La
peur de l'abandon, cette quête incessante de se rassurer dans le
regard de l'autre : « M'aimes-tu, dis m'aimes-tu et
comment ? », l'impossibilité d'aborder la rive où vient
mourir la vague, autant de marques de ce refus du mouvement double du
vivant et la dérive humaine en tellement d'actions contre-nature.
"Qui
de l’œuf, qui de la poule ?",
ce questionnement restera sans réponse, ainsi on ne saurait dire si
c'est ce refus qui a donné existence au penseur dans son délire de
toute puissance par la séparation ou si c'est le penseur qui est la
cause du refus.
Un
pas plus loin, un chouïa de conscience en plus, et l'on voit penseur
et refus se dresser en concomitance, barrage sur le fleuve du vivant,
sans fondement. Il est possible aussi de voir qu'expansion et
concentration, naissance et mort, ne sont pas séparés. Un et
duelle, deux bras enlacés, deux amants qui ne cessent de se marier.
Le
mensonge du temps linéaire de la continuité démasqué, et l'on
parlera de révélation, mais c'était là et cela nous fait.
Tant
de questionnements stériles tombent alors, pas même poussière,
c'est l'effet lumière, avant même que d'ouvrir la boîte de
Pandore.
Une
vérité vivante dans laquelle tout prend sens, sans qu'il n'y ait de
définition que la raison puisse saisir. C'est l'être tout entier
qui est saisi et perçoit Cela s'insinuer... en cet instant dans le
parfum de l'herbe fraîchement coupée.
Miche, partout où ce regard se pose ... la vérité est là ... réelle, vivante ... et tellement pleine de surprises ... Je suis si heureuse de vous lire car vos mots sont vivants. Ils sortent de la page ...
RépondreSupprimerCe regard si léger, qu'il perçoit ce qui ne saurait être retenu, alors c'est au-delà des mots qui ne sont alors que des coquilles vides à ne surtout pas remplir... o)))
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