samedi 31 janvier 2015

Ce sont nos préjugés qui doivent tomber

Et pourquoi les scientifiques qui ont fait cette découverte de la discontinuité ont-ils été si troublés ?
C'est que sur la base de la continuité, la pensée classique a fondé la causalité au singulier, appliquer une cause à un point donné, obtenir un effet à un point voisin, ainsi de suite se transmettant de proche en proche par continuité. Ce modèle ne présuppose pas de "trou" dans l'espace et dans le temps.
Il a leur fallu se rendre à l'évidence ce qui semblaient être des lois universelles, n'étaient que des lois locales, certaines observations ne résistent pas dans l'infiniment petit, premier point. Deuxième point l'in-continuité au cœur de la matière est "intouchable", l'inconnu surgissant de nulle part.

Ces scientifiques se trouvèrent confrontés a bien d'autres faits troublants pour notre mode de pensée. Dans la physique classique quand on fait une mesure on obtient un résultat : un électron tourne-t-il à gauche ? La réponse est oui, ou non. Eh bien dans le monde quantique on voit les états physiques se combiner, c'est oui, même si c'est non, tout objet quantique est onde et particule, ni l'un ni l'autre, ni les deux à la fois. Tout objet de cette réalité qui fait notre quotidien est objet quantique dans l'infiniment petit, dans notre cerveau des connexions entre les neurones, entre les neurones des connexions quantiques... à la source, la dualité fondamentale est dans une relation qui semble inclure un tiers, un tiers-inclus qui échappe à toute saisie.
Mais peut-être est-ce son effet que les physiciens observent lorsque prenant deux photons qui à un moment donné interagissent, les séparant par de grandes distances, ces deux photons prennent la même position, dans l'instant. Dans l'instant, simultanément, plus vite que la vitesse de la lumière... Pas de communication possible, telle que nous l'entendons au sens courant, pas de déplacement d'une information par un canal, et pourtant...

2 commentaires:

  1. La lecture de tes derniers billets est intéressante, même si j'avoue qu'il va me falloir du temps pour l'intégrer et répondre aux questions qu'elle suscite.

    Je crois que quelque part nous sommes trop cartésiens même si nous nous en défendons.
    Dans cet univers qui nous échappe, comment arriver à se retrouver ?

    Merci pour tout.
    Passe une douce journée.

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  2. Je comprends, c'est troublant, mais aussi comment faisons-nous pour respirer ?

    Bon dimanche à toi, Quichottine.
    Amitié

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