De la mémoire, du vent

 

Le vent froid venu du sud, de ces terres gelées

Sous lesquelles dorment nos cités d'antan

Le vent gémit sous la porte.

 

 

Déjà ici 

 

 

 

La danse de la musique du vent.

 

Le ciel balayé
Palmiers, cocotiers
Agités, dessinent la danse du vent

Accélération, frénésie, pause
Tout s'arrête.

 

 

Oh lumière si belle

 

Là où était attendue la pluie

Un coup de vent pousse les nuages

Le soleil étincelant.

 

 

Ici 

 

 

Des alizés

 

Il y avait ce phénomène étrange, chaque matin
A peu près à la même heure
Ce coup de vent violent, soudain
Surgissant entre les montagnes
S’emparant des bosquets
Et des longues branches des filaos
S’engouffrant dans la maison
Claquant la porte de la chambre
Celle là, puisqu’elle est la seule.
 
Mais là, cela durait, et peut être annonçait
Une journée vouée au souffle des alizés.

 

 

 

De l'autre rive

Même le vent, tu sais...

Et là, ce n'est pas tous les vents en même temps

Ce vent léger qui traverse la maison

D'une fenêtre à une autre

Ce vent, unique...

Il a voyagé celui-là !

Il porte des embruns

Et des grains de poussière

Des parfums de mousses

Et d'humus

Sec et humide

Il en a la mémoire

Doux et destructeur

Il en a la mémoire

Au printemps, à l'hiver

Ici, de toutes les saisons.

 

 

Déjà publié ici 

 

 

 

Il passe...

 

L'air immobile enserrant de fines
Gouttelettes d'eau
Quand un coup de vent vient à passer.

 

 Stephi's Fotos

Du vent (2)

 

Une autre façon de dire 

- Il n'y a pas de remplissage

Dans le sens, où l'on remplirait

Un récipient hermétique.

Source 

Du vent ...

 

On n'attrape pas le vent

Enfin...

Les moulins tournent, tournent.

- Oui, mais ils n'attrapent pas le vent.

Merci Mala

Mala : Energie libre

Miche : Oui, comme toutes les énergies de la nature ! 

Ici

Il la coucha...

 
« Tu n'as pas besoin de faire ce travail, je le fais en toi. »
C'est le vent qui parlait ainsi, alors qu'elle gravissait la colline
Le souffle court, le dos courbé, luttant contre l'apesanteur
Il lui disait cela.

« Pffffffffff, vent, tu chantes toujours la même chanson !
Tu me fatigues ! »
Répondit l'impudente.
 
Le vent gémit un peu, puis dans un tourbillon la coucha
Sur un lit de mousse...

Petit peuple