lundi 10 novembre 2014

Marcher, oui...

Ma volonté ? Et l'on a dit la volonté du père
Pas besoin de se pencher longtemps sur cette idée
Pour comprendre que se manifeste en cela la suprématie
Du modèle patriarcale, en clans, en communautés de société
En organisations étatiques.
La patrie c'est la mère, et à sa tête le père
Et le père est le dieu, unique, fondateur, etc.
Au regard de ce modèle, ma volonté est bien petite
C'est l'enfant qui à chaque instant par sa parole insolente
Risque le mot tranchant, l’opprobre et même le coup de bâton.

Forte de cette lucidité, je sors de la maison du père
De la maison de dieu, et je marche seule
Et c'est là, à ce moment précis que j'entends...
Le vent qui caresse les branches
La source jaillissante
La danse de l'éternel vivant
Dans laquelle tout meurt et naît à chaque instant
Sans qu'aucune volonté n'intervienne.

Inutile de dire, que cela vous change profondément
Et qu'alors vous voyez s'écrouler la maison du père
Ce mensonge éhonté qui n'est qu'un mirage
Un cauchemar implanté dans les esprits.

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