Bien
sûr, il y en a toujours eu des hurluberlus, des poètes, des
amoureux, des enfants, des vieillards, des idiots, pour dire de
toutes leurs forces que cela n'est pas possible, que la terre est
vivante, et l'oiseau, et la branche, et les profondes racines, et le
requin tout autant que le dauphin, que le vivant ne cesse
d'inter-agir en un ordre parfait.
Les
grands penseurs ceux, qui dans l'organisation en strates pyramidales
de toutes sociétés humaines, sont chargés de justifier cette
imposition de l'homme sur la nature n'ont jamais cessé de produire
du discours pour maintenir le consensus. Il fut une époque où seul
le philosophe faisait cela, maintenant ils sont si nombreux :
politiques, psychiatres, médecins, sociologues, etc. sans oublier les hommes
d'églises. Leurs discours si variés, ne font qu'un, même les
divergences, les oppositions, les guerres, servent à produire du
consensus.
"Comprendre"
le consensus, voir sa puissance agir dans notre conditionnement,
démasquer ses mensonges dans nos propres mensonges, ne se peut sans
retrouver en soi le lien profond de l'interconnexion, source
d'énergie agissante.
Sans ce lien, sans énergie, nous ne pouvons que la plainte, elle est partout savez-vous, la plainte aussi dans les congratulations, les gros mots, les pantomimes, les jeux télévisuels...
Oui, c'est si souvent évident, "elle est partout la plainte", surtout chez ceux qui "se donnent" en spectacle.
RépondreSupprimerBonjour Carole
RépondreSupprimerA qui penses-tu en parlant de ceux qui se donnent en spectacle ? Ceux qui sont médiatisés, qui ont audience ?
Et le spectateur ?
Ne sommes-nous pas tous concernés par la plainte ?
Sûrement oui, qu'il en est ainsi. C'est déjà un pas important que de l'entendre cette plainte... en l'autre comme en soi.