Dans
ce dédale de croyances, de superstitions, de fausses bonnes
nouvelles, dans toute cette violence de la volonté de convaincre, et
même d'aimer, il y en a peu dont les mots me touchent. Toucher au
sens strict du terme, physique l'effet et non tordu par l'émotionnel
de l'apitoiement.
Ce
sont toujours des hommes arides, secs comme un coup de trique, la
douceur, trop de douceur m'exaspère, ou alors la vraie et c'est
très rare. Ils ne font pas explications, leurs mots tranchent comme
l'évidence. Tu n'as même pas le temps de te demander si tu aimes ou
si tu n'aimes pas que déjà un éclair à zébrer le ciel.
Dans
le post suivant un texte, qui a toujours pour effet en moi, de secouer
la poussière amassée le long du chemin. Je ne crois pas en dieu le créateur, je
n'adhère à aucune pensée groupale ou institutionnalisée, et ma
propre pensée ne sait s'arrêter en des conclusions au-delà du
temps nécessaire à poser un pieds pour avancer, Voir l'étendu des dégâts c'est mon
moteur.
Alors
pourquoi ce texte, d'un homme d'église ?
Pour
le travail qui s'accomplit au fil de ces mots, creuser, creuser le
sens des concepts jusqu'à voir qu'ils sont vides. Pour l'énergie de
celui par la bouche de qui ces mots se disent, bien au-delà de tout
ce que les mots peuvent dire qu'on les comprenne ou pas, que l'on
pense les comprendre ou pas. Au-delà de toute représentation, là
se fait la rencontre.
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