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jeudi 3 octobre 2024

De la Vérité


Il n'y a de vérité que là où quelqu'un s'arrête
Non pour camper une position
Mais parce que son regard plonge au cœur de ce qui est.

Je te vois faire cela
Dès les premiers instants
En toi, c'est cela que j'ai senti.
 
Étonnant, détonnant, si rare...
 

Déjà ici 

 


samedi 23 septembre 2023

La question de LA VERITE


Ce dieu qui juge, qui punit
Certains prédicateurs le dressent haut à la face du monde
Certains parents s'en font écho
Certains humains se comportent comme tel.
 
Pourquoi est-il si difficile de voir que "sa" vérité, n'est pas nécessairement une vérité partagée ?
De la dire (sa vérité) comme si aucune autre croyance ou représentation de notre relation au monde n'était possible. C'est bien cela qui pose problème et qui fait le dogmatisme.

Dieu pour ceux qui y croit est soit un principe transcendant (tout autre), soit un principe immanent (il se manifeste dans le monde), on peut même admettre qu'il soit d'une manière paradoxale les deux.
Mais encore, on peut ne pas croire en dieu, ne pas croire en une entité créatrice, mais penser que le monde ne cesse de se créer.





vendredi 10 septembre 2021

Participation à Mil et Une - Histoires de papillon (2)

 

Regardant la chenille s’enfoncer dans la terre

Le papillon voler de fleurs en fleurs

Le retrouvant au sol dévoré par les fourmis

Quel moment fait la vérité de cette existence ? 



Déjà publié ici

Participation à Mil et UNe


Merci à Eric

Le moment où la chenille sent la terre,
le moment où le papillon s'envole, émerveillé par tant d'agréables stimulis et sensations,
le moment où la fourmi sent le poids de sa tâche, fière de retourner au camp,
le moment où, observant cette scène du vivant,
mes cellules reconnaissent le renouvellement de la Beauté...


mardi 29 décembre 2020

De la vérité

 

Regardant la chenille s’enfoncer dans la terre

Le papillon voler de fleurs en fleurs

Le retrouvant au sol dévoré par les fourmis

Quel moment fait la vérité de cette existence ?



Sergio Tapiro

samedi 30 mars 2019

Du message vivant ...

La vérité la plus troublante ?

C'est qu'il n'y a pas de vérité
Comme un point fixe
Qui dicte des lois et des comportements
Des façons de faire qui seraient justes et d'autres pas
« Tu ne tueras pas ton frère ! »

Et les guerres !
Les guerres qui justifient, qui légalisent
Toutes ces tueries
Même les enfants, même les femmes, même les vieillards !
Il n'y a pas de vérité comme un point fixe... 



 

vendredi 15 mars 2019

Des concepts issus de la dualité conflictuelle - La Vérité

Le concept de vérité tend toujours vers l'imposition
D'une loi qui veut tous les assujettir.

Le concept de vérité
N'existe que par l'opposition de deux idées
Qui toutes deux prétendent détenir la Vérité.

Imaginez que ces choses qui d'ordinaire se défient, s'opposent
Par l'absence de combattants se mettent à se compléter
Elles font toujours fait ça en l'absence de combattants, imaginez !
Où est alors la vérité ?




Icône byzantine

samedi 12 janvier 2019

vendredi 14 décembre 2018

Du chercheur véritable

On ne peut pas être de ces systèmes
De ces institutions, à fortiori en être les chefs
Petits et grands chefs, c'est pareil !
On ne peut pas être croyant
Et être un chercheur !

La vérité n'est pas un point fixe
Le chercheur le sait
Il marche à ses côtés
Pour lui pas d'arrêt !



Toni Demuro

jeudi 13 décembre 2018

La spécialiste et l'autoroute

Celle-ci disait qu'elle utilisait les traditions
C'est donc qu'elle envisageait la possibilité de s'en passer
Elle disait donc qu'elle utilisait cet outil parce que les traditions
Sont des autoroutes, à force de répétitions des autoroutes !

