La
question du bonheur traite le plus souvent des efforts ou des
techniques (c'est même chose, c'est tension) qui permettraient d'atteindre cet état béni que l'on veut
permanent. Il y a en a toujours pour prétendre avoir atteint la perfection de cet équilibre.
Cette question participe donc du mensonge, aucun équilibre
n'autorise la stabilité dans la continuité.
Dans
l'attention cette question n'existe pas, ce mouvement de se
retourner devant le miroir pour apprécier l'état dans lequel on
pourrait se dire, ce mouvement ne se fait pas.
"La vie heureuse est donc celle qui s’accorde avec sa nature ; on ne peut l’obtenir que si d’abord l’esprit est sain et en possession constante de sa santé ; si de plus il est énergique et ardent, doué des plus belles qualités, patient, propre à toutes les circonstances, soigneux du corps et de ce qui s’y rapporte, mais sans trop de préoccupations ; s’il veille aux autres choses de la vie, sans s’étonner d’aucune ; s’il use des présents de la fortune sans en être l’esclave. Tous comprennent, sans que je l’ajoute, qu’il suit de là une perpétuelle tranquillité, ainsi que la liberté, puisqu’on a banni ce qui nous irrite ou nous fait peur. Au lieu des plaisirs et de ces jouissances mesquines et fragiles qui nuisent au sein même des désordres, s’établit une joie grande, inébranlable, égale ; l’âme se remplit alors de paix, d’harmonie, d’élévation, de douceur. De la faiblesse, en effet, vient toute humeur farouche."
RépondreSupprimerSénèque / De la vie heuruese
Qui dit cela ? Ah oui, Sénéque !
RépondreSupprimerBonne soirée Mémoire du silence. o)))
l'amour, le bonheur, tout cela est mouvement...
RépondreSupprimerBonjour Mamalilou
RépondreSupprimerLorsque les énergies circulent, on ne pose pas la question du bonheur, et surtout pas la question de mon bonheur...
Lors des premières manifestations, on peut encore se dire : « Oh que cela est beau, tellement vivant », on appellera cela amour et bonheur, ce sont des mots bien usagés pour parler de Cela. Quoi qu'il en soit, le travail commence, il ne fait que commencer, il ne se fait pas en circuit fermé dans la personne, dans ce que nous identifions comme mon corps, mon âme, mon esprit, ma vie, mon passé et mon demain...