Nous
avons gagné le vent
Il
fourrage depuis plusieurs jours
Avec
l'air froid revenu
La
pluie bien sûr...
Il
fait encore nuit
Je
l'entends qui ravage
Hou-hou
dans la petite cour
Sous
les portes, il passe.
Plus
loin, il froisse les branches
Comme
fétus de paille
Et,
en un grand coup
Il
dévale la pente.
Par-dessus
les ravines
Dedans
aussi
Il
court, court, jusqu'à
Atteindre
l'océan.
Là
il joue comme un fou
Avec
le sable, avec les vagues
D'ici
je les entends qui roulent
Se
gonflent et claquent.
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