Une
fois que le navire est construit
Il
faut un commandant à bord.
Nous
n'avons pas décidé de construire ces embarcations
Mus
nous sommes par la nécessite de les diriger
Faute
de le faire c'est le désastre.
Ces
embarcations ne se dirigent pas d'elles-mêmes
Elles
ne sont pas du grand corps de l'océan
Bien
qu'elles y retournent.
Périr
corps et biens ou traverser l'océan.
L'écoute est-elle personnelle? Impersonnelle? Ou les deux-mon-capitaine(ce que je crois)?
RépondreSupprimerGausse-toi jeune écervelé, on est seulement capitaine à bord de sa propre embarcation, chose impossible à celui qui ne voit pas cette embarcation, ce qui la fait, son potentiel, etc. En un mot celui qui ne cesse de chercher à picorer dans le jardin du voisin plutôt que de s'occuper du sien !
RépondreSupprimerQue ta journée soit belle !
Merci, bien que votre souhait manque singulièrement de bienveillance. Le merle n'est moqueur que dans l'intention de celui qui l'écoute...
RépondreSupprimerBonne journée à vous.
Oh beau merle,faudra-t-il aussi lisser ton plumage ?
RépondreSupprimerBien-veillance ? L'intention se fout pas mal de ces considérations.
Nous ne sommes pas sur la même longueur d' onde. ;-)
RépondreSupprimerJe ne vois pas de capitaine. :-)
J'ai un jour écrit cela, c'était il y a quelques milliers de phrases :
"132.
Le monde : un océan.
Notre corps : un bateau.
On ne choisit ni le vent, ni la qualité du bateau, ni l'illusion de se croire à la barre.
« Soi » n'est pas le capitaine, mais le bateau lui-même. Emporté selon les courants, les vents et les éventuelles tempêtes, on n'a pas construit son bateau, on ne le répare pas, on ne le maîtrise pas, on apprend juste à le connaître."
Oui, je ne suis pas surprise par ce que tu dis là : "on" n'a rien fait, "on" n'est responsable de rien, "on" est complètement inconscient.
SupprimerLa connaissance véritable qui n'est pas uniquement un processus intellectuel ne permet pas ce genre de jeu de cache-cache avec soi-même, ce genre de brassage confus de concepts qu'on ne comprend pas.
Voir ne concerne pas le penseur dans sa croyance : je suis une entité séparée (à partir de là, le sentiment de toute puissance des uns, le sentiment d'impuissance des autres, les deux faces de la même pièce).
En conscience le bras de l'archer, la flèche et la cible ne font qu'un. On ne parlera pas de maîtrise dans le sens courant du terme (faire abus de pouvoir sur autrui) mais c'est bien de la plus haute maîtrise dont il s'agit.
T'es-tu choisie, chère Miche ?
SupprimerAs-tu choisi de naître ? de naître là où tu es née, à l'époque où tu es née, de naître femme, avec cette personnalité-là, ce corps-là, les idées que tu as, les aptitudes qui sont les tiennes, etc. ?
C'est en ce sens-là que je dis qu'on ne choisit rien et que nous ne sommes le capitaine d'aucun bateau.
Ou disons que nous ne choisissons pas le capitaine que nous sommes, ni son courage, ni ses lâchetés... ;-)
Je ne vois aucun mérite chez personne, ni dans aucun acte, ni dans aucune pensée, car personne ne se choisit. Le "criminel" ne choisit pas de perpétrer ses crimes, le "sage" ou le saint ne choisit pas d'être comme il est... de parler ou d'agir sagement, il fait comme tout le monde : comme il ne peut s'empêcher de faire...
Ce que tu dis-là Cédric est le discours de la raison prisonnière de la représentation qu'elle produit dans son état de déconnexion. Contente, contente qu'elle est de sa logique implacable.
SupprimerIl n'est question ni de mérite, ni de choix, mais de conscience.
La conscience n'a rien à opposer au discours du penseur convaincu d'être une entité séparée.
Des mots qui murmurent à mon oreille : "Feuille au vent se laisse porter par le vent, elle touche le vent..." Le peu dans à ce "niveau" est semblable au tout.