Un
jour j'écrivais ces mots :
Depuis
des temps sans commencement, on nous a appris le dressage. Il y a des
choses à faire, d'autres à ne pas faire, c'est une ligne droite
bien tendue d'un point à un autre, de la naissance à la mort. Nous
nous donnons tant de mal pour mériter qui un bon salaire, qui le
paradis, je ne vais pas faire un catalogue !
Ainsi
nous voici plus ou moins bien formatés, les émotions contrôlées
ici, qui peuvent s'exprimer ailleurs, et finalement c'est
l'explosion.
Mais
se montrer à soi-même tel que l'on est vraiment ?
Toutes
nos relations, pourtant, toutes nos formes d'expression nous
dévoilent irrémédiablement, il suffit de s'arrêter un instant et
écouter ce qui se dit là.
Ah
te voilà la larme facile, condescendante, compatissante, cela me
donne envie de vomir !
Mais
voici celle qui tranche et dit que non, ce n'est pas ça et toise
d'un regard noir toutes les hypocrisies, elle avance, sans pitié
bouscule la douceur qui se promenait là.
Et
puis celle qui se retire au fond de son antre, d'avoir été par trop
ignorée, ou bousculée, que pour elle c'est même chose...
Il
doit bien en avoir une quatrième, mais là, je ne la vois pas.
Ah
la voici ! Mais oui, celle-là brûle de toute flamme, celle-là
aime les tempêtes et les orages, les histoires impossibles.
Dans
la tentative désespérée de maîtrise, la réponse est des plus
surprenantes, division du moi en une multitude de reflets miroirs, un
théâtre de marionnettes aux voix dissonantes, se donnant la
réplique, ou glissant de l'une à l'autre, fantasmagorie. La réponse
est le chaos qui se cristallise au bord du flux-reflux de l'ordre vivant.
Mais
comment renoncer à la maîtrise, si l'esprit ne reconnaît que
contrôle ou laisser aller ?
Tout
est tenu là, un point qui un jour s'ouvre à l'inconnu, l'autre,
tout autre...
Ah ce goût pour l'introspection de l'énergie prisonnière...
RépondreSupprimerAh, le goût pour ces petites remarques, comme si tu me connaissais...
RépondreSupprimero))))))
Plus exactement comme si j'en savais quelque chose de ce goût...
RépondreSupprimerDisons que tes textes ont souvent l'art de susciter ma réflexion...
C'est bien de ne pas confondre, ce qui est de toi et ce qui est de moi.
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