Je
me souviens quand tu es mort
Ta
sœur qui t'a fait enterré à l'église
Alors
que tu exécrais cette pantomime de la religion.
Action
de récupération de celui qui n'est plus
Acte
d'effacer ce que l'autre était
Acte
d'oublier ce qui est en lui dérangeait.
Voilà
bien quelque chose que je ne supporte pas
Comme
je ne supporte pas cette main mise sur les tous petits
Sans
aucun respect ni pour leur corps, ni pour leur esprit
Et
c'est au nom de l'amour : oh comme je t'aime !
Comme
je ne supporte pas l'accaparement des terres
Par
les uns, par les autres.
Il
y a autour et c'est dedans chaque être vivant et la terre est
vivante
Une
enveloppe, un halo, une énergie particulière
Qu'alors
je sens au plus profond violée
Tuer
l'autre est le viol le plus absolu
Et
ceux qui s'approprient ce qu'on appelle la mémoire, le souvenir
De
"nos chers disparus", congratulations et autres manifestations
émotionnelles
En
cette occasion
Les
tuent une deuxième fois !
C'est
dans mon corps que je sens cela, et c'est bien ma bouche
Qui
le dit.
Ha ça ! c'est détestable au plus haut point, cette récupération de la personne ... en faire "ma chose" !
RépondreSupprimerOh oui ! veillons ! mon amie, veillons !
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