Le
chercheur a la conscience du manque, il a besoin de se mettre en
chemin d'une manière impérieuse et absolue, c'est cela la foi, ce
qui met en mouvement, qui est le mouvement. Les capacités lui sont données, par son désir
et son courage, au moment de marcher le chemin intérieur qui est
sans retour. C'est cela mourir, mourir au connu, se laisser ouvrir
par les deuils successifs. Le deuil même de sa quête, sans mettre
fin au processus.
Le
chercheur ne cherchera pas à devenir normal, tout lui est utile qui
sera jugé, par le consensus, anormal. Il traverse sa souffrance,
ses troubles, il traverse... Le refus de se laisser toucher, le désir
de l'amour fusionnel, la souffrance de se laisser toucher. Il
traverse... les énergies travaillent, pour lui, en
lui.
La relation, de sujet à sujet ; elle a cessé d'être de
sujet à objet. Tout est vivant ! En soi, autour de soi.
Dans
cette ivresse tous les fanatismes, sauf, à reconnaître "en cela" le lieu de la
possible humanisation de l'homme, co-créateur, ne plus être
manipulé par les forces de l'invisible, on aura dit l'inconscient.
Inconscient comme on a construit des églises pour ne pas connaître
le divin.
Comment ? Le fanatisme au cœur du vivant !
RépondreSupprimerAh chère amie, au cœur du vivant, les forces ne connaissent ni le bien, ni le mal, c'est redoutable. Ce n'est pas le pays des bisounours, ni le new age à la mode des soixante-huitard...
RépondreSupprimerN'est-ce pas confondre avec la résistance que la personnalité oppose ?
RépondreSupprimerCette résistance est un fait que nous ne pouvons pas ignorer, l'ego "chien de garde" veille, mais... la résistance égotique bouffe l'énergie, nous laisse bien fatigué, exsangue, sans énergie.
RépondreSupprimerJe ne parle pas de ce mode de fonctionnement, mais bien du danger qui guette le nouveau "converti" qui se livre tout entier aux forces invisibles...