Le pouvoir absolu

 

Mais comment, comment avons-nous pu en arriver là ?

Je ne parle pas, de ceux qui sont l’exception, tellement pervers, déconnectés, cinglés de cruauté, je parle de l'élevage et même de l'agriculture intensifs.

Je parle de ces pratiques légales, de ces structures économiques, je parle du mangeur de viande bien contents de pouvoir en manger deux fois par jour quand ce n'est pas trois, parce que les produits dérivés de cette maltraitance généralisée ça ne coûte pas cher ! Je parle du mec qui en fait son bizness, le producteur, l'abatteur, le vendeur, le consommateur. 

Alors comment avons-nous pu en arriver là ? 

 

Que faisons-nous maintenant ?

Radicale réponse

Pouvoir du consommateur.

Ne plus consommer !

Déjà publié ici

Et des prières !!!

Et les fêtes, et noël, et le père noël, consommation de toutes denrées, de l’hostie au foie gras, les animaux on s'en fout !

Ventres à l'air, gorges éclatées, crimes des abattoirs et des hangars, comment être en mesure de voir cette souffrance, puisque c'est aussi la votre, travailleurs et chômeurs. Les âmes charitables vous serviront la soupe populaire, distribution gratuite, histoire d'endormir encore un peu, la gratuité dans ce système n'existe pas, c'est un leurre.

Poisson, bancs de poissons et les chalutiers raclent les fonds, arrachent les coraux, on s'en fout ! 

On s'en fout ! plein la panse, le ventre bien plein, de violences, de peurs, de haines, d'hypocrisies, de mensonges et la cerise sur le gâteau : des prières !

Source

Le pouvoir du consommateur

Je n'achète rien et ce rien est encore trop
Je n'achète rien, je n'ai besoin de rien
Je n'achète rien, je ne veux pas participer
A ce système perverti, où certains s'enrichissent
Alors que d'autres ne cessent de se battre pour un bout de pain
Je ne veux pas d'une part plus grosse de ce gâteau empoisonné
Ma liberté est dans ce choix assumé.

De l'asservissement

Asservissement des uns par les autres

Ce n'est pas manger de la viande qui soit condamnable

C'est d'en consommer

Et pour cela l'élevage et l'agriculture intensives

Le vivant traité comme une chose.

Une chose ?

Mais la chose n'est-elle pas vivante ?

Alors considérer la chose, la plante, l'animal

Comme des outils mis à ma disposition, esclaves !

Et encore le droit d'en disposer comme cela me sied

Rien ne m'oblige à en prendre soin, n'est-ce-pas ?

C'est vrai, rien n'oblige à en prendre soin

Et même il est fortement conseillé d'user vite

Tout jetable pour consommer encore.

Déjà publié ici

Linus Lundin aka Yash

S'autoriser à...

Étouffer le poussin dans l’œuf

Question de profit

Au nom du profit tout s'auto-autorise.

 

DRAN et le monde

De la consommation

Ils sont encore si nombreux ceux qui pensent
Qu'ils ne peuvent être heureux qu'au niveau
De leur possibilité de consommer.

Acheter, tout et n'importe quoi
Qu'on aura pris soin de déclarer indispensable, la bonne affaire
Celle qu'il ne faut pas manquer qu'elle nous manquerait.

V'la la noël !

Tout ce qui se retient
S'accroche, résiste
S'agglutine.


Tu comprends, tous les ans c'est pareil
V'la la noël qui se ramène
Avec sa débauche de consommations
De lumières artificielles
Et tout le monde si content.
 
Enfin presque tout le monde.

Du consommateur et du propriétaire

C'est que pour s'assurer de sa consommation, celle d’aujourd’hui mais encore plus celle de demain, et même celle de ses enfants, sa descendance qui est sienne, l'homme consommateur doit devenir propriétaire.

De la terre

De la femme

De l'enfant

Le droit de vie, le droit de mort

En des territoires toujours plus grands

S'installer, construire, des cités, des pays

Des lois, des gouvernements

Et les peuples asservis 

C'est ainsi !

Et les guerres et les holocaustes

Et la tentative d'une gouvernance mondiale

Au-dessus de tous

Accomplissement du dieu unique.

C'est quelque chose !

L'homme consommateur

De tout, il est consommateur

Même de l'amour !

Il veut toujours être à table.