Virtuel !
L'ami n'existe donc pas !
Mais
si, il existe tout autant que moi
A
moins que je n'existe pas...
Moments
d'intelligence en partage
Dans
une relation entre les lignes
Celles
qui tissent un réel, celles qui le défont
C'est
peut-être là que le monde se crée...
Rien n’est plus ouvert que le vide. La satiété y repose comme une feuille ourdie par le vent. Le réel n’est en paix qu’à l’orée du silence faisant corps avec la matière. Je ne réfléchis plus lorsque ma tête repose sur l’oreiller de la dispense. Lorsque ma vie flotte sur le navire de l’espérance. Et qu’importe si la nausée ou les tremblements de mon ventre perdent le contrôle de mon corps, l’heure vraie me transporte là où l’instant tout à la fois m’accable et me fait rayonner. Je copule avec l’univers, cette minuscule lumière qui se résume à une goutte d’eau illuminée par la pauvreté de mon âme.
RépondreSupprimerC'est beau...
RépondreSupprimerMerci
Je crois qu'il existe pourtant, j'en suis certaine...
RépondreSupprimerMême si les liens parfois se détendent, la pensée est là.
Passe une douce journée. Je t'embrasse fort.
Douce Quichottine, et c'est bien parce qu'il existe qu'il n'est besoin de le retenir...
SupprimerMoi aussi je t'embrasse avec infiniment de tendresse.
« À l'oiseau le nid ; à l'araignée la toile ; à l'homme l'amitié. »
RépondreSupprimerWilliam Blake
De l'oiseau et de l'araignée je suis l'amie...
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