Chaque
matin
Nouveau
visage
Surgit
de la nuit profonde
Couper
le cordon
Premier
geste
Le
cri primal jaillit
Premier
mot.
Il
n’y a pas d’impasse
Traverser
le mur illusoire
Des
pensées récurrentes
Sur
le bord du nid
L’oisillon
prend son envol
S’il
tombe il mourra
Dans
le ciel l’appel des siens.
L’effroi
des petits
Quand
rien du dehors
Sollicite
Et du dedans
Aversion, colère
Des
pères.
Alors
la terre ouvre
Ses
bras, son ventre, ses cuisses
Pousse
les laissés pour compte
Hors
du nid
Ceux-là
participent de l’intention.
Aveugle est le saut dans l'intention obscure et miracle, les ailes s'ouvrent...
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