Je
n'ai rien, mais rien, oublié
Tout
est là...
Je
n'ai rien oublié
Juste que cela ne fait plus
Souffrance.
Ce
qui s'absente, moi je suis-là
Toujours
Ce
qui s'absente, bruisse comme le vent
Dans
les feuillages verts tendres un soir de printemps
Mais
j'aime aussi les bourrasques de l'automne
La
bise de l'hiver au nez gelé
Et
les pluies cycloniques quand tout n'est plus
Que
fétu de paille aux mains des éléments
Qui
se déchaînent sans pitié, sans haine...
Je
me demande si l'espèce humaine n'a pas oublié
Que
tout ce qui naît, meure, offrande pour un vivant
Toujours
neuf !