Penser
à partir de conclusions n’est tout simplement pas penser.
Contrôler
le désir, c’est le rétrécir et être égocentrique. Le
discipliner, c’est élever un mur de résistance qui finit toujours
par être abattu, à moins, naturellement, que vous deveniez névrosé
et ne vous attachiez à une seule forme de désir. Sublimer le désir
est un acte de volonté, mais la volonté est essentiellement la
concentration du désir, et lorsqu’une forme de désir en domine
une autre, vous êtes à nouveau plongé dans les vielles structures
de la lutte et du conflit.
Savoir
et informations éclairent peut être le fait mais ne sont pas le
fait. Seul le contact direct qui est total est la connaissance du
fait.
Mourir
à tout ce que vous avez appris, c’est cela apprendre. Cette mort
n’est pas un acte final : c’est mourir au moment qui passe,
d’un instant à un autre.
La
souffrance ne peut se comparer. La compassion entraîne l’apitoiement
sur soi-même et le malheur n’est pas loin. L’adversité doit
être appréhendée directement.
Krishnamurti
Jiddu.
Tu connais U.G. ? U.G. Krishnamurti ? :-)
RépondreSupprimerJ'ai tout d'abord découvert Jiddu Krishnamurti, il y a plus de dix ans, quand je l'ai découvert, je me suis dit "Tiens, enfin quelqu'un qui pense comme moi" "enfin je me retrouve dans les mots de quelqu'un", je me suis mis à acheter tous les livres que je pouvais trouver de lui, une vingtaine en tout, cette attirance pour ses mots a duré quelques mois. Puis, j'ai senti un détachement, de lui, de ses mots, je n'ai plus jamais ressenti l'envie d'ouvrir un de ses livres, ils sont là, posés sur une étagère, mais je n'y touche plus.
Parallèlement, j'ai découvert U.G. Krishnamurti (ils se sont côtoyés quelque temps, et se sont par la suite encore rencontrés à diverses reprises, mais ils n'ont aucun lien de parenté), c'est de lui que je me suis senti vraiment proche, JK dit que "la vérité est un pays sans chemin" eh bien U.G., en gros, il dit qu'il n'y a ni vérité, ni pays, ni chemin, ni rien du tout. :-)
Je me suis mis à lire, écouter et regarder tout ce que je pouvais concernant U.G. sur internet, et puis également plein d'autres qui, pour certains, parlent de "non-dualité" (Mooji, Karl Renz, Tollé, Benjamin Smythe, etc.) mais UG a toujours eu ma préférence par sa radicalité, sa personnalité, son tempérament.
Et finalement même de lui il y a eu détachement, je ne suis vraiment plus attaché aux mots de personne, chacun pense et dit ce qu'il veut, ça me va très bien et ça ne me concerne même pas. :-)
Bref, j'exprime ce que j'entends en moi et il m'arrive d'écouter par plaisir les mots des autres, mais jamais dans l'espoir d'accéder à quoi que ce soit. :-)
Belle soirée à toi.
Merci de ton témoignage, Cédric.
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