mercredi 15 novembre 2017

Naître et mourir...

Je n'ai rien, mais rien, oublié
Tout est là...

Je n'ai rien oublié
Juste que cela ne fait plus
Souffrance.

Ce qui s'absente, moi je suis-là
Toujours
Ce qui s'absente, bruisse comme le vent
Dans les feuillages verts tendres un soir de printemps
Mais j'aime aussi les bourrasques de l'automne
La bise de l'hiver au nez gelé
Et les pluies cycloniques quand tout n'est plus
Que fétu de paille aux mains des éléments
Qui se déchaînent sans pitié, sans haine...

Je me demande si l'espèce humaine n'a pas oublié
Que tout ce qui naît, meure, offrande pour un vivant
Toujours neuf !




4 commentaires:

  1. Lol, oui... connais-tu la chanson de Léo Ferré ?
    Tout y est dit, ou presque :)))

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  2. Il a dit :

    La marée, je l'ai dans le coeur
    Qui me remonte comme un signe
    Je meurs de ma petite soeur, de mon enfance et de mon cygne
    Un bateau, ça dépend comment
    On l'arrime au port de justesse
    Il pleure de mon firmament
    Des années lumières et j'en laisse
    Je suis le fantôme jersey
    Celui qui vient les soirs de frime
    Te lancer la brume en baiser
    Et te ramasser dans ses rimes
    Comme le trémail de juillet
    Où luisait le loup solitaire
    Celui que je voyais briller
    Aux doigts du sable de la terre

    Rappelle-toi ce chien de mer
    Que nous libérions sur parole
    Et qui gueule dans le désert
    Des goémons de nécropole
    Je suis sûr que la vie est là
    Avec ses poumons de flanelle
    Quand il pleure de ces temps-là
    Le froid tout gris qui nous appelle
    Je me souviens des soirs là-bas
    Et des sprints gagnés sur l'écume
    Cette bave des chevaux ras
    Au ras des rocs qui se consument
    Ô l'ange des plaisirs perdus
    Ô rumeurs d'une autre habitude
    Mes désirs dès lors ne sont plus
    Qu'un chagrin de ma solitude

    Et le diable des soirs conquis
    Avec ses pâleurs de rescousse
    Et le squale des paradis
    Dans le matin mouillé de mousse
    Reviens fille verte des fjords
    Reviens violon des violonades
    Dans le port fanfare les cors
    Pour le retour des camarades
    [...]

    En savoir plus sur http://paroles2chansons.lemonde.fr/paroles-leo-ferre/paroles-la-memoire-et-la-mer.html#04aVJMbGwS4WQbd7.99

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  3. Merci Mala. Grand poète que Léo Ferré.
    Je me souviens, adolescente, j'aimais aller à la bibliothèque, j'aimais les livres. Je les choisissais souvent au hasard.
    "Poètes à vos papiers", c'est ainsi que j'ai connu Léo Ferré, bien avant que de l'entendre chanter. Ce n'était pas le genre de la maison !

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