lundi 17 novembre 2014

La même chair, le même sang

Laisser se dissoudre toute cette tension
Dans le creux moussu du vieux chêne
Tout est là…
La pierre, la main et le trou qui épouse.
 
La même chair, le même sang, il n’y a pas de différence
Seulement, il y en a qui marchent depuis plus longtemps
Ceux-là viennent de loin, si loin…
 
Lorsqu’ils sont fatigués d’avoir tant marché
C’est la montagne qui tremble
Et les cieux qui grondent.
 
Ils ne sont pas plus sages que les autres
Seulement en eux tous les passés actualisés.
 

 

2 commentaires:

Merci de vos commentaires