D'où
vient la désespérance ? De ce sentiment d'impuissance si grand
qui ne peut être que dans l'illusion de la séparation.
D'où
vient l'arrogance ? Encore de l'illusion de séparation. Le
penseur dit : je vais agir sur mon objet d'observation. Et comme
cela est impossible (on n'agit pas sur ce que l'on est qui jaillit
d'instant en instant), cela lui donne une démarche à la Aldo
Maccione, ça roule des mécaniques, ça s'impose, ça insiste, cela
veut prendre l'autre, en faire "mon objet à moi"que je prends et que je jette.
Ce
n'est pas que la juste attitude soit dans la tension entre les deux
faces de cette même pièce, ce chemin du milieu de la morale
raisonnante qui ne cesse de produire ordre et contre-ordre. Par
exemple "on" dit : « ma liberté s'arrête là où commence
celle de l'autre », c'est Voir combien cela n'a pas de sens !
Le
juste attitude jaillit là où l'illusion de séparation a pris fin.
Ce
n'est pas de ma volonté, mais cela passe par ma volonté
Ma
volonté est efficiente lorsque tout mon être est unifié
Un
accord profond
Tous
les sens en même temps
Attention
sans tension.
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