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dimanche 3 décembre 2023

Le chercheur

 

Le chercheur se sépare de ce qu'il cherche
Et lorsqu'il pense le trouver
Il se perd encore un peu plus.



lundi 27 janvier 2020

Jamais les efforts ne sont à regretter

L'énergie qui est engagée dans la recherche n'est jamais perdue
Elle n'atteint pas le but que l'on s'était fixé, que l'on espérait ?
C'est que la petite personne est encore dans l'illusion d'un but
A atteindre comme un point fixe.

Il n'y a pas de point fixe, le vivant ne cesse de se créer
Seul celui qui ne nourrit plus aucun espoir
Peut aller tranquille l'état de chercheur véritable.

Tout le dépasse et tout l'englobe dans un mouvement de ressac
Et l'océan, quoi qu'on en dise, n'est pas jamais le même
En lui la mer étale, les tempêtes, les eaux prises dans les glaces
Et ce ne sont encore que des états de surface.

Dans les profondeurs, des courants si puissants
Qui ne cessent de se rencontrer.



 Yaroslav Gerzhedovich 

dimanche 12 janvier 2020

De passage en passage...


- De passage en passage, le voile moins opaque...

- A la manière de celui qui se réveille sans se souvenir de ses rêves
Ou ramenant un souvenir tronqué et incompréhensible
Le sujet ne sait rien de ces voyages
Et puis...




Bettina Baldassari 

Le chercheur ...

Le chercheur véritable ne s'installe en rien
Impossible de le trouver il n'est jamais là où vous pensez le trouver
Et ce n'est pas qu'il efface les traces derrière lui
Ces traces ne lui appartiennent pas.

Il avance, infatigable, il avance
Lui courir après ne sert à rien
Il n'y a qu'une façon de le rencontrer
Devenir son propre chercheur véritable...


vendredi 14 décembre 2018

Du chercheur véritable

On ne peut pas être de ces systèmes
De ces institutions, à fortiori en être les chefs
Petits et grands chefs, c'est pareil !
On ne peut pas être croyant
Et être un chercheur !

La vérité n'est pas un point fixe
Le chercheur le sait
Il marche à ses côtés
Pour lui pas d'arrêt !



Toni Demuro

dimanche 15 avril 2018

Le marcheur ...

Ne te repose pas en tes œuvres
Ne dis pas : « Je suis arrivée
Me voici récompensée de ma peine ! »
           Là est la chute.

La route est longue encore… à l'infini... 
 
Oublie, tous les chemins de la continuité
Seuls les actes les plus difficiles participent
Garde-toi disponible pour le toujours nouveau.



Abbozzo Gallery

samedi 13 août 2016

Du chercheur

Le chercheur a la conscience du manque, il a besoin de se mettre en chemin d'une manière impérieuse et absolue, c'est cela la foi, ce qui met en mouvement, qui est le mouvement. Les capacités lui sont données, par son désir et son courage, au moment de marcher le chemin intérieur qui est sans retour. C'est cela mourir, mourir au connu, se laisser ouvrir par les deuils successifs. Le deuil même de sa quête, sans mettre fin au processus.

Le chercheur ne cherchera pas à devenir normal, tout lui est utile qui sera jugé, par le consensus, anormal. Il traverse sa souffrance, ses troubles, il traverse... Le refus de se laisser toucher, le désir de l'amour fusionnel, la souffrance de se laisser toucher. Il traverse... les énergies travaillent, pour lui, en lui. 
La relation, de sujet à sujet ; elle a cessé d'être de sujet à objet. Tout est vivant ! En soi, autour de soi. 
 
Dans cette ivresse tous les fanatismes, sauf, à reconnaître "en cela" le lieu de la possible humanisation de l'homme, co-créateur, ne plus être manipulé par les forces de l'invisible, on aura dit l'inconscient. Inconscient comme on a construit des églises pour ne pas connaître le divin. 
 

jeudi 28 juillet 2016

Du chercheur

Ceux qui réagissent, et les voilà dans ces positions racistes qui désignent le coupable idéal : « nul doute !!!!! c'est l'islamiste, donc le musulman, donc l'arabe », ceux-là sont un bon indicateur pour le chercheur. Il ne lui faut rien ignorer, de cette réalité liée aux modes de fonctionnement du cerveau humain.

Il y a ceux qui font comme si de rien n'était, ils plongent dans les malles du grenier : « tiens regarde comme cette robe est jolie et ce châle qu'en penses-tu ? ». Ou encore ils s'installent devant la fenêtre, plantent un joli décor, mettent une jolie musique et les voilà qui s'enchantent...oubliant que ce décor est leur œuvre, éphémère, qu'en elle on ne peut que se reposer le temps nécessaire à ce ressourcer. Il oublie ainsi, déni, de l'ouvrir la fenêtre, ils ne veulent surtout pas entendre le vacarme grandissant du monde. 
 
Le chercheur laisse descendre en lui ce bruit, non pour l'expertiser, alchimiste qui travaille à purifier la matière, sa propre matière, qu'elle révèle la lumière en elle.