Cela semblait intelligent, car quoi ! pourquoi se donner du mal
Avec les chemins de traverse, les chemins mal entretenus
Parce que peu empruntés
Pire encore ces chemins cachés qui ne sauraient concernés
Que la personne en personne et personne d'autre ?

Large sourire, et oui, pour celle-ci il y avait un but
Elle savait où elle allait, c'était un point fixe
Et l'autoroute y menait tout droit
Celle-ci n'avait pas vu qu'il n'y a pas de Vérité
Fixée, immuable, inchangée depuis la nuit des temps !

La Vérité est vivante, et l'éternité qui est son essence
N'est que pour le mouvement de mort et de naissance. 



Keith Carter
 

mercredi 14 novembre 2018

Un cheval, dans le pré

Dans le pré, un cheval
Il rue, hennit, vient frapper  
De ses sabots, la tôle  
Posée pour renforcer la clôture.    

Un homme crie  
Il prétend être le maître
Mais sa peur est perceptible.   

Le cheval face à lui, tremblant de puissance  
Le défie d’entrer en relation  
Sans filet, sans mensonge. 

Le pont n’est pas devant nous  
Il est derrière nous…  

Une autre façon éclatante de beauté.


Déjà publié ici  



dimanche 28 octobre 2018

Si beau ...

La pensée produit du sens
Enfin elle tente cela ! Encore et encore !
Dans son silence, le sens véritable se révèle…




Dans la plaine

samedi 1 septembre 2018

Du paradoxe vivant

Et le lien avec les limites incontournables 
Au service de la survie ?

Certes ! mais !!!!
En vérité, no limit !



Internet

samedi 23 juin 2018

Dans le vif du sujet

Tout peut être confondu
Et alors solitude !

Cette compétence à dramatiser les événements
En des mises en scène !!!

Léger, si léger, plus léger que l'air
Et trancher !
Dans le vif du sujet.



 Fidel Garcia

lundi 12 février 2018

En vérité...

Mais, en vérité,
C’est si bon
D’être deux et des milliers
A être seuls
Dans le chant du monde.

Laisser être cet instant, fragile
Un cristal résonne quelque part
Une cloche dans le lointain
Une vallée profonde
Dans laquelle l'aigle
S’élève à cœur porté.
 
 

dimanche 12 novembre 2017

Du "Vivre ensemble"

C'est que vous y tenez à cette organisation
Sociale !
Qu'il y aurait des aidant et des aidés !
Je connais si bien ce principe
L'ayant en un temps confondu avec le "Vivre ensemble"
Il a fallu que je descende dans l'arène pour VOIR.

Après avoir compris que le travail social
Ne vise qu'au contrôle social
Qu'il faut que "ces gens-là", les pauvres
Les parents déficients, les parents d'enfants déficients
Il faut que tout ce "petit monde-là" se soumette
A un modèle, à des protocoles, que le spécialiste
Impose après se l'être imposé à lui-même
Après des études, de longues années de travail
De souffrance, on souffre beaucoup dans ce milieu
Après tout cela
Décider !

S'engager !
Volontaire dans une grande association
Dont je tairais le nom
Là j'en étais certaine je pourrai enfin participer
Être pleinement dans le "Vivre ensemble"
Immersion totale, ne rien retenir
Quand il faut faire les choses, ne pas les faire à moitié.

Trois mois, d'un mal être grandissant, d'émotions puissantes
De rencontres aussi, trois mois pour comprendre
Qu'il n'y avait pas plus de Vivre ensemble dans les associations
Que dans le travail social
Oh pourtant tout semblait porter à cela
La personne toute entière dévouée aux autres, aux projets
Ne décidant de rien par elle-même, pour elle-même
Ne plus s'appartenir, appartenir au groupe, au clan
Quelle expérience ! Mais ce n'est pas "Vivre ensemble".

Et puis un soir, dans un coin de la grande salle commune
Un livre oublié, livre de poche, je l'ai encore 
Révélation à chaque mot, je lisais pour la première fois
Krishnamurti « La première et dernière liberté »
Peu de temps après, partir, seule, en marche.

"Il n'y a pas de vérité qui nous attende comme un point fixe
La vérité est un pays sans chemin..."




dimanche 24 septembre 2017

La preuve scientifique ?

Il n'y a aucune preuve scientifique
Il y a seulement des paradigmes
Des représentations avec leurs logiques
Et c'est juste qu'il en soit ainsi
Mais.


Quand ces paradigmes prétendent dire
Une Vérité absolue, qui serait la Réalité
Unique, incontournable, s'imposant à tous
C'est un abus de pouvoir
Un coup d'arrêt infligé au processus évolutif.






mardi 31 janvier 2017

Comme chien et chat

Le soir en rentrant de la ballade
Il y avait ce petit chat dans la cour
Aussitôt sur les talons
Sur le bureau elle s'est installée
C'est une fille
Entre ses petites pattes
Elle prend mon visage
Ce geste...
Nul besoin de ramener le souvenir
Ce geste porte tout en lui.

Les maîtresses de la maison
N'aiment pas, elles s'absentent
Et puis, c'est la nuit
Elles vont chasser.

Dormir...
Un vacarme dans la cuisine
Que se passe-t-il ?
Un chien !
Il grogne alors que j'entre dans la pièce
« Allons bonhomme ! »
Nous nous regardons...
Mon dieu, un pauvre chien
Tout maigre, dépoilé
Autour de son cou une cicatrice
Celle d'une ficelle au bout de laquelle
Il aura été attaché !
Ils font ça ici, je crois que c'est exprès !
Près de la porte ouverte, celle par laquelle il est entré
Il pourrait s'enfuir, ne le fait pas, il me regarde.

Je lui donne à manger
La petite chatte sur les talons
Elle piaille encore et encore
Me retourne, plus de chien 
Ah il sera parti !
Je le retrouve dans la pièce borgne
Celle qui est au milieu de la maison
Couché en boule, près du matelas
« Dors mon gars, on verra ça demain ! »
Bien décidée, à le garder.

Au matin, il a disparu
Je ne l'ai pas revu
Il est passé
Il savait ce qu'il voulait
Il l'a pris
Et a poursuivi son chemin
Bonne route à toi
Petit chien.

lundi 16 janvier 2017

De cet amour, de cet autre état

Ce qui ne peut pas s'inscrire dans le temps...
Alors la question : faut-il rejoindre cette dimension ?

Montrer d'une façon raisonnable que c'est descriptible
Et puis montrer d'une façon raisonnable que cela n'est pas descriptible.

N'appartenir à aucune famille
S'en faire le reproche
Et finalement se rendre compte
Se trouver devant l'évidence
Que ce sont eux qui d'une manière insidieuse
Ont rejeté, ont maintenu à la marge
Le vilain petit canard
Tellement d'hypocrisie
Que l'on aura endossé la responsabilité
De ce qui ne nous appartient pas
Que reste-t-il ?
Le libre.

samedi 31 décembre 2016

Soeur courage

Je t'ai regardé ma sœur, quêteuse de vérité, ne trouvant que des mensonges, je t'ai regardé les yeux du dedans joints aux yeux du dehors, ton visage si fatigué. Ils avaient réussi à te rendre malade, à force de tous leurs mensonges éhontés, ceux qui les faisaient sans vergogne, ceux qui les répétaient dans l'ignorance, ceux qui ne voulaient pas savoir, ils étaient si nombreux...
Je te regardais te décomposer, et c'est bien ce qui se passait, tu te décomposais chaque jour, un peu plus, révélant leurs mensonges.
Mais tu n'as pas fait ça pour rien, oh que non !

Je t'ai écoutée et mon corps et mon esprit t'entendaient, l'information descendant là où ça travaille, par la force de ton propre travail.

mercredi 23 novembre 2016

De la vérité

Il n'y a de vérité que là où quelqu'un s'arrête
Non pour camper une position
Mais parce que son regard plonge au cœur de ce qui est.

Je te vois faire cela
Dès les premiers instants
En toi, c'est cela que j'ai senti.

Étonnant, détonnant, si rare...