Et des automates

Les systèmes bien huilés des répétitions

Dans leur mouvement mécanique

Un grain de sable suffit à les enrayer

Automates qui ne meurent jamais

Bancales et affreusement dissonant

Ils s'agitent encore

Ils ne meurent pas

Durent, durent, de dégradations en dégradations

Et c'est pitié, ils gardent toujours

L' arrogance de ce qui croit se mouvoir de son propre chef.

Un instant, juste l'instant

Être vivant, vraiment

Mourir à l'ancienne forme.

Comme c'est Beau ...

Regarde ! se disent-ils

On a bien fait de ne pas remettre en cause

Regarde, ils brûlent au feu de l'enfer !

Et l'idée de la peur les tenant bien fermés

Dans leur rouages rouillés

Dodelinent de la tête

Grincements

Pincements

Ah que c'est dur de vieillir !