vendredi 10 octobre 2014

Dans cet accord profond, où rien ne se sépare...

En ce ciel vacuité, limpide, cristallin, l’océan resplendissait d’un bleu outremer.
Et dans le calme qui l’habitait en clapotis légers on pouvait l’observer dans son infinité, comme si l’œil pouvait loin, très loin, se projeter dans cette fine couche où se rencontrent l’eau et l’air. La ligne d’horizon ne se confondait ni avec l’un, ni avec l’autre, lumineux !
Les baleines étaient là, c’est sûr, en ces eaux profondes. Inutile de les chercher du regard, elles y étaient, de passage, en cette beauté éclatante.
Pas un souffle, pas un bruissement, seul le soleil faisait vibrer l’air.
Le grand astre est vibration. Et là, c’était perceptible comme l’était la communion de toutes choses.
La feuille avec le ciel, et même le ruban de goudron et même les autos, et tous ceux qui ne le savaient pas. 

 

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