Quand
ils en auront fini avec cette opposition entre matière et conscience,
que pour les uns c'est le cerveau qui produit la conscience et que
pour les autres c'est la conscience qui fait advenir la matière,
peut être pourront-ils voir que matière et conscience c'est du
pareil au même et que le dieu qu'ils s'imposent comme un point
ultime de jugement est là, au cœur de toute choses formelles et
informelles.
Alors
ils n'opposeront plus le vide de la mort, à la continuité dans la
mort, et ces deux propositions se révélant croyances, le blanc
s'opposant au noir, et vice versa, ils comprendront enfin que vivre
c'est naître et mourir, que rien n'est jamais totalement séparé,
ni uni.
Que
pouvons-nous avoir besoin d'autre que de la vérité se révélant en
chaque instant, en toutes choses, quelque soit le niveau de
profondeur où nous regardons, entendons, sentons, percevons....
Quand
ils en auront fini avec cela, les hommes ne feront plus la
guerre, il n'y aura plus de famine pour tuer des enfants, et nous
marcherons dans cette paix, respectueux au sens véritable du mot.
Tu parles très juste et je crois à l'unus mundus de Jung.
RépondreSupprimerOui. Toucher cela, au moment de sentir que la peau n'est qu'une "peau de pensée".
RépondreSupprimer"peau de pensée" (Ron Uribe - Plume d'Eveil) dit si bien ce qu'il en est de notre surdité.