Asservissement
des uns par les autres, ce n'est pas de manger de la viande
qui est condamnable, c'est d'en consommer, et pour cela l'élevage et
l'agriculture intensives où le vivant est traité comme une chose.
Une chose ! Mais même la chose est vivante, alors donc c'est
considérer la chose, la plante, l'animal comme le prolongement de ma
personne, des outils mis à ma disposition et encore le droit d'en
disposer comme cela me sied. Rien ne m'oblige à en prendre soin,
n'est-ce-pas ?
C'est
juste, rien n'oblige à en prendre soin, et même il est fortement
conseillé d'user vite, de jeter, pour une nouvelle consommation.
Comprendre
la rencontre de son vivant, dans cet intervalle improbable où
conscience se fait d'être là, un peu...
Un
éclair dans le ciel mystère
Dévoilement
pour mieux se voiler
Un
balbutiement.
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