Ainsi
donc au moment de Voir, les portes claquent, les raisons se dressent,
les jugements pleuvent et les explicateurs entrent en scène,
confiscation de cette relation qui nous fait au monde. Là, où
aucune explication ne peut être, là où la communication véritable
se fait, là où naître et mourir prennent sens, au cœur de la nuit
la plus profonde, lumière noire... point rouge, explosion, lumière
si blanche... et l'âme de ce petit enfant tellement effrayé qu'il
n'y a personne pour le consoler.
Les plus courageux comprennent
qu'il n'y a pas lieu d'être consolé d'un état si beau. Cela suffit.
La mienne est grande ouverte.
RépondreSupprimerAnne B.
Tant que la peur ne pétrifie pas le cœur battant, elle le pétrit en effet, le soulève...
RépondreSupprimerOui...
RépondreSupprimerLa peur, comme la souffrance, est au cœur du vivant.