Et
pourquoi les scientifiques qui ont fait cette découverte de la
discontinuité ont-ils été si troublés ?
C'est
que sur la base de la continuité, la pensée classique a fondé la
causalité au singulier, appliquer une cause à un point donné,
obtenir un effet à un point voisin, ainsi de suite se transmettant
de proche en proche par continuité. Ce modèle ne présuppose pas de
"trou" dans l'espace et dans le temps.
Il
a leur fallu se rendre à l'évidence ce qui semblaient être des
lois universelles, n'étaient que des lois locales, certaines
observations ne résistent pas dans l'infiniment petit, premier
point. Deuxième point l'in-continuité au cœur de la matière est
"intouchable", l'inconnu surgissant de nulle part.
Ces
scientifiques se trouvèrent confrontés a bien d'autres faits
troublants pour notre mode de pensée. Dans la physique classique
quand on fait une mesure on obtient un résultat : un électron
tourne-t-il à gauche ? La réponse est oui, ou non. Eh bien
dans le monde quantique on voit les états physiques se combiner,
c'est oui, même si c'est non, tout objet quantique est onde et
particule, ni l'un ni l'autre, ni les deux à la fois. Tout objet de
cette réalité qui fait notre quotidien est objet quantique dans
l'infiniment petit, dans notre cerveau des connexions entre les
neurones, entre les neurones des connexions quantiques... à la
source, la dualité fondamentale est dans une relation qui semble
inclure un tiers, un tiers-inclus qui échappe à toute saisie.
Mais
peut-être est-ce son effet que les physiciens observent lorsque
prenant deux photons qui à un moment donné interagissent, les
séparant par de grandes distances, ces deux photons prennent la même
position, dans l'instant. Dans l'instant, simultanément, plus vite
que la vitesse de la lumière... Pas de communication possible, telle
que nous l'entendons au sens courant, pas de déplacement d'une
information par un canal, et pourtant...