Si
nous n'admettons pas en l'homme le possible choix de changer
radicalement de direction, d'entrer en maîtrise (il faudra redéfinir
ce qu'est la maîtrise), la farce est gigantesque. Et c'est bien ce
qui se propose avec ce dieu tout puissant qui punit et récompense,
avec ces paradis après la mort, grand Tout qui nous attend pour nous
prendre dans ses bras. La tension est-elle, entre les idéaux et ce
que nous produisons comme actes sur cette terre, que la folie atteint
son paroxysme, la raison sous toutes ses formes jusqu'à la raison
d'état avec ses armés ne suffira pas pour endiguer ce flot
destructeur. Celui qui ne voulait pas mourir, entraînant dans son
sillon la grande explosion. « Je me suis bien amusé, je me
suis éclaté », cela se dit, cela se fait. Le chant vibratoire
ne parle ni de mon éternité, ni de mon irresponsabilité, ni de ma
soumission, autre chose encore tenu dans la tension de l'inconscience
de la décadence.
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