne

Pour se libérer

C'est par son plaisir

Que l'homme est ainsi tenu.

Mais que la porte

Au fond du jardin s'ouvre

Première excursion dans ce réel

Plus que réel

Revenir avec ce parfum dans les nasaux

La trace, le fil pour le passage

Encore et encore

Et c'est un NON massif

Dont l'effet ne cesse de s'étendre.

Déjà publié ici

Tokyo