lundi 13 octobre 2014

Et cet autre jour

Bien sûr, il y en a toujours eu des hurluberlus, des poètes, des amoureux, des enfants, des vieillards, des idiots, pour dire de toutes leurs forces que cela n'est pas possible, que la terre est vivante, et l'oiseau, et la branche, et les profondes racines, et le requin tout autant que le dauphin, que le vivant ne cesse d'inter-agir en un ordre parfait.
Les grands penseurs ceux, qui dans l'organisation en strates pyramidales de toutes sociétés humaines, sont chargés de justifier cette imposition de l'homme sur la nature n'ont jamais cessé de produire du discours pour maintenir le consensus. Il fut une époque où seul le philosophe faisait cela, maintenant ils sont si nombreux : politiques, psychiatres, médecins, sociologues, etc. sans oublier les hommes d'églises. Leurs discours si variés, ne font qu'un, même les divergences, les oppositions, les guerres, servent à produire du consensus.
 
"Comprendre" le consensus, voir sa puissance agir dans notre conditionnement, démasquer ses mensonges dans nos propres mensonges, ne se peut sans retrouver en soi le lien profond de l'interconnexion, source d'énergie agissante.
Sans ce lien, sans énergie, nous ne pouvons que la plainte, elle est partout savez-vous, la plainte aussi dans les congratulations, les gros mots, les pantomimes, les jeux télévisuels...
 


2 commentaires:

  1. Oui, c'est si souvent évident, "elle est partout la plainte", surtout chez ceux qui "se donnent" en spectacle.

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  2. Bonjour Carole
    A qui penses-tu en parlant de ceux qui se donnent en spectacle ? Ceux qui sont médiatisés, qui ont audience ?
    Et le spectateur ?
    Ne sommes-nous pas tous concernés par la plainte ?
    Sûrement oui, qu'il en est ainsi. C'est déjà un pas important que de l'entendre cette plainte... en l'autre comme en soi.

